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French Rigueur

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LA DETTE PUBLIQUE… OU LE PARTAGE DU BUTIN ?, par Jean-Luc D. Billet invité. Suivi d’une conclusion. Les recettes de l’État français exprimées en pourcentage du produit intérieur brut (Cliquer sur le graphique pour l’agrandir) La dette… toujours la dette. Partout, nous entendons le même discours transformant la dette publique en épée de Damoclès dont le fil tranchant et menaçant justifierait une nécessaire et irrémissible rigueur devant laquelle le bon peuple serait prié de s’agenouiller et de s’offrir en sacrifice sur l’autel du Dieu Marché.

Comment ne pas être dubitatif devant la généralisation d’un discours relayé jusqu’à la nausée par nos élites politiques et repris en un chœur assez peu dissonant par une majorité des médias ? Intox ou réalité ? Propagande ou vérité ? Bien sûr, la dette existe, elle est réelle, mais qu’en est-il de sa cause ? Alors de quoi s’agit-il ? Édifiant n’est-ce pas ? Le graphique suivant vous donnera une idée plus précise de ceux qui bénéficient de cette réduction des prélèvements fiscaux : Conclusion : 12/01/2011 à 02:22. François Fillon annonce 45 milliards de réduction des dépenses p. Comprimer plus pour mieux serrer la ceinture de tous… · RADICAL. L’unanimité des mesures prises en Europe pour restreindre les dépenses publiques, pour afficher un contrôle des dépenses de l’Etat, pour chercher de nouvelles recettes dans les poches des salariés est d’un pathétique jamais vu dans l’incapacité volontaire à remettre en cause un système qui marche sur la tête.

Tous les gouvernements se muent dans une volonté farouche qui consiste à rassurer les marchés financiers, alors qu’ils sont pourtant à la base de ce qui les ont conduit à prendre des mesures impopulaires et à réduire leur liberté d’action en matière de dépenses publiques utiles. Comment peut-on être aveuglé à ce point par son propre bourreau sauf à développer un syndrome de Stockholm mortifère pour les peuples qui élisent ces complices des dérives financières des détenteurs de capitaux. Un pôle public bancaire enverrait pourtant un signe fort aux marchés financiers, une sorte de fin de la récré pour spéculateurs avides de vénalité. Que faudra-t-il pour qu’elle lâche définitivement ? Pour sortir de la crise l’Europe institutionnalise la décroissan.

Mardi, 29 Juin 2010 12:59 Rigueur budgétaire + Gel des salaires + Augmentation des impôts = ? Par cette équation, les gouvernements européens espèrent sortir de "la crise". Mais le résultat est déjà connu : C'est une "décroissance institutionnalisée". «Nous devons apprendre à faire mieux avec moins» martelait Nicolas Hulot en introduction de son "Pacte écologique" publié à la veille des élections présidentielles de 2007. Mais c’est le "Travailler plus pour gagner plus" (sous-entendu produire plus et consommer plus) de Nicolas Sarkozy qui l’a emporté.

Un an plus tard, dès 2008, la crise financière puis économique a mis un coup d’arrêt aux prétentions populistes d’un slogan qui n’a pas résisté à la dure réalité. Par l’effet conjugué d’une concurrence acharnée avec les pays émergents et d’une amplification des délocalisations vers ces mêmes pays, les Européens dans leur ensemble travaillent moins et, en conséquence, gagnent moins. Comment pourrait-il en être autrement ? Certainement pas ! Economie US, un avant-goût de ce qui attend la France ? Flickr - Beth Rankin - cc La situation des États Unis est très instructive de ce qui va nous arriver assez rapidement.

Les États-Unis sont passés de l’état de superpuissance qui domine le monde à pratiquement l’état d’un pays du tiers-monde. Du moins pour la majorité des Américains, car, ce pays demeure encore le pays qui possède le plus de milliardaires. La France n’est d’ailleurs pas mal placée sur ce point non plus. En revanche pour tous les autres, c’est l’hécatombe. Le massacre des classes moyennes. Le pays au cours des 20 dernières années a massacré ses classes moyennes. Ce n’est pas forcement la faute d’Obama bien sûr, mais disons qu’il n’a pas fait grand-chose pour limiter la tendance. Le mythe de la flexibilité et du self-made-man versus la réalité du chômage Le résultat est là : l’Amérique, si sure d’elle et du dynamisme de son marché du travail, découvre après la crise que cela fait presque vingt ans que ce n’est plus le cas.

Un retour en arrière n’est pas possible Du même auteur. La rigueur : Cet obscur objet du désir. Ça tombe bien, ce sont mes initiales préférées. Initions-nous à "cette France en retrait par rapport à ses partenaires" ce qui, vous en conviendrez, empêche tout plaisir. D'entrée de texte, prenant exemple sur le plan de 80 milliards d'économie adopté par l'émoustillante Allemagne, un pays où, en guise de préliminaires, "rappelons que les agents publics n'ont pas le droit de grève et sont pour 60% d'entre eux, employés sous contrat de droit privé", la directrice du think thank libéral Ifrap (fort) rage de notre réluctance nationale à entrer de plein pied dans la rigueur assumée, à coups de mandales dans la fonction publique et de planche à clous dans les aides sociales.

L'auteur apprécie toutefois la qualité de certains gels (gel des dépenses de l'état sur trois ans et des dotations aux collectivités locales). Tout bon désir est teinté de peur, comme celle fondamentale de "perdre la notation triple AAA à cause des dettes publiques". Pas touche au pognon des grands. T'as moins envie hein ? Rigueur: les 23 milliards de recettes fiscales gâchées par Sarkozy depuis 2007. La reprise est fragile, les comptes publics sont plombés, et Sarkozy tient à la protection fiscale de son coeur électoral.

Bref, la rentrée économique, et donc sociale, du gouvernement s'annonce périlleuse. La petite réunion médiatique de Brégançon devait donner le tempo général: rien ne sert de manifester, l'heure est grave, la crise n'est pas encore derrière nous. On oublierait presque que Nicolas Sarkozy, depuis ses premières mesures fiscales de l'été 2007, a gâché quelques 23 milliards d'euros. Croissance faible... Le déficit budgétaire de la France est prévu entre 8 et 9% du PIB en 2010. Sarkozy s'est fixé comme objectif de le réduire à 6% l'an prochain. Il y a un an déjà, tous les observateurs prévoyaient une croissance française fragile. Lors de la publication des chiffres de la croissance au second trimestre, Christine Lagarde s'est quand même empressée de s'en féliciter. Nicolas Sarkozy s'accroche aux symboles. Heures supplémentaires : 7,2 milliards depuis 2007.

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