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Managment mortel

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Chez Go Sport, les salariés s’essoufflent - Conditions de travail. Accumulant les mauvais résultats économiques, le groupe de distribution d’articles de sport, Go Sport va mal. Ses salariés aussi. Tous dénoncent des conditions de travail dégradées, la pression du chiffre, l’exigence de polyvalence et la course aux primes. Principale variable d’ajustement, les salariés font part de leur ras-le-bol.

Centre commercial de Lyon la Part-Dieu, mardi 21 juin à 17h45 : au magasin Go Sport, ils sont une dizaine de salariés (sur 45) à se mettre en grève spontanément. En pleine préparation des soldes. Une manifestation est même improvisée devant le magasin. Signe d’un ras-le-bol, ces salariés soutiennent un des leurs qui a été mis à pied durant quinze jours et convoqué pour un entretien préalable à un licenciement début juillet. Une enseigne en difficulté Il est vrai que « Go » va mal.

. « On nous demande plus avec moins de personnels » Alors, les directions successives de Go Sport tente de colmater les brèches. La valse des directeurs De la polyvalence à outrance. Après la retraite à 62 ans... la durée de cotisation à 41,5 ans. Le Conseil d'orientation des retraites (COR) devrait, d'après lefigaro.fr, rendre un avis lors de sa prochaine réunion mercredi prochain préconisant le relèvement de la durée de cotisation à 41,5 ans pour les personnes nées à partir du 1er janvier 1955.

Un résultat qui serait somme tout logique puisque, depuis la Loi Fillon 2003, la durée de cotisation est corrélée à l'évolution de l'espérance de vie afin que l'on passe toujours la même "proportion" de sa vie en retraite. Or, d'après les chiffres de l'Insee, l'espérance de vie aurait gagné un an en l'espace de quatre ans. Si le Gouvernement applique ses propres consignes à la lettre, il devrait donc porter la durée de cotisation à 166 trimestres. Il n'est toutefois pas obligé de faire passer le décret tout de suite, alors que vendredi dernier est entrée en vigueur la réforme des retraites, signant la fin de la retraite à 60 ans.

Cette nouvelle décision concernerait donc tout particulièrement les générations nées en 1955, 1956 et 1957. Halte aux méthodes du néomanagement ! Sous-traitance chinoise :la bourse ou la vie… Le Parti communiste chinois a inscrit le droit du travail dans son plan nouveau quinquennal. Ce document qui donne les grandes orientations de la politique chinoise pour la période 2011-2015 comporte ainsi un chapitre inédit sur la protection des travailleurs : « La Chine va renforcer l’application du droit du travail, perfectionner le mécanisme sur la résolution des conflits au travail, améliorer les conditions de travail et garantir les droits des travailleurs », peut-on notamment lire dans ce document. « Le gouvernement, les syndicats ainsi que les entreprises doivent jouer pleinement leur rôle pour établir ensemble un mécanisme par lequel les travailleurs et les entreprises puissent partager des intérêts communs ».

En soi, c’est une petite révolution dans ce pays qui s’est hissé au deuxième rang de l’économie mondiale en misant sur une main d’œuvre servile et à bon marché. Pour la première fois, c’est un rapport universitaire qui décrypte la situation. Les salaires trop faibles. Quand la mort des employés rapporte (gros) aux multinationales - Samedi 10 avril 6 10 /04 /Avr 10:56 Hallucinant: aux Etats-Unis, mais dans d'autres pays aussi, certaines entreprises se font de l'argent quand leurs employés meurent. Surtout s'ils meurent jeunes, d'ailleurs. Eh oui: là-bas, votre employeur peut prendre une assurance-vie sur votre dos, sans vous le dire, et toucher des milliers de dollars quand vous mourez.

