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L'Elysée téléphone, France 2 trappe la séquence sur Pierre Sarkozy | Rue89 Présidentielle. Les téléspectateurs de l’émission « Complément d’enquête », diffusée jeudi soir sur France 2, n’ont rien vu du rapatriement d’Ukraine du fils aîné du Président. Pierre Sarkozy cache son visage en sortant d’un hôpital d’Odessa, Ukraine, 25 janvier 2012 (Dumskaya.net via Reuters TV) Selon plusieurs sources à France 2, l’émission « Complément d’enquête » diffusée jeudi soir a été « lissée » après une intervention de Franck Louvrier, conseiller en communication de Nicolas Sarkozy. Le sujet : une comparaison des trains de vie de la chancellerie allemande (austère) et de l’Elysée (dépensier).

Selon ces sources, Yvan Martinet, un des journalistes de l’émission, voulait évoquer dans son sujet le rapatriement en avion, en partie aux frais du contribuable, de Pierre Sarkozy, victime d’un malaise en Ukraine fin janvier. C’était en débat au sein de la rédaction. Franck Louvrier ne menace pas, il raisonne Mais les hésitations ont pris fin après l’intervention de Franck Louvrier, disent nos sources. Primaire PS : les journalistes politiques ne voteront pas. Une personne prend des notes (Geek Calendar/Flickr/CC). Presque tous les journalistes politiques que nous avons interrogés n’iront pas voter à la primaire socialiste, pour des raisons très différentes : paranoïa,peur de biaiser le vote,ligne de conduite personnelle.

Chacun de nos confrères a précisé, à un moment ou un autre, que c’était un choix personnel et qu’il n’était pas question de remettre en cause la déontologie de ceux qui iront voter. Ils ne sont pas des journalistes « plus vertueux ». Nous n’excluons pas que quelques-uns d’entre eux nous aient menti. Comme nous ne les avons pas tous appelés, c’est une liste non exhaustive. Rencontre avec cinq familles. Les paranos Les journalistes de cette catégorie ont peur. . « Mon collègue ne va pas aller voter. Je lui ai répondu que si tu faisais bien ton boulot, personne ne pourrait te reprocher quoi que ce soit. Une journaliste d’un grand quotidien national, qui suit l’extrême gauche, poursuit : Les neutres Les « mal à l’aise » Les esprits libres. « On est de la presse ! Nous tapez pas dessus, on est pas comme les autres ! » Mardi soir -fin de manif agitée à Bastille. L’homme s’agitait beaucoup. Et brandissait sa carte de presse. Sésame supposé, face aux CRS alignés.

Je l’ai regardé un moment - il continuait à montrer haut son passe officiel, criant qu’il en était, de la presse. Ça m’énervait, je suis allé le voir. Pour lui dire : « Mec, on s’en fout que tu sois de la presse. Le mec en question est celui qui a été filmé par une caméra en train de se prendre quelques coups de matraque de la part des CRS1. On y entend aussi l’homme, ainsi qu’un collègue à lui, protester contre le traitement qui leur est fait : Le second : « On est de la presse ! Il n’est guère de profession mettant autant d’obstination à scier la branche sur laquelle elle était assise que le journalisme. Le plus choquant n’est pas dans cette vidéo. À ce petit jeu corporatiste, la palme revient à Bruno Roger-Petit, journaliste et chroniqueur sur Le Post. Rien de neuf sous le soleil, évidemment. Le petit con n’avait pas de carte de presse.

Le Monde « oublie » un document WikiLeaks sur… les médias français. Coïncidence ? Le lendemain de la publication de l’article qui suit, le Monde mettait en ligne un article intitulé « WikiLeaks : la presse française vue par l’ambassade des Etats-Unis », également disponible dans la version papier du quotidien. (Acrimed, le 15 décembre, 17h). Depuis le 28 novembre, le journal Le Monde publie chaque jour un ou plusieurs articles traitant des « révélations » du site fondé par Julian Assange. Le quotidien du soir est l’un des partenaires de WikiLeaks, aux côtés du Guardian, du New York Times, d’El Pais et du Spiegel.

La tempête politico-médiatique déclenchée par la publication des documents WikiLeaks semble donner raison, a posteriori, au Monde, notamment contre tous ceux qui ont tenté d’affirmer, malgré les évidences, que les télégrammes révélés par WikiLeaks « ne nous apprenaient rien ». Il s’avère néanmoins que Le Monde a « oublié » un câble adressé au secrétariat d’État états-unien par l’ambassade des États-Unis à Paris. . « 17. Julien Salingue 17. 18. 19.