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Mobilisation du 7 septembre

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La difficile équation des retraites. Alors que je me moquais gentiment de l’Hérétique en commentaire de son billet sur les retraites : « "seul le travail doit payer les retraites" : Ah ben si tu construis ton argumentation à partir d'un postulat... », une dénommée Martine, que je croise souvent chez lui, me répond : « @Nicolas, Si vous refusez de prendre en compte que l'espérance de vie s'allonge, c'est votre choix de revêtir des œillères^^^ ». Les smileys n’y feront rien, @Martine ! @Martine, si vous refusez de voir qu’il y a entre trois et quatre millions de gugusses au chômage, dans ce pays, c’est votre choix de revêtir des œillères.

Si vous pensez réellement que faire travailler plus longtemps les gens alors qu’il n’y a pas de travail pour tout le monde, c’est votre choix. @Martine, si vous refusez de voir que le monde bouge, que la productivité augmente, que c’est absurde de faire travailler les gens sans se poser, auparavant la question du pourquoi, pour produire quoi, c’est votre choix. Pas simple de se mettre en arrêt de travail. C'est le moment ou jamais de se mobiliser pour contrer un projet de réforme des retraites dont les français ne veulent pas.

Si lors de la dernière grande mobilisation du 24 juin, une majorité des français était hostiles à la réforme à 56%, si 64% soutiennent la journée de mobilisation, le nombre de 2 millions de manifestants est-il satisfaisant ? Si je pose la question, c'est que nous avons à faire à un gouvernement qui se moque du dialogue social. C'est même Mr Fillon, qui répondant à un journaliste sur la mobilisation du 24 juin, prétendait vouloir se soucier surtout des non-manifestants, soit 97% de la population. Dès lors, il faut se poser les bonnes questions, pourquoi si peu de français se mettent en arrêt de travail pour manifester leur mécontentement, pourquoi considère t-on que 2 millions de salariés en grève sur 22 millions d'actifs est une mobilisation réussie ? La mobilisation est à l'image du nombre de salariés syndiqués !

Wikio. La guerre des retraites : la revanche du sept. Ritournelle standard: il parait qu'il y aura 20.000 centenaires dans vingt ans. 1 / je demande à voir (mince faut attendre 20 ans). Vu la malbouffe ambiante et le stress au taf, je crains que les chiffres ne soient très prochainement revus à la baisse. 2 / Une seule statistique compte: l’espérance vie en bonne santé. Elle est de 63 ans pour les hommes et de 64 ans pour les femmes, pour un ouvrier du bâtiment cette espérance de vie en bonne santé tombe à 59 ans (source INSEE).

La santé est donc liée à la nature du travail et à sa durée. A partir d'un certain âge, tranche 55-65, le travail (attention, pas le job qui consiste à pondre des propositions de réforme pour culpabiliser les autres de ne pas travailler plus à gagner moins) influe méchamment sur l'organisme. Rappelons-ici que le principe initial de la retraite par répartition n'est pas d'être une épargne personnelle mais une entraide inter-générationnelle en temps réel. La baisse supposée de la démographie et le chômage? Untitled. Retraites : ce que les syndicats doivent faire. Injuste et inefficace - mipmip's posterous. Dix raisons de dire non. Observatoire des inégalités. 5 septembre 2013 - Un cadre reçoit un montant total de pensions de retraite – cumulé tout au long de sa vie - 2,4 fois plus élevé qu’un ouvrier.

Depuis 20 ans les réformes des retraites ont accru les inégalités en la matière. Les explications de Noam Leandri et Louis Maurin, de l’Observatoire des inégalités. Un cadre à la retraite reçoit un montant total de pensions de retraite – cumulé tout au long de sa vie, voir graphique - 2,4 fois plus élevé qu’un ouvrier. Alors que le premier peut compter sur un total de 866 000 euros selon nos calculs, le second ne touchera que 360 000 euros. Normal ? Retraites et inégalités : les facteurs en jeu Le premier facteur qui alimente les écarts de pension est lié à leur mode de calcul. Mais les mécanismes du système de cotisations permettent aussi aux cadres de toucher plus, car ils cotisent davantage pour la partie dite « complémentaire » de la retraite.

