background preloader

Juin-Aout 2010

Facebook Twitter

Ce que le Gouvernement vous cache sur les retraites. Le titre de mon billet est celui d'un papier que j'ai reçu de l'union départementale de la CGT de chez moi. Les quelques chiffres qui y figurent montrent bien qu'une autre façon d'appréhender le financement de notre régime de retraite est possible. En quelques chiffres : - Les exonérations de cotisations sociales accordées aux entreprises représentent 32 milliards d'euros dont 10 milliards pour le système des retraites - Pérenniser les retraites, c'est 6% du PIB à trouver ; le profit des entreprises c'est 40% - Le PIB de la France est de 1500 milliards d'euros en 2005 et doit doubler d'ici à 2040 soit 3000 milliards.

Dans ce PIB, 40% représentent les profits des entreprises soit 600 milliards actuellement et 1200 milliards en 2050. Ne peut-on pas prendre 100 milliards aux actionnaires ? - Taxer les stocks-options, les retraites chapeau, la participation et l'intéressement, c'est 10 milliards pour la protection sociale dont 4 milliards pour les retraites. La retraite des 4x4 et poches à urine. - Intox2007.info. La vie de ceux qui auront 65 ans en 2050 | Jeunes journalistes w. Cette année, les retraites sont à nouveau élevées au rang de grande cause nationale.

Le Conseil d’orientation des retraites a déjà trouvé la solution pour sauver le système par répartition : un report de l’âge légal du départ à la retraite et l’allongement de la durée de cotisation. Seul problème : la génération des nouveaux arrivants sur le marché du travail, celle qui sera pourtant la plus mise à contribution, est étrangement absente des négociations.

Petit résumé (à peine) imaginaire de la vie qui attend les enfants de la génération baby boom. La situation actuelle m’amène à pousser une gueulante contre la génération de nos parents, celle des 30 Glorieuses. 1 jour : naissance et tout le toutim, découverte du monde. 13 ans : premières amours, premières conneries. 15-16 ans : découverte du monde de l’entreprise via les fameux « stages d’observation ». 18 ans : vous obtenez avec soulagement votre BAC, sorte de Saint Graal pour vos parents. . - C’est bizarre, tu n’es pas payé ? Retraites : 62 ans, un minimum pour l'UMP. Le pire est devant nous. Second life. Puisqu’il paraît qu’il va falloir travailler plus longtemps ou, tout au moins, attendre plus longtemps le droit de se reposer d’une vie de travail, explorons le no future que l’on nous vend à la hache. Mais c’est normal qu’on ait le droit de continuer à travailler si on le souhaite !

C’est sûr que vu des USA, le débat français sur la retraite doit sembler bien exotique. Là-bas, le travail est une valeur centrale, le pilier de la société américaine, la perfusion à laquelle s’abreuve le mythe de l’american way of life, celui qui dit que tout le monde a sa chance, suffit juste d’être prêt à travailler dur.

Et ce ne sont pas quelques dizaines de millions de déclassés et autres mal soignés ou évaporés de la crise des subprimes qui vont faire mentir ce beau rêve laborieux. Hmmm et vous, vous en avez, des vieux qui bossent ? Et c’est bien payé, les boulots pour vieux ? Et voilà, on y est. Mon père, lui aussi, a commencé tôt, vers 14 ans, à la ferme. Bernard était notre facteur. Retraites : ça se précise. Les mesures envisagées affectent surtout les plus faibles : ceux qui ont commencé à travailler tôt ou qui ont des carrières à trous. Officiellement, le gouvernement ne dévoilera ses batteries que fin juin, avec le dépôt d'un projet de loi, mais les jeux semblent faits : le gouvernement paraît décidé à repousser l'âge minimal du départ en retraite, actuellement 60 ans, pour le porter probablement à 62 ans.

