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Le monde fantasmé des bobos

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Les bobos vous emmerdent | Blog. Mais qu’est-ce qu’un bobo? | Condroz belge. Immobilier : La pauvreté surtout présente dans les grandes villes. Une étude évalue le taux de pauvreté de la population des 100 plus grandes agglomérations françaises. Roubaix prend la tête de ce triste palmarès, suivie de plusieurs communes d'outre-mer. Les 100 plus grandes villes rassemblent un tiers des ménages pauvres, alors qu'elles ne regroupent qu'un cinquième de la population. C'est ce qui ressort d'une étude réalisée par le cabinet Compas basée sur l'analyse des revenus fiscaux 2009. En France, 15 % des ménages peuvent ainsi être considérés comme pauvres, avec des revenus inférieurs à 60% du revenu national médian (le nombre de ménages qui gagne davantage est égal à celui de ceux qui ont une rémunération inférieure) de 954 euros mensuels.

Parmi les 100 plus grandes villes, les taux de pauvreté estimés vont de 7 à 46 %. Le logement au cœur du problème Les très grandes agglomérations comme Paris ou Lyon sont en revanche moins concernées. » 37 % des Français ont connu la pauvreté » Hausse modérée des loyers en 2012. Pourquoi les "bobos" parisiens échappent en partie à l’inflation. Les nombreux Français qui sont partis et/ou revenus de leurs vacances au volant de leur voiture en ont tous fait l'amer constat : les prix des carburants ont flambé pendant l'été.

Avant la baisse de 6 centimes impulsée par le gouvernement, le prix du gazole (80 % des ventes en France) atteignait 1,47 euro le litre et celui du super sans-plomb 95 (15 % des ventes) 1,65 euro le litre, soit une hausse respective de 5% et 3,5% en l'espace de seulement deux mois ! Sur un plein de 60 litres, cela représente de 7 à 10 euros de plus à débourser. Une flambée tapant directement dans le portefeuille de nombre de Français... et minant leur moral. Car l'Insee l'a bien noté dans une étude récente : le carburant - avec les produits alimentaires - est le produit "repère" phare sur lequel une vaste majorité de gens s'appuient pour construire leur impression subjective du rythme de la hausse des prix. Sans voiture, le bobo parisien n'est pas concerné par la hausse des prix du carburant Loyers : 5,9 %

Quand NKM humilie un journaliste qui la traite de "bobo", elle dévoile son vrai visage. Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate à la présidence de l'UMP, le 2 mai 2012 (SIPA) Nathalie Kosciusko-Morizet n'aime pas que l'on dise d'elle qu'elle est une "bobo". Elle déteste, même, et qui se hasarde à l'affubler de ce qualificatif risque gros, très gros, et pire encore s'il est un journaliste de télévision de France 2. Le site Le Lab a vu comme nous la même séquence, qui s'est déroulée dans l'émission "les 4 Vérités" de Télématin, et qui paraît promise à un bel avenir sur la toile électronique.

Pour tout dire, cette scène mérite plus qu'un buzz, tant elle est la marque de son époque, des débats du moment, et des confusions de l'époque. Une question = deux attaques Donc, Gilles Bornstein, interrogeant NKM sur ses chances de pouvoir conquérir la présidence de l'UMP, ose aborder la question de l'image de l'ancienne porte-parole de la campagne présidentielle Sarkozy et le fait en ces termes : "Vous avez une image de grande bourgeoise, un peu distanciée, bobo écolo... 1. 2. 3. Recherche « bobos » désespérément… É ric Agrikoliansky, maître de conférences en science politique à l'Université Paris-Dauphine, membre de l'IRISSO, analyse la catégorie « bobos ». Il décrypte les errements scientifiques et les usages politiques d'une catégorie dont les impensés trahissent une perception biaisée du social et du politique. Inventée par un journaliste américain, David Brooks (1), la catégorie de « bourgeois bohèmes », que résume la contraction « bo-bo-s », connaît en France depuis une dizaine d’années un large succès.

Intégrée au langage courant, elle semble en passe d’entrer au panthéon des expressions politiques légitimes pour désigner le monde social. Elle constituerait même, selon Le Figaro (2), une source d’inspiration pour la campagne de N. Sarkozy permettant de théoriser la coupure entre les « gagnants de la mondialisation » (bourgeois et « bobos ») et « les perdants en voie de décrochage » que le candidat sortant tente justement de mobiliser. Que peut-on conclure de ces résultats ?