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Ete 2011 - ca pue

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Union européenne : sur leur bateau ivre, ils sont devenus fous ! Incroyable ! Au lendemain de la nuit du 26 octobre où, dans un capharnaüm indescriptible, des dirigeants européens au bord de la crise de nerfs ont “négocié” ce qu’ils ne pouvaient en réalité que subir, c’est l’euphorie qui s’est emparée des marchés ! Les places boursières ont explosé : CAC40 à +6,28% avec des banques surfant sur des sommets (BNP +16,92%, Crédit Agricole +21,96%, Société générale +22,54%) ;les dirigeants de l’Union européenne (UE) s’engouffrent dans la brèche pour tenter de s’auto-glorifier du “résultat” ;le président Obama salue l’accord “important” conclu à Bruxelles. Une euphorie malsaine Or que s’est-il “négocié” la nuit précédente ? Rien d’autre qu’un enfumage de première : 1000 milliards d’euros pour le FESF, c’est la moitié du PIB français, 4,5 fois le PIB grec ! Plongée dans l’irrationnel Car ce qui interroge le plus aujourd’hui, c’est bien cette plongée brutale dans le délire irrationnel le plus total.

Au cinéma, leur sort dépendrait des caprices du scénariste. Crise financière: Ce que Sarkozy a dit en 2008, ce qui a été fait depuis. 25 septembre 2008. Quelques semaines après l’éclatement de la crise financière aux Etats-Unis et en Europe, Nicolas Sarkozy prononce un discours à Toulon, dans lequel il détaille ses principales mesures pour que la France sorte de la crise.

Réglementation des marchés financiers, gouvernance européenne, hausse des impôts… Presque trois ans après et alors qu’une nouvelle crise boursière se profile, où en sont ses dispositions? 20minutes fait le point… «L’autorégulation pour régler tous les problèmes, c’est fini. Le laissez-faire, c’est fini. Le marché qui a toujours raison, c’est fini.» En septembre 2008, Nicolas Sarkozy se montre ferme. En juin 2010, rebelote : Nicolas Sarkozy et Angela Merkel demandent à la Commission européenne «d’accélérer» ses travaux pour un «encadrement renforcé» des marchés. Août 2011, les marchés dévissent et montrent qu’ils peuvent encore n’en faire qu’à leur tête. En juillet 2009, toujours pas de loi pour encadrer la rémunération des patrons. Et après? Qui peut, qui doit et comment arrêter la crise économique qui arrive derrière le krach boursier ? La gauche le peut. Si elle s’unit et « attaque » les spéculateurs au lieu de les « rassurer » comme le fait la droite sarkozyste.

Il faut menacer, enquêter, combattre et ne pas se laisser faire par les financiers. Il y a eux et nous. La finance contre le peuple. Au niveau de la France comme au niveau de l’Europe, c’est le même problème, mais il y a les mêmes solutions possibles. Car tout ce qu’a fait le fantoche Sarkozy, c’est d’aller depuis des années dans le sens des « marchés » des « bourses », des « banques », des « spéculateurs » des riches et grandes fortunes françaises et européennes. Ça fait deux ans que Sarkozy nous dit que « la crise est finie » et, vu les cadeaux qu’il a multipliés aux fauteurs de crise, vu la façon dont il pille nos droits sociaux pour les livrer à la finance, vu la façon dont s’enrichissent, contre nous, ses amis du Fouquet’s, il n’est pas surprenant que ça empire. Les banquiers, les financiers nous pillent : Stop ! Il n’y a pas de fatalité à cette crise. 1. 2.

"Allô, bonjour... Je voudrais donner de l'argent à l'Etat" (1/2) Pour réduire la dette publique, les citoyens peuvent donner de l’argent à l’Etat. Mais l’Etat ne le sait pas. Enquête en deux parties. La petite musique du standard téléphonique du ministère de l’Economie et des Finances s’interrompt enfin. Une voix de femme. « Allô ? – Bonjour ! La standardiste se tait, je m’y attendais. . « Pourquoi vous voulez faire ça ? Finalement, elle ne dit rien. . « Bonjour ! « Vous souhaitez donner beaucoup ? Les deux premiers numéros sont ceux de messageries indiquant les dates limites de déclarations d’impôts. . « Bonjour ! Nouveau silence. . « Allô ? Je sens bien que de l’autre côté, il est agacé. . « Je voudrais donner de l’argent à l’Etat...– Je vous dis que ce n’est pas possible. » Silence. « Vous souhaitez donner beaucoup ?

Il n’a pas l’air de vouloir poursuivre la conversation mais j’insiste. « J’ai lu que ça l’était.– Non ! Aux Etats-Unis, ça existe Il a raccroché. . « Ce n’est pas mon genre. Il soupire vraiment fort puis il me met en attente. . « Oui ? « Madame ? Art. Je suis un enfant de la dette. - Euro destruction/Makusram via Flickr License by - Je suis né en 