Parallèlement, la durée de cotisation nécessaire pour avoir droit à une retraite à taux plein, qui devait déjà être portée à 41,5 ans en 2020, serait encore allongée à 42 ans en 2025. Tandis que les hauts revenus seraient ponctionnés, pour des montants relativement limités, afin de désamorcer les polémiques récurrentes autour du bouclier fiscal. Le report de l'âge minimal était en effet, selon le Conseil d'orientation des retraites, l'option qui limitait le plus rapidement les déficits du système de retraite. Guillaume Duval Commentaires Commenter cet article. Pour la retraite anticipée, un salarié devra prouver qu'il est « Le ministre du Travail, Eric Woerth, a confirmé la volonté du gouvernement de privilégier la logique individuelle et médicalisée de la pénibilité en annonçant que les salariés «usés physiquement et qui peuvent le prouver» pourront partir plus tôt à la retraite.

Une piste qui a aussi les faveurs du Medef. Interrogé sur TV5 sur l’éventuel nouvel âge légal de départ à la retraite, Woerth a simplement rappelé que son projet de loi serait sur la table «entre le 15 et le 20 juin» et que le relèvement serait «très progressif». D’autres considérations seront prises en compte. «Nous allons poursuivre cette idée que quand vous avez commencé un peu plus tôt que les autres, vous pouvez aussi partir un peu plus tôt que les autres», a-t-il précisé, en référence au dispositif «carrières longues» institué par la réforme Fillon de 2003. «Des effets différents sur différentes personnes» En privilégiant cette piste, Woerth va à l’encontre de l’approche des syndicats. (Source AFP) DonJipeZ. Les retraites (ils ont réussi à m'énerver les cons) Je finissais le billet précédent par « faut pas m'prendre pour un âne » qui devrait être un hymne tant on nous prend pour ces charmants animaux ces temps-ci, comme le souligne à juste titre Dagrouik.

Or il est plus que temps maintenant de se réveiller. Dans quelques mois il sera trop tard. J'ai passé le week-end à entendre quelqu'un s'inquiéter de quand la réforme des retraites allait entrer en vigueur, parce que « tu comprends, j'y suis presque là, j'voudrais pas qu'ils me fassent bosser plus à quelques mois près ». Cette discussion je ne sais pas si c'est votre cas, mais elle devient lancinante. Ce week-end j'ai dû réexpliquer d'où venait le régime actuel des retraites. . « retraites, sécu, services publics... ce que nos papis ont construit, ce que notre élite démolit » (extrait de wikipedia) En 1944 (dès la libération) : Vote des femmes, Profit illicite (contre les paradis fiscaux), Emprunt de libération. Vous avez tout bien digéré ? Et voilà, ils ont réussi à m'énerver ! » Jacques Généreux le prouve : la contre-réforme des retraites veut faire trimer le peuple pour payer les cadeaux fiscaux Plume de presse.

« Nous n’avons pas d’autre choix que de travailler plus longtemps parce que, sinon, on ne pourra plus financer le système des retraites. » Attribuez cette phrase comme vous voulez à Nicolas Sarkozy, Xavier Bertrand, Jean-François Copé, Eric Woerth, François Fillon ou n’importe lequel de ces perroquets menteurs : partout, inlassablement, ils répandent cette affirmation, censée représenter l’argument ultime. Pourquoi n’entend-on pas plus Jacques Généreux, le Secrétaire national à l’Economie du Parti de gauche* ? Clair, précis, factuel, il démonte dans une vidéo de Libé labo l’imposture en une minute chrono : « Sachez, juste d’un mot pour mesurer l’ampleur des marges : on nous dit qu’on a aujourd’hui à peu près 32 milliards de déficit, là, maintenant.

Et on a besoin de 45 à 50 milliards d’ici 2020 et peut-être 100/115 milliards à l’horizon 2050. **Politiquement s’entend Soutenez Plume de presse. Retraite : la lutte des classes s'affirme un peu plus. La direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques publie une étude qui enterre l'un des derniers mythes sarkozyens : la défiscalisation des heures supplémentaires n'a servi à rien, sauf peut-être, à quelques entreprises qui ont pu s'exonérer de cotisations sociales.