Beaucoup de compagnies d'assurances proposent des "assurances vie d'entreprise". Ou quand un employeur, pour se prémunir des "risques" pour sa boîte (lesquels, au juste? Il suffit de réembaucher après la mort d'un employé), peut prendre des contrats d'assurance vie pour un ou plusieurs de ses employés. certaines de ces compagnies assurent même les "vétérans"! Ces assurances ont des noms charmants: "dead peasant" (paysan mort, rustre mort), "dead jeanitors" (concierges morts)... Des boîtes comme Bank of America, Wall Mart (près de 400.000 salariés assurés), Nestlé, Procter & Gamble ou Dow Chemical s'en donnent à coeur joie. France Telecom tue. L'entreprise : une zone de non-droit. Partie précédente : « Délinquance, violence, insécurité : les mots et le sens qu’on leur donne » Nombreuses sont les formes de violence illicites qui sont tolérées dans l’entreprise, comme l’imposition d’horaires dépassant les limites légales, le harcèlement moral, le non-respect des conditions d’hygiène et de sécurité, et l’imposition de conditions et de cadences de travail intenables.

Cette délinquance patronale se développe d’autant plus que les inspections dans les entreprises sont de plus en plus rares : en 1974, 30% des entreprises ont été contrôlées, tandis qu’en 1993, seules 14% l’ont été ; seuls 1250 inspecteurs et contrôleurs couvrent l’ensemble des entreprises privées du territoire français (qui emploient quatorze millions de salariés) ; ils ne sont assistés que par trente-cinq médecins et treize ingénieurs en hygiène et sécurité [1]. Malgré cela, les flagrants délits sont nombreux. Pour finir, le peu de procédures qui aboutissent – soit moins d’1% des infractions constatées !

Du management par la terreur. Samedi, 22 Mai 2010 01:00 Le cinéaste américain Michael Moore avait dénoncé le terrorisme économique mis en œuvre par les chantres du capitalisme. En France, c'est une grande entreprise publique qui n'a pas hésité à y recourir de la plus vile façon. Il se passe parfois des choses inouïes dans les séminaires d'entreprise. Comme le révèle Mediapart dans un excellent article de Laurent Mauduit, à France Télévisions Publicité, la bêtise a dépassé les bornes ! L'histoire ne manque pas de sel. Une "mise à l'épreuve face au stress" par des anciens du GIGN Le leader du commando exige une rançon d'un million d'euros et la diffusion d'une cassette vidéo au journal de France 2 le soir même.

Il ne s'agissait que d'une "mise à l'épreuve face au stress", commanditée par Philippe Santini auprès d'une société (A.R.M.) dirigée par Denis Seltemann, et composée d'anciens membres du GIGN... Un "otage"... licencié pour faute Selon l'arrêt de la cour d'appel, Philippe Santini lui en aurait tenu rigueur. Humiliation, dépression, démission: l'offre triple play de France Télécom. C’était en 2006. La femme, cadre supérieure chez France Télécom, entre comme une fusée dans le bureau de son supérieur hiérarchique : “Je te préviens, ici, il n’y a ni micros ni caméras.

Je suis mandatée au plus haut niveau pour te dire que tu n’as plus rien à attendre de l’entreprise. On fera tout pour que tu partes, sinon, on te détruira !” Puis elle sort du bureau, laissant son chef, Christian, halluciné. “Ça va être ‘le bon, la brute et le truand’” Christian se souvient du jour, en 2004, où deux cents cadres et directeurs se sont retrouvés à Paris dans un amphithéâtre. “Je vous préviens : les choses vont changer ! Derrière la blague, Didier Lombard annonce le scénario pour les trois ans à venir : faire partir 22 000 personnes du groupe sans avoir à les licencier. Quelques jours plus tard, cinq ingénieurs qu’il dirige sont appelés à Paris pour suivre un stage de management. “Au premier regard, se remémore Christian, je vois qu’il n’est plus le même.

