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Internet et menace

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La vie unplugged mode d'emploi. Il a osé. Le blogueur Thierry Crouzet, théoricien du réseau et"auteur expert de rien", a débranché. Il s’est confronté à lui-même pour un Dukan d'octets en s'excluant d’internet 6 mois. Ni courriel ni tweet, pas un billet de blog, plus un seul poke sur facebook, rien. Il en a tiré un récit: j’ai débranché où il décrit ses retrouvailles sans scrolling, klout, ni interface avec les siens. En toxico standard du "je" et du réseau, bien que je parte de moins loin que Thierry, il m'a été impossible de lire son aventure intérieure sans la ramener à la mienne. Les premières semaines du sevrage, passant d’une angoisse à l’autre, Thierry touche le fond du problème et donc le début de la solution. . « Je ne peux pas accuser le réseau d’être la cause de mes maux.

Le Net n’est qu’une nouvelle composante de la seconde atmosphère: la non vitale (mais avec peu d'espoir de pouvoir s'en passer un jour donc faisons avec). Certains prétendent que nos cerveaux vont se modifier au fil des années. Vraiment ? Justice vs internet : la création du possible. Toutes tendances confondues, selon l'estimation que j'ai commandé à Opinion of my way (marge d'erreur + ou - 1%) tout laisse à penser que la toile est à 99% anti-monarque.

Seul son royal Fessebouque, dont le récent assaut par le quatrième âge signe l'arrêt de mort, surnage avec ses rafales de commentaires qui en apprennent long sur l'état mental des troupes. Débutera prochainement, toujours selon le canard, un site de réseau social à la sauce meetic tout à sa gloire. Un baba au rhum crèmeux pensé par Christophe Lambert. - "L’acteur ? " - "Non, non le pubard. " - "Aie. " - "Tu l'as dit. Bref, après un google bombing pas vraiment flatteur, Laid créateur du possible semble décidé à déboucher au destop le tout à l'égout de la démocratie qu'est internet (copyright Denis Olivennes, l'homme qui murmure à l'oreille des puissants). L'époque s'annonce rude pour la liberté d'expression. - Il est qualifié d'inénarrable. > Je vous laisse apprécier le poids de la calomnie. Soyons solidaires et vigilants. The dangereux network. Les grandes manoeuvres pour assurer d'ici 2012 un cadre internet digne de ce nom à notre monarchie élective (suivant l'adage "tout ce que je ne veux pas écouter, soit je le nie soit je le fais taire" ) sont entamées.

Est votée mercredi soir à l'assemblée l'article 4 de la LOPPSI 2 autorisant le ministère de l’intérieur à "filtrer" un site internet sans passer par la case judiciaire... Outil inefficace à lutter contre sa "cible", les abus sur pitinenfants et l'escroquerie en ligne[1], mais ouvrant d’intéressantes perspectives pour la fermeture pure et simple des sites contrariant l'autorité. En cas de promulgation de loi liberticide, si l'on ne dispose pas dans l’actualité d'un niqab, d'un rom ou d'une tempête de neige pour faire diversion, il convient de guider le lecteur vers le chemin de la sécurité où il décidera de "lui-même" que la censure, finalement, ça a du bon. Je t'en propose quelques extraits revisités en mode "tu vas parler hein ? Toujours plus jeunes. (La droite ? Le réseau du plus fort.

Mollesse nationale et familles emprisonnées dans leurs 4X4, avec mômes et Cofinogas au milieu d'embouteillages sur la route du Kipositive : Le week-end est le moment idéal pour saturer les ondes de faits-divers et d'anecdotes à haute valeur symbolique ajoutée, vaselinant le passage pour de futures taxes ou lois liberticides. Ces deux derniers jours, j'ai eu à trois reprises l'écho d'une information capitale (sortie d'un autre continent avec même images pour tous) livrée clé en main par une agence de presse : Stupéfiante nouvelle : Les indemnités journalières de la salariée dépendent d'un assureur privé. Zut aucun des trois médias (Europe 1, France2, M6) ne s'attarde sur ce point. Penchons-nous sur cette information dont la redondance et la similarité du traitement radio-tv montre comment l'ancien monde considère Internet : 1 / Accroche qui interpelle : La salariée spoliée. 3 / Conclusion : Internet = Péril personnel.

Vous = Crétins incapables d'agir pour votre bien. La question est : Arditi et la tirade d'anti net. Les Médias traditionnels sont-ils contaminés par internet ? Je plaide coupable. Alors que je suis sur le chemin d'un sommeil réparateur, tenté par un tweet que Guy Birenbaum envoie depuis les coulisses vers 22 heures, je me fade l'énième débat du genre vendredi soir sur France2. Et pas de raison que je garde ça pour moi. Dans la série c'est pas parce que j'ai rien à dire sur internet que je vais fermer ma gueule à la télé, le dernier numéro de "vous aurez le dernier mot" (le premier et tous les autres aussi) de Franz-Olivier Giesbert a frappé un grand coup (dans le vide).

Invité d'honneur (de leçons) : Le comédien Pierre Arditi. L'acteur en connaît un rayon dans la casso-technologie. Au sujet d'internet, il a déjà fait parlé de lui pour avoir participé à la lettre des artistes de gôche envoyée au PS en mai dernier. C'est vrai quoi... flûte enfin ! 23h30. 3 / LES INVITES (configuration souricière standard) : - Les "têtes dans le mur" : - Le penseur qui la joue plus fine que finkie : La classe. Les liaisons dangereuses. A bas les blogueurs ! Après l'apéro qui fait peur aux trop poussièreux pour être honnêtes, voici la nouvelle tentative d’intox législative pour brider la liberté d'expression en ligne : Le projet de loi Masson sur l’anonymat des blogueurs.