Sur les retraites, Laurence Parisot clarifie des positions que le gouvernement n'ose assumer d'un bloc. C'est la lutte des classes, qui en douterait ? Heures sup, la réforme inutile Le 1er octobre 2007, l'une des mesures les plus emblématiques de la mandature Sarkozy entrait en vigueur : la défiscalisation (partielle) des heures supplémentaires. On allait enfin pouvoir travailler plus pour gagner plus. Sur le papier, le dispositif semblait imparable : l'absence de cotisations sociales était une aubaine pour les entreprises; la défiscalisation des revenus supplémentaires signifiait du pouvoir d'achat supplémentaire pour les salariés. En septembre 2008, la DARES avait réalisé un premier bilan.

Retraite à 62 ans: le sarkozysme, c'est le retour à Germinal - B. Réforme des retraites 17/06/2010 à 10h39 - mis à jour le 17/06/2010 à 16h25 | vues | réactions Cette « réforme des retraites » illustre, s'il en fallait encore une preuve, que le régime actuel est bel et bien engagé dans un combat idéologique sans merci contre l'héritage républicain né de 1789. Les Français ne sont pas face à un président qui ne leur fait perdre que du temps, comme le pense notre camarade Thomas Legrand de France Inter, non, la réalité est bien pire. Ce pouvoir a une apparence: un quarteron de ministres issus de la télé-réalité. Il a une réalité: un groupe de réactionnaires partisans, ambitieux et fanatiques (non, ça n'est pas l'appel du 18 juin). On sait que les spécialistes de la question n'ont de cesse d'évoquer l'inégalité qu'engendre le système actuel compte tenu de la pénibilité du travail propre à certaines professions.

Cela signifie que l'actuel pouvoir estime que le monde du travail est déconnecté de cette part de l'humanité qui peut jouir de la vie. Zola! Retraites: Fuck "the marché": sortie le 27 mai dans toutes les r. Des fuites autour de l'élastique ont été organisées par l'Elysée dès la semaine dernière, Celles-ci concernent un scénario "dur" au sujet de la réforme des retraites en cours. Elles ont été relayées gratuitement par nos canards préférés. L'Elysée s'est bien entendu empressé de démentir cette information. La fuite ne souffre pourtant d'aucuns doutes possibles puisque les billets de nos quotidiens électroniques préférés sont de véritables orfèvreries (et non des Lefebvreries) en la matière.

Jugez par vous-même cette magnifique exégèse du copié-collé d'un menu à l'autre de nos quotidiens nationaux! Bref, comme nous le constatons, il s'agit d'une retraite avec 43 années cotisées et ceci pas avant 62 ou 63 ans (j'irai donc planter des navets dans mon jardin à partir de 68 ans, si Dieu me prête vie d'ici là, comme dit le dicton). Et comme le constate un retraité aujourd'hui à propos de mon billet du 29 avril: c'est "une réflexion que je partage même si aujourd'hui je ne suis plus concerné".

Les retraitres. Au petit bonheur le bulldozer. Tel est le rythme du gouvernement pour faire rentrer dans la tête du client à bulletin de vote que les jours heureux de la grosse glande socialo-bolchévique sont finis et qu'il n'y a pas d'autres options que de bosser bien au delà des 60 ans. Christophe sur Peuples.net [1] dit 70. Veinard va. Allons plus loin. Au regard de la tronche du marché du travail depuis 30 années, avec nette décrépitude les trois dernières, au regard de ma petite expérience qui dure, n'ayant jamais cumulé plus de deux mois au même poste, de celle de mon entourage balloté de stages en piges obscures, je crains que l'échéance ne soit encore plus éloignée.[2] Le vrai débat à avoir n'est pas sur les retraites de demain mais sur le travail d'aujourd'hui : sa disparition, la dégradation de ses conditions internes, la précarisation devenant son corollaire.

"Le problème des retraites" n'est pas une question d'argent : "Il y en a". Nous en avons parlé ici et là. Naomi Klein en avait parlé. Réforme des retraites : les principales mesures. LE MONDE pour Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Claire Guélaud La réforme des retraites, arbitrée mardi 15 juin par Nicolas Sarkozy, comporte une vingtaine de mesures. Elle prévoit de ramener le système français de retraite, actuellement déficitaire de 32 milliards d'euros, à l'équilibre en 2018. Les mesures permettront de réduire de près de 50 % le déficit en 2018. S'y ajouteront 4 milliards d'euros d'économies supplémentaires réalisées dans la fonction publique et 4,4 milliards de recettes en plus, via la taxation des hauts revenus et des revenus du capital. Le financement des déficits accumulés sera repris au fur et à mesure par la Caisse d'amortissement de la dette sociale (Cades), qui pourra compter sur les ressources du Fonds de réserve des retraites.

