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Immobilier 2010

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Une famille ça compte énormément. Ces derniers se lassèrent vite de la vie à Pondichery.

Une famille ça compte énormément

Depuis deux ans, renouant à la souche de cet esprit colonial précocement abandonné, caricatures incarnées d'un reportage d'M6 sur la réussite des français à l'étranger, ils y régnaient en nababs blasés dans ce palais loué une poignée d'euros et leur laissant largement de quoi disposer d'un petit personnel local mensuellement à peine plus coûteux qu'un paquet de biscottes sans sel à l'Intersection Market de Manosque. Parce que l'Inde ce serait mieux s'il n'y avait pas tous ces indiens, parce que les rhumatismes s’accumulant, il leur faudrait un environnement un peu plus bienveillant pour leurs vieilles années[2] et puisque, l'air de rien, la crise entrainait l'an passé une baisse des prix dans l'arrière-pays, avantageuse pour celui disposant d'un petit pactole sans dette : le couple de dentistes bientôt septuagénaire s'y réinstallait en mars dernier.

"- Alors voila Pierre. Surexcité, Pierre en oubliait la sauterie domestique du soir. La bulle immobilière revient ? Depuis quelques jours souffle un vent de folie immobilière dans les médias.

La bulle immobilière revient ?

C'est "la reprise de l'immobilier", les prix s'envolent à nouveau, + 3.8% sur le trimestre en île de France. Et le reste du pays suivrait. "C'est le moment d'acheter" dit le notaire. Comment dire... Moi si un notaire, cerise à 7% sur la pièce montée, saveur banane, du bonneteau des blousés (composé pour mémoire de l'escroc banquier, de son parasite l'agent immobilier et de son indispensable farce le blousé) me répète sur toutes les chaînes que c'est le moment d'acheter : je me méfie.

En version décodée : Il y a eu méchante baisse des transactions et donc des prix en 2008 et 2009. Elle est visible à Paris, le cas me préoccupant, au fil d'une balade en son centre. . - Les pancartes "A vendre" sont remplacées par "A été vendu par". - Les investissements étrangers de type "pied à terre". Froid comme la pierre. Les flocons "paralysent" la France.

Froid comme la pierre

Couverture blanche immaculée vers 20h recouvrant les dossiers qui tachent et les infos qui fâchent. 17 minutes mercredi au JT du service public, avec duplex satellite devant la tour Eiffel à 250 mètres du studio (au bas mot 2000 euros la minute) pour te dire le temps qu'il fait. En France, on n'a pas de soleil l'hiver, mais on des journalistes d'investigation pour approfondir les causes et les conséquences de ce scandale. Décembre, c'est également la saison télévisée du clodo qui crève[1] avec sa cohorte de portraits de sans-logis refusant l'aumône de notre hébergement d'urgence. Quel scandale, ils veulent nous gâcher noël ou quoi ? Mercredi soir, dans cette même parade télévisée de l'analyse pertinente et de la question décapante[2]: LA JOURNALISTE au SANS-TOIT par -10°. - Vous avez froid ? Tu vois... Aucun rapport. Tellement pas. Encore 22 ans à payer, faut que ça continue à grimper. Mais n'allons pas blasphémer contre tes croyances.

(clique pour agrandir) PTZ+ PTDR HLM DTC ! Flavienne, 28 ans in "Recherche maison ou appartement", M6, Reservoir prod.

PTZ+ PTDR HLM DTC !

Après un été de magazines aux couvertures aussi variées que : "Immobilier, c'est reparti", "Spécial Immo : où sont les bonnes affaires! ", "L'immo, le point ville par ville", "Mon coming-out : je suis immo" suivi d'une rentrée télévisée avec pas moins de six numéros à la suite de "Recherche maison ou appartement" sur la 6, où il fut rationnellement expliqué, sur fond de Lady Gaga, qu'il convient aux jeunes rêveurs sans thunes de se soumettre aux prix irrationnels des vieux vendeurs, puis, d'un week-end consacré au sujet dans les journaux télévisées du service public : il y avait inévitablement de la grosse annonce financiaro-immobilière dans l'air.

Le PTZ+, ratiboisant les aides à l'accession à la propriété existantes, cible les primos-accédants (synonyme : gogos gobant tout de go l'idéologie des gagnants), ceux dont le dossier a encore du mal à passer auprès des banques pour cause de pas d'argent. Le reportage ?