Christian ne reçoit aucune réponse. Travailler dix heures par jour (ou plus...) nuit gravement à la. Travailler trois heures de plus que la normale (7/8 heures par jour) expose à un risque accru de 60% de développer des problèmes cardiaques, selon une étude publiée mardi dans le European Heart Journal. 6.014 fonctionnaires londoniens âgés de 39 à 61 ans (4.262 hommes et 1.752 femmes) sans pathologie cardiaque ont été suivis pendant 11 ans en moyenne, jusqu’à 2002-2004 dans le cadre d’une vaste étude baptisée Whitehall II. Au cours des 11,2 ans de suivi, 369 d’entre eux soit sont morts d’une maladie du coeur, ou ont eu un accident cardiaque non mortel ou une angine de poitrine. «Le lien entre les longues heures de travail et les maladies cardio-vasculaires est indépendant d’un ensemble de facteurs de risque mesurés au début de l’étude, tels que le tabac, le surpoids ou un taux élevé de cholestérol», a précisé le Dr Marianna Virtanen, qui a dirigé l’étude du Finnish institute of occupationnal health (Helsinki) et de University College London dans un communiqué.

Pourquoi? (Source AFP) UBS, la banque suisse qui va jusqu'à choisir les sous-vêtements de ses salariés - Tittine sur LePost.fr. Cul-ture du résultat. Dans un mail inspiré, adressé à ses directeurs de vente, Rémi Karcher, le bien nommé directeur des bureaux de poste de Paris-Sud, demande à se « focaliser lundi en quinze sur « l’extermination » des vendeurs à 0… » appelant littéralement à la « chasse ouverte ». Ainsi va, de la culture du résultat en ce monde capitaliste fraîchement moralisé. Où l’on constate donc, que le management par le stress et la terreur à coup de rouleau compresseur, n’est pas l’apanage d’Orange, alias France Télécom, mais est largement répandu dans les grandes entreprises, tout à leur lutte acharnée au nom de la compétitivité et de la rentabilité du dividende à 2 chiffres, pour mieux broyer les hommes.

Car faisons simple, broyer les hommes était bien le projet avéré d’une entreprise visant dans une démarche radicalement rationnelle et statistique, à se débarrasser de 22 000 employés entre juin 2005 et décembre 2008, protégés par leur statut de fonctionnaire, en les poussant à la démission. Tgb. Les harceleurs de feu le Service Public. Rappel : Nous sommes en France, pays des droits de l’homme et du “bien vivre”. Au XXIe siècle. La plupart des tâches fatigantes et/ou chiantes sont prises en charge par des machines (voire par des ouvriers Lettons ou Polonais ), nous laissant plus de temps pour être heureux. Enfin, ça c’est la théorie. Pourtant, dans ce beau pays, et à cette belle époque, une enquête judiciaire vient d’être ouverte pour “harcèlement moral” contre France Telecom , ex-fleuron de feu notre “Service Public”. On connaît depuis longtemps les “nettoyeurs”. Mais il y a un hic. Ces gens-là ne comprennent décidément rien aux impératifs du marché, de la compétitivité, de la concurrence libre et non faussée, du challenge, de la performance, de la jouissance para-orgasmique qui envahit l’ego du manager qui vient d’exploser ses objectifs et ses concurrents.

Alors, les inventeurs du concept de “nettoyeur” en ont dérivé un modèle adapté à ces contraintes : le harceleur. 35 suicides, bien sûr, on en a beaucoup parlé. Stress au travail: la Poste sur la piste de France Telecom? - Li. Jeux de Molex... Pendant que les multinationales licencient pour accroitre leurs. Il y a quelques semaines, j’écrivais sur mon blog au sujet de la crise : "Pas l’ombre d’une mesure contraignante, pas une goutte de remise en question profonde du système qui nous a « pondu » la « Crise du siècle ». Pas une miette d’excuses non plus pour ceux, qui assument, sans broncher, les conséquences de ce dont ils ne sont pas responsables. " Hier, mon téléphone sonne. C’est ma mère. Un peu agacée par son second appel de la journée, je décroche avec l’intention de lui demander de me rappeler plus tard. Au bout du fil, elle pleure et bégaye quelques mots avant de m’expliquer, d’un ton assuré, que mon oncle s’est pendu en début d’après-midi.

En avril dernier, Alain est convonqué par son management. Alain a 10 frères et sœurs dont ma propre mère. Seul face à lui même, Alain va commencer par prendre un peu de recul. Expliquer un suicide, même moi, Alain étant mon parrain, je ne peux pas, je ne veux pas… ce n’est pas possible. Donatien Like this: J'aime chargement…