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Melenchon et les medias, suite

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Les éditocrates contre Jean-Luc Mélenchon. Tristesse des éditorialistes et des commentateurs politiques quand les sondages d’intentions de vote qu’ils consomment quotidiennement consacrent deux favoris ; point de suspense ! Il ne leur reste plus qu’à collectionner les « petites phrases » et à ausculter les stratégies de communication des duettistes. Joie des éditorialistes et des commentateurs politiques quand les sondages leur offrent une course pour le poste de « troisième homme » ! En 1995, il se nommait Jacques Chirac (en réalité ce fut Edouard Balladur). En 2002, il s’appelait Jean-Pierre Chevènement (en réalité ce fut Lionel Jospin). Et en 2007, c’était François Bayrou. Cette année, en 2012, même si les sondages n’ont pas totalement recalé François Bayrou et Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon remplit cet office et alimente les bavardages au sein de l’éditocratie, qui loue son « talent oratoire », son « amour pour la littérature », et même sa capacité à mobiliser... Jusqu’à ce qu’ils sonnent la fin de la récré.

Passéiste ? Le ronron du Mélenchon ronchon. Candidature Mélenchon : tirs nourris des forces de l'ordre médiatique. À la veille de consacrer sa une et ses pages “Évènement” à la candidature de Jean-Luc Mélenchon pour les présidentielles 2012, la rédaction du quotidien Libération publiait sur son site une drôle de vidéo pour justifier son “audace”. L’écoute de la bande-son ne laissait pourtant pas planer le doute très longtemps sur les intentions véritables du quotidien fondé jadis par ce gauchiste de Jean-Paul Sartre, aujourd’hui aux mains d’Édouard de Rotschild.

Le titre de une du lendemain confirmait l’appréhension : « Mélenchon, l’homme qui veut faire perdre DSK » « La menace Mélenchon » Dès ses premières phrases, l’édito de Joffrin n’était pas en reste de ce titre de une : « Ce n’est pas parce qu’on parle fort, qu’on parle juste. Ajoutons pour couronner l’outrage, le titre de l’article principal : « La menace Mélenchon » Pour dézinguer, ça dézinguait sec ! Poussée d’urticaire isolée ?

La démocratie tenue en laisse Encore, diront certains, Mélenchon et consorts ont-il loisir d’être candidats ! Echange musclé entre Nicolas Demorand et Jean-Luc Mélenchon sur Europe 1 (vidéo) Jean-Luc, radical ? Ne Mélenchon pas tout, s'il te plaît… - Arti. Couverture tauromachique de Formes Vives Éditorial de Lapin Blanc, consultant en retards divers et guide dans Alice au pays des merveilles « A la poursuite d’O. R. », portrait d’un marchand sommeil, par Jean-Baptiste Bernard Dessin d’Hector de la Vallée « Tendance et savoir-vivre, les conseils personnalisés de la rédaction » « Occupations & réquisitions : D’Ivry à Saint-Denis, les fous aux commandes », reportage d’Émilien Bernard Entretien croisé avec A et Z, assistantes sociales en Seine-Saint-Denis : « Gérer les flux et reflux d’usagers ?

Poster de Camille Lavaud [½] « En attendant que ça saute... », propos de Thierry Pelletier recueillis par Émilien Bernard Dessin de Roméo Julien « Je ne sais pas », nouvelle inédite de Sergio Bianchi à propos des Années de plomb, traduite par Serge Quadruppani, illustrée par Gala Vanson « Champagne 1911 : les raisins de la colère », chronique d’Anne Steiner « On est des ibu, et basta ! « Paysage américain », dessin de Benoît Guillaume Dessin d’Edmond Baudoin. [video] Melenchon et les médias, des amours rebelles. J.L. Mélenchon by the blogs « Piratage(s) Quelques semaines après l’altercation qui l’a opposé à un étudiant en journalisme de Sciences Po., J.L. Mélenchon se prête à une interview de blogueurs. L’occasion de le laisser réagir plus en profondeur sur l’inextricable ambiguïté qui lie les médias, les politiques. À la fois critique et acteur du système, il évoque les aspects pernicieux des rapports d’influences sur lesquelles il entend peser.

Retour sur un coup de sang À froid, il revient sur son "coup de sang" envers "les petites cervelles". Décrypter la dialectique médiatique pour la combattre J.L. L’industrie normée de l’information Après quelques considérations générales sur les programmes télévisés, J.L. La gauche, le difficile bilan médiatique J.L. Propos recueillis par : Vogelsong – 28 avril 2010 – Paris Like this: J'aime chargement… Mélenchon et nos adversaires. "Je mène une lutte politique, et j’analyse comme des adversaires ceux qui se sont opposés à moi". C’était l’une des phrases d’introduction prononcées par Jean-Luc Mélenchon au CFJ, la semaine dernière. Je n’ai pas commenté, comme d’autres, la saillie de l’élu francilien contre un apprenti-journaliste qui a tant buzzé sur Internet voici trois semaines.

J’attendais en fait cette explication. "Méluch" avait par ailleurs publié un très long billet expliquant son altercation. Cette phrase révèle le personnage, et, pour ma part, correspond assez bien à ce que signifie le combat politique. "Je mène une lutte politique, et j’analyse comme des adversaires ceux qui se sont opposés à moi. " Ceux qui s’opposent à nous sont nombreux et se cachent partout. Nombreux sont ceux qui mélangent le fonds et la forme, la stratégie et la surface des choses. Ceux qui sont en face sont des adversaires, et nul compromis provisoire ne saurait être acceptable. "Mélenchon a parfaitement résumé ma pensée" « Salaud, larbin » : la radicalité des mots comme prélude à celle des actes ? On ne sait jamais comment, quand, ni d’où ça va sortir. Et puis, ça sort, ça éclate, ça part comme une trainée de poudre au contact d’une méchante allumette. « Salaud, larbin ! ». Ces mots enflammés, ce sont les réactions d’un “représentant du peuple”, un sénateur, Jean-Luc Mélenchon, réagissant face à la caméra d’un cinéaste, Pierre Carles, devant les images d’une interview jugée outrancièrement partiale d’un présentateur hautement médiatique, David Pujadas, sur une chaîne de télévision nationale, France 2.

L’expression d’une montée des exaspérations Un tel écart de langage pourrait à la rigueur passer pour incident isolé s’il n’était précédé par une litanie de “débordements” identiques touchant à toutes les sphères de notre société : « Il faut toujours un moment où la colère doit s’exprimer » Ce désarroi généralisé débouche toujours sur la radicalisation des postures. La radicalisation, passage obligé contre une situation bloquée… … avec la lucidité et la raison comme garde-fous.