Authueil souligne que le sénateur est "habité" mais 2012 approche et ce projet ne dissone pas dans la ritournelle sans imagination d'une majorité présidentielle plus trop populaire, tendant à contraindre tout ce qui la contredit. Selon le projet de loi de JL Masson, le blogueur devrait publier sur son site son identité, son adresse et son numéro de téléphone. Le régime juridique du directeur de la publication lui serait appliqué avec responsabilité pénale identique à celle des pros de l'info (mais pas avec le même budget pour se défendre) etc… C’est la mise à mort théorique de la plupart des blogueurs ayant choisi de s'exprimer sous pseudo pour des raisons professionnelles, souvent justifiées, le bloguage (euh...bloguing) ne nourrissant pas son homme [1]. [2] voir mon [1] La mauvaise réputation des blogueurs. La ripaille graduée. France, mai 2011. Tu es jeune et c'est samedi soir. Tu ne vas quand même pas rester chez toi à te taper le bêtisier de la première compagnie spécial Parti Socialiste ?

Direction le dancing : Le puta's fever sortie RN 16, zone co' d'Olivennes, 2eme à droite après Le bon périmeur (La nouvelle chaine en vogue de destockage de légumes avariés transgéniques). Le Puta's est blindé de monde mais on te laisse rentrer. Certes, tu n'es pas autorisé à y fumer (6 mois de prison avec sursis), d'y dire des gros mots (12 mois fermes), ni boire d'alcool (déportation en camp de fonctionnaires) mais tu es libre d'y consommer quelques godets de Karoutchi lime light ou de Red Bull Morano en te dandinant sur le dance-floor au beat des meilleurs titres proposés par DJ Banel.

Ce soir c'est la démence. Certes, vous autres les jeunes, êtes tous un peu boudinés avec ces tas de pièces jaunes stockées dans vos falsards. Retour sur la piste. Estime-toi heureux. Haut-débile pour tous ! [edito video] Résumons : - Manque d'imagination d'un pouvoir blessé dans son honneur servant, comme à l'habitude et contre le sens de l'histoire, l'intérêt des plus riches (touchant déjà droits d'auteurs, d'édition, de reproduction, des marges colossales et les taxes sur les supports numériques qui font des cd vierges français les plus chers de la planète) . - Après avoir plébiscité l'ADSL et être complice du marketing des providers vantant depuis 10 ans le téléchargement illimité pour vendre du forfait*, le pouvoir auto-criminalise l'internaute qui devra prouver son innocence. - Le débat d'un autre âge cache d'autres modes de rémunération bien plus rentables pour les artistes mais bien moins juteux pour les majors. - Notons également la volonté du lobby de décrédibiliser la "licence globale" pourtant effective partout ailleurs : A la tv, à la radio, sur Canal +, dans les concerts, dans les boîtes de nuit... - Enfin, voyons l'espoir derrière la bêtise et le bâton des baltringues.

Vieille garde et Hadopi. Notre comité de rédaction limité à moi-même a quelques précisions à apporter concernant la lettre ouverte des artistes de Gôche au Parti Socialiste publiée hier dans le Monde : Résumé de la lettre : La baronnie du microcosme artistique parisien, moyenne d'âge : 71.8 ans, est mécontente que le parti socialiste ait retardé le vote de la loi "Création et Internet" par d'odieux moyens démocratiques, en abusant de l'absentéisme chronique des députés de droite (probablement occupés à faire avancer le débat public sur les plateaux télés à base de, eux aussi, "Si ça va mal, c'est la faute aux socialistes"). Elle le lui signifie, en toute humilité, dans une lettre au style lyrique allant jusqu'à pendre à témoin Héraclite (dont on se souvient du célèbre discours sur le mont Olympie en -492 où il appelait à la lapidation des adeptes du p2p).

Remarque 1 : J’ai beau chercher dans la liste des 1000 artistes les plus téléchargés illégalement, je n’ai pas trouvé Maxime Le Forestier. Hadopi n'a pas fini de les tuer. Nostalgie. 9 ans déjà, et une galaxie spatio-temporelle technologique depuis : Je découvrais Napster à Maisons-Alfort chez un copain qui était à la pointe de la technologie avec sa connexion 128k. Je me souviens encore du premier titre que j'ai téléchargé : Thank U d’Alanis Morrissette et de ce sentiment grisant récompensant 35 minutes d'attente, à l’écoute de la chanson au format mp3, d’entrer, ce jour pluvieux de février, dans une nouvelle dimension de la consommation musicale. En avant la musique. Les mois qui suivirent furent, pèle-mêle, le réceptacle sur CD (à l'époque l'espace disque coûtait bonbon) de l’intégrale de Funkadelic, de Maceo, du « Spirit of the Boogie » de Kool and the gang (à ce jour toujours pas édité en CD) de multiples ajouts à ma collection de bandes originales de films grâce à des types encore plus fans que moi à l'autre bout du monde.

Nous n’étions pas des pirates mais des passionnés de musique. Le pirate est l’ennemi de l’artiste, pas les fans de musique. A bas les blogueurs. Le réseau du plus fort. The dangereux network. Guerre et presse.