Espérances de retraite par catégorie sociale Travailler tôt et partir tôt Et les femmes ? Qui est Malakine ? Ecrire ma bio ou faire un portait de moi même est un exercice qui m'est insupportable. Néanmoins, je sais bien que ces informations intéressent le lecteur de passage, même si ça me désole un peu. Je me demande vraiment ce qui pousse certains à vouloir connaître la personnalité de celui qui publie des textes. Comme si les écrits ne se suffisaient pas à eux-mêmes ... Je vais donc tout de même de tenter de satisfaire cette curiosité quelque peu malsaine : Pseudonyme : Malakine ou Xavier Malakine (variation liée à mon inscription sur Facebook).

Nom et prénom : Xavier Laborde Nationalité : Française sans aucune origine étrangère contrairement à ce que la consonnance russe du pseudo pourrait laisser entendre. Religion : Sans. Date de naissance : Octobre 1968, signe de la balance, né dans ce que la banlieue parisienne peut produire de plus moche et de déshumanisé.

Etat-civil : Célibataire désespéré mais néanmoins père d'une fille de 16 ans. Engagement partisan : Néant. Réforme de riches pour retraites de pauvres: comment Sarko nous manipule. Mercredi 8 septembre, au lendemain d'une journée sociale réussie et 2,5 millions de manifestants dans les rues de France, Nicolas Sarkozy a pris sa plume pour faire une déclaration lors du Conseil des ministres. L'affaire était jouée d'avance. Depuis des mois, l'Elysée a manipulé les enjeux, le débat et le calendrier, avec un réel talent. Son objectif désormais est de capitaliser sur cette fausse victoire pour la campagne présidentielle de 2012 La réforme injuste du Président des riches Mercredi matin, Sarkozy a voulu clôturer le débat avec quelques « ajustements » attendus et une fermeté sans surprise.

Son secrétaire d'Etat à la Fonction Publique, George Tron, s'est empressé de préciser que l'effort représentait environ un milliard d'euros. Théâtralisant au mieux son propos, il a débuté son annonce par quelques phrases lénifiantes : «j'assume mes responsabilités. En 1993, un (encore) jeune Sarkozy expliquait qu'il avait voté pour la retraite à 60 ans. » Syndicats : les jaunes, les capitulards et les autres Plume de presse. Pourquoi appeler à une nouvelle grève simplement le 23 septembre, alors que le projet de réforme des retraites passe devant l’Assemblée nationale le 15 ? A la suite de l’extraordinaire mobilisation de mardi dernier – les plus importantes manifestations en France depuis 15 ans -, ne fallait-il pas battre le fer tant qu’il est chaud, augmenter la pression sur le gouvernement ?

Certainement, si c’est le retrait du projet que l’on veut. Mais plumedepresse publie un document exclusif qui prouve toute l’ambiguïté de la CGT sur cette question. Il y a d’abord les discours officiels, d’aucuns diront de façade : « Plus l’intransigeance dominera, plus l’idée de grèves reconductibles gagnera les esprits », prévient le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, dans un entretien accordé au Monde titré Nous n’avons pas l’intention de lâcher (la version gratuite ne livre qu’un rapide résumé, mais d’autres extraits sont livrés par L’Expansion). Le 23 septembre ? Dents. Soutenez Plume de presse. [video] Deux mondes. 7 septembre 2010. 13h45. Temps chargé sur Paris. Ça sent la pluie. Rendez-vous est pris avec quelques amis blogueurs, place de la République, pour un suivi de la manifestation contre le projet de réforme des retraites. Sur le chemin, je passe voir deux amies qui travaillent en boutique à proximité du défilé. HÉLÈNE les yeux ronds" - Tu vas faire grève ?