Eric Woerth, ministre du travail, a longuement détaillé les mesures proposées par le gouvernement, au cours d'une conférence de presse mercredi matin. Voici les principales mesures arrêtées par le chef de l'Etat : Retraite: la caravane gouvernementale est stoppée au kilomètre 1. Teasing contre-productif sur les retraites « Le teasing, ou l’aguichage, est une technique de vente attirant le spectateur par un message publicitaire en plusieurs étapes.

Dans la première étape, un message court et accrocheur interpelle et invite à voir la suite. La deuxième étape apporte une réponse et incite à la consommation. » Après de longs mois de teasing gouvernemental sur le dossier des retraites, finement distillé dans la presse ainsi que sur la toile, à coup de dizaines de millions d’euros de budget de désinformation, nous touchons maintenant au but (c’est de saison). Ceci-dit, ces bombardements médiatiques de kit-main-libre illégaux de « recul de l’age légal de départ à la retraite : non ce n’est pas sale » sont toujours d’actualité. Il semble désormais que le temps joue contre la réforme, puisque 57 % des Français trouvaient les propositions socialistes préférables à celles du gouvernement à fin mai. Le temps joue aujourd’hui contre cette mauvaise réforme Sources. Retraites : l'autre chiffre (presse nationale.

Vite Dit Les "vite dit" sont tous les contenus des médias français et étrangers qui nous semblent dignes d’être signalés. Si nécessaire, ils feront l'objet d'un traitement approfondi dans nos articles payants. La page des "vite dit" a pour fonction de donner aux non-abonnés une impression des centres d’intérêt du site. La page des "vite dit" est très fréquemment actualisée au cours de la journée. 08h56luRetraites : l'autre chiffre (presse nationale)ParGilles Kleinle 17/06/2010 Le futur retraité noyé sous le flot de commentaires concernant la réforme des retraites ne voit et n'entend qu'un chiffre répété à satiété : 62 ans. Mais il y en a un autre. Comme le soulignent La Tribune et l'analyse des Echos "Couronné par le report de 65 à 67ans de l'âge auquel tout Français, quel que soit son parcours professionnel, pourra prétendre à une retraite à taux plein, l'effort n'a rien à envier à ce qui a été demandé, plus tôt mais sur une plus longue période, aux Allemands.

Abonnez-vous ! Monarchie et mensonges #2 : Les retraites sont sauvées. Peut-être pensais-tu comme ton perspicace président que le football était la "réponse à la crise" ? Patatras ! Ta fière équipe fait ses valises, éliminée au premier tour de Coupe sous les sanglots de Bachelot qui berçaient ton cœur d'une langueur kilotonne. Attristé ? J'ai le remède qu'il te faut : Le Figaro. A la rubrique néocons et propagande, tu trouveras un article euphorisant qui décortique à l'enclume, et à 24 heures d'un mouvement social sur le sujet, les résultats d'un sondage sur les français et les retraites, sobrement intitulé : Retraite : "Les Français acceptent la retraite à 62 ans" Il suffisait de le dire.

Dans une symbiose fusionnelle avec le directeur adjoint d'un institut de sondage jadis dirigé par l'actuelle patronne du Medef, l'article non signé nous confirme (puisque c'est le peuple qui le dit) le bien fondé du projet UMP de réforme[1] des retraites : Ces catégories se montrent les plus sévères vis-à-vis de la réforme. Mais, revenons à nos moutons. Retraites : une réforme de droite. Retraites : Le bal des schizophrènes « Piratage(s) Retraites : la "panique" des fonctionnaires avec trois enfants | Réforme des retraites : contre-argumentaire dans la blogosphère.