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L'impasse

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Le renoncement aux eurobonds. Marc Vasseur s'inquiète : Quelques signes avant-coureurs semblent modifier le slogan initial de François Hollande ‘Le changement c’est maintenant » en un « Le changement c’est pour plus tard ». Il pense à ceci : Jean-Marc Ayrault enterre les euro-obligations. Le Premier ministre français Jean-Marc Ayrault a admis qu'il faudrait des années et davantage d'intégration politique au sein de l'Europe avant de pouvoir introduire les euro-obligations que Paris appelle de ses voeux, dans un entretien à l'hebdomadaire allemand Die Zeit. "Je souhaite que nous parlions d'eurobonds à Bruxelles. Mais il est vrai qu'une communautarisation des dettes exige nécessairement une plus forte intégration politique et nécessitera certainement plusieurs années", a-t-il dit à l'hebdomadaire à paraître jeudi L'une des grandes originalités de la campagne de François Hollande, c'est qu'il a réussi à dire, avec crédibilité, qu'il allait bousculer l'ami allemand, renverser la logique de l'austérité.

On objecte : Dernières promesses de François Hollande | Lui président. Discours du Bourget : un an après, les promesses que vous avez oubliées. C'était le 22 janvier 2012. A la tribune du Bourget, François Hollande lançait sa campagne en désignant la finance comme adversaire. Mais celui qui n'était encore que candidat à l'élection présidentielle y a également égrené plusieurs promesses qui ne semblent pas figurer, aujourd'hui, parmi les priorités du gouvernement. Une réforme bancaire... avant les législatives « Dans notre pays, sans même attendre le renouvellement de l'Assemblée nationale [lors des législatives de juin 2012], j'engagerai, avec les nouveaux ministres et le nouveau gouvernement, les premières mesures contre la finance et pour la réforme bancaire. » « Maîtriser la finance commencera par le vote d'une loi sur les banques qui les obligera à séparer leurs activités de crédit de leurs opérations spéculatives » « Aucune banque française ne pourra avoir de présence dans les paradis fiscaux » « Les stocks-options seront supprimées, sauf pour les entreprises naissantes et les bonus encadrés »

Les 29 critiques "de gauche" contre François Hollande. Il fallait bien les recenser. La critique contre François Hollande n'émane pas que de quelques hurluberlus de l'ex-Sarkofrance. Elle vient aussi d'anciens soutiens, de la gauche et d'ailleurs. Et l'on reproche souvent à quelques autres blogueurs dont votre serviteur de ne pas suffisamment reconnaître les critiques adressées à François Hollande. Voici donc une énumération que nous espérons presque complète de ce qui hérisse ou a hérissé à gauche dans la gouvernance Hollande depuis mai dernier, une énumération qui n'est pas classée par ordre d'importance ni même alphabétique.

Mais toutes ces critiques se sont manifestées avec une ampleur similaire. Quelques commentaires partisans se sont glissées à côté de certaines d'entre elles. Croissance : un Z comme Zéro. L’analyse de l’évolution du PIB en 2012 montre la faiblesse des fondamentaux de la croissance qui correspond à la volonté politique du gouvernement. La politique de déflation salariale, censée offrir à la France une plus grande compétitivité, génère une stagnation de la consommation des ménages et un recul de – 0,3 % des importations malgré la persistance de l’euro cher fort.

En conséquence, les entreprises, qui voient leurs principaux débouchés se tarir, diminuent leurs investissements (- 0,7 % en 2012). Toutes ces mauvaises nouvelles doivent, en théorie, être compensées par l’accroissement de la compétitivité de nos produits qui doivent gonfler nos exportations et porter notre croissance.

Il s’agit en tout cas de la stratégie du gouvernement : mettre en place une politique de déflation salariale, c'est-à-dire de baisse du salaire réel, afin de tirer notre croissance grâce à nos exportations comme les Allemands le font si bien. Theux.