" Il s'agit là d'un outrage à la raison. LISE me voyant avec une caméra" - Pff... mais non enfin, c'est pour son travail. " Du Curriculum vitae au soupir devant les grévistes, les mantras de Menthon ont ici conquis l'esprit du moindre CDD. Dans le magasin de sapes, ça vend peu. Je poursuis ma route, et entre dans le périmètre de circulation coupée, la ZRUT: Zone réglementée d'utopie temporaire.

Des gamines jouent à entre les camions de sons, un type tape sur des bidons, un bataillon de pompiers en grève est applaudi par les passants, la police regarde l'agitation amusée, le ciel gris se dissipe, je déboule sur la place. 18h00. 18h30. Tenir. Alors que les salariés défilent en masse, Sarkozy et le ministre du travail par intérim, Fillon, appellent à "tenir". Il n'est même plus question de "pédagogie", malgré l'argent gaspillé en campagnes inutiles et déjà oubliées ; il n'est pas question de parler du fond, sauf les "éléments de langages" répétés 200 fois par jour, déficit durée de vie tout ça, "sauver le système", et ce n'est pas Woerth cramé jusqu'à la moelle qui répondra, lui qui préfère sauver sa peau encore un mois plutôt que de s'écarter pour laisser enfin place au débat.

Tenir, passer en force, jouer tactiquement en espérant que les députés vont voter le texte sans trop broncher, comme les beaux godillots qu'on aime. C'est à eux que ce message s'adresse d'ailleurs. C'est quand même incroyable quand on y pense, cette injonction à "tenir" ! Que c'est beau ce courage de Fillon, ça m'émeut. Retraites : le communiqué de presse urgeait ! « Les organisations syndicales sont dans leur rôle lorsqu'elles appellent à des manifestations ou à des grèves.

Je suis attentif aux préoccupations qui sont ainsi exprimées. Tout comme je suis attentif à la gêne que cela représente pour les usagers des services publics. C'est la raison pour laquelle nous avons mis en place un service minimum dans les transports, dont le bon fonctionnement ne s'est pas démenti depuis 2007. » Ah ! Il n’a pas pris le métro pour aller au boulot, hier… « Le premier axe de cette réforme, c'est un nouvel âge de départ à la retraite. Hop ! « Je rappelle que pour financer les retraites, il y a trois voies possibles : la première est de baisser les pensions des retraités. Après avoir créé une vingtaine de taxe en trois ans… « Enfin, la troisième est de travailler un peu plus longtemps.

. « Ne pas demander à chacun le même effort, c'est aussi tenir compte de la pénibilité, ce qu'aucun autre pays européen n'a fait jusqu'à présent. Ah ! Les syndicats à la croisée des chemins... L'intersyndicale a programmé une nouvelle journée de grève-manifestations le 23 septembre prochain. Une de plus. Depuis 1995, certains syndicats se contentent de jouer le rôle du bouchon de la cocotte-minute qui gigote à chaque nouvelle réforme de régression sociale pour amuser le populo, histoire d'évacuer la pression afin d'éviter une explosion sociale majeure... Certes, les journées de mobilisation de 24 heures permettent de mettre la pression sur le gouvernement et le patronat , mais jusqu'à un certain point... Depuis 1995, elles ne permettent plus d'inverser le rapport de forces. Cette semaine, la droite au pouvoir a pris conscience du mécontentement général mais en ne cédant que très très peu de terrain, annonçant quelques concessions mineures...

Aussi, le 23 septembre, le mouvement sera à la croisée des chemins... L'unité syndicale volera probablement en éclats dès que Sarkozy donnera un petit peu plus de grain à moudre aux plus mollassonnes des organisations... Alors 2003 ou 1995 ? Retraites, bataille terminée ?