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Livre numérique

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Sophie_Pons : #FF post #FH2012 L'Abondance... Abondance Day. L’abeille et la bête. Février 18th, 2012 Posted in indices, publication électronique Hier, toute la twittosphère concernée par les droits d’auteur s’est déchaînée au sujet de la société Gallimard, monument des lettres, rebaptisée « Gallimerde » pour l’occasion. Le crime de cet éditeur centenaire, c’est de s’être attaqué à François Bon, écrivain, mais aussi conscience intellectuelle et morale de l’édition électronique. Sur Twitter et sur la blogosphère, où François Bon est autant une institution que Gallimard l’est dans le domaine de l’édition, la réaction a été rapide : tout l’essaim est venu à la rescousse de l’abeille menacée. François Bon a traduit Le vieil homme et la mer, d’Ernest Hemingway, ce qui est son droit, puis l’a publié, considérant que l’œuvre d’origine était tombée dans le domaine public aux États-Unis et que cela l’autorisait à en disposer de cette manière. Je ne suis pas qualifié pour dire s’il s’est trompé sur ce point, mais Gallimard a réagi avec une hostilité pénible.

Nabe : «DSK, c'est moi !» À la sempiternelle question « peut-on rire de tout ? », Marc-Édouard Nabe répond par un roman auto-édité de 250 pages mettant en scène toute l'affaire Strauss-Kahn depuis le cerveau du principal intéressé. Ceux qui l'avaient cru assagi à la lecture de sa précédente livraison, «L'Homme qui arrêta d'écrire», en seront pour leurs frais. Depuis la scène de viol dans la chambre 2806 jusqu'à l'apparition de DSK au journal de TF1, en passant par le détail de ses chamailleries de couple avec Anne Sinclair, ici transformée en effroyable harpie, Nabe revisite toute l'affaire avec une liberté de ton et un mauvais goût qui risquent d'en faire hurler certains. Pourtant, on aurait tort de prendre cet impubliable Enculé pour un pamphlet. C'est un roman, un vrai, dans lequel Nabe s'amuse terriblement – et nous avec - de ses pauvres personnages, ces puissants à la fois grotesques et tragiques, ces êtres ordinaires victimes de leurs pulsions les plus animales.

Marc-Édouard Nabe - Oui, mais c'est normal. Beigbeder paranoïaque : le livre numérique, c'est l'apocalypse ActuaLitté. La coqueluche de Saint-Germain-des-Près nous avait avertis, après deux grandes tribunes publiées dans le magazine Lire, Frédéric Beigbeder laissait bien envisager qu'il ménageait un plaidoyer contre le livre numérique. Ainsi, la « montée en puissance du livre numérique semble n'inquiéter personne », dénonça-t-il dans un premier temps.

(voir notre actualitté) Puis, comme en réponse à nos propos, le Beig avait récidivé : « Un ingénieur chez Apple a pensé à faire en sorte que l'écran tactile émette un bruit de papier froissé quand on glisse son doigt sur sa surface. On vit une époque de malades ou pas ? Aujourd'hui, c'est sur France Inter qu'il a sorti le père Fouettard. Brossé dans le sens du poil par une Isabelle Giordano fidèle à elle-même, Beigbeder entame donc sa défense d'une centaine d'auteurs qu'il voudrait préserver pour ce XXIe siècle. Faute avouée à moitié pardonnée Alors, oui, Beigbeder commence à devenir « un vieux réac », mais pêché d'orgueil mérite l'enfer. Question d'âge ? L'édition française en danger grave. On a tendance parfois à brasser des idées noires : je considère que l’édition française est en danger grave. Des déclarations convergentes, étayées par des tas de décisions repérables : dans la mutation qui s’amorce, leur stratégie c’est de faire barrage.

Une offre extrêmement restreinte (au regard même de ce qui est déjà numérisé chez chaque éditeur), une offre commerciale aberrante (bien trop chère, et bardée de DRM Adobe inserviables, à vous dégoûter les meilleures volontés). Des décisions que les gros poissons du SNE ont prises avec toutes leurs capacités d’analyse et leurs diplômés patentés d’écoles de commerce aux commandes. « Ne pas se hâter », leur leitmotiv partout répété, mais la façon dont ils le disent c’est Frigidaire aux commandes – mieux vaut que personne ne vende, si ça permet de faire perdurer le fragile équilibre actuel, équilibre de plus en plus trompe-l’oeil.

