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La fin du monde au Japon

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Massive earthquake hits Japan. Japan: earthquake aftermath. Japan: Vast devastation. Japan: New fears as the tragedy deepens. Tout est sous contrôle. La « communication de crise » est un art difficile : comment éviter de paniquer les populations, tout en respectant l’exigence de vérité ? Comment anticiper suffisamment pour comprendre le fil des événements, tout en se référant aux faits établis ? Enfin, comment mesurer l’impact de l’information sur les récepteurs situés en dehors de la zone de crise ? Les secteurs industriels à l’origine de la crise craignent évidemment un impact durable de ce type d’accident. A écouter les médias ces derniers jours, une première question vient à l’esprit : pourquoi la dénégation est-elle le modèle standard de l’information de crise ? Eric Besson sur TF1 « Lorsqu’ils se sont aperçus que sur le réacteur numéro 1 la pression était trop grande, ils ont fait volontairement exploser le bâtiment pour libérer de la vapeur faiblement radioactive ; donc, ils ont fait ce qu’ils devaient faire sur le bâtiment numéro 1. » TF1, dimanche 13 mars La suite est à l’avenant.

Mais peut-on rassurer avec des mensonges ? #3 – Les sacrifiés de Fukushima n’appartiennent déjà plus à ce monde » Article » OWNI, Digital Journalism. Si le monde manifeste son émotion dans une communion informationnelle, c'est le destin de ceux qui sont restés à Fukushima qui intéresse Loïc Rechi pour cette nouvelle chronique. A l’aube de la seconde décennie du XXIe siècle, suivre l’évolution de l’information minute par minute est devenu la cocaïne du peuple. Depuis samedi matin et les premières alertes en provenance de la centrale nucléaire de Fukushima, une sorte de communion informationnelle s’est opérée, minute après minute. Dans les heures qui ont suivi les premières annonces, à un moment où il était encore impossible de mesurer toute la dimension du drame en train de s’écrire, la peur et l’incrédulité ont rapidement fait place à des considérations tristement terre à terre et manichéennes. Indéniablement pourtant, le facteur nucléaire est venu bouleverser la donne.

Toujours est-il que c’est sur ce ressort précis, cette hantise du cataclysme nucléaire que l’empathie du grand public est venue se figer.