Triste par contre de voir les pouvoirs publics vassalisés suivre sans mouffeter. Pourquoi je me mêle de ça ? Le livre numérique est dans l'impasse, faisons le choix de l'édi. Inéquitables droits du livre numérique. Le Sarkozistan, pied de nez de Schneidermann à l'édition. Autopublication : arnaque ou pis aller. Je viens d’essayer de trouver le meilleur prix en France pour un livre autopublié. J’ai fait l’expérience avec le manuscrit de La quatrième théorie en version pour moi finalisée, mais pas encore passée entre les fourches caudines de mes amis du métier, ni par un éditeur. J’ai monté le texte sur XPress, format A5, environ le standard des romans.

Soit au final 478 pages (Adobe Garamond Pro, corps 12 avec 36 lignes par pages) et j’ai dessiné une couverture rapidement, après avoir passé un moment à feuilleter bookcoverarchive.com. J’ai commencé par thebookedition.com. Le service a refusé mon PDF, pourtant parfaitement calibré à leur format. Je suis allé ensuite sur Book on Demand. J’ai fini sur lulu.com. Reste à prendre en compte le coût de livraison chez lulu, 4,99 € (5 à 12 jours) ou express 7,99 € (2 à 5 jours). Mais la possibilité de diffuser soit même ses livres à un coût compétitif ne résout en fait qu’un petit problème technique.

Tags: édition, Croisade, noepub, Dialogue. Nabe: l'auto-publication indépendante. Auteur en ligne, un projet insensé ? - novövision. Livre numérique, pas si cher. Prix unique du livre numérique : on s’en fout complètement. L’inénarrable et cacochyme mais docte assemblée caractéristique de notre république, ô Sénat si connu pour son assiduité à la lecture numérique, tous un Kindle en poche, a donc voté la loi dite désormais pour l’éternité loi #Prisunic. Ne faites pas ce cadeau-là aux bureaucrates, allez voir : en voici le texte. Mon billet initial, ci-dessous, a été rédigé et mis en ligne le 30 juillet 2010 – je n’y change rien.

Notons, oui notons, ô grands juristes qui nous gouvernent, qu’ils ont consacré du temps de leurs importantes personnes à la rectification suivante, par rapport au premier énoncé du projet de loi – voir mon billet du 16 septembre dernier titré Arrêtez-les, ils sont fous auquel je ne change rien non plus : la loi ne sera plus applicable en Terre-Adélie, mais seulement en Nouvelle-Calédonie – ça nous laisse au moins une possibilité d’aller lire tranquille. Vive Wallis et Futuna, vive la Polynésie française, tant pis pour les Calédoniens nouveaux ! Pour le reste, je maintiens. Coût de fabrication et rentabilité du livre numérique - ActuaLit.

Le coût d'un livre numérique est discuté de longue date : l'acheteur le trouve trop cher, l'éditeur aussi, mais parce qu'il coûte à créer. Deux discours difficiles à ne pas entendre, et dans lesquels le MOTif a décidé de faire le tri avec une étude examinant cinq types d'ouvrages. Roman, 256 pages, grand format ; essai-document, 320 pages, grand format ; guide pratique (cuisine-bricolage-tourisme), 320 pages, grand format, avec 400 illustrations ; beau-livre ou album illustré, 192 pages, grand format, avec 100 illustrations ; bande dessinée, 48 pages, grand format.

Et pour déterminer le coût de création, quatre paramètres ont été retenus par Hervé Bienvault, l'auteur : numérisation à partir d’un livre papier ; récupération et structuration des données à partir d’anciens fichiers ; production de nouveautés ; création avec contenus multimédia. Coucoût ! Cela permet de définir le coût de fabrication - attention, par le prix de vente - d'un ebook.

Trouver les seuils de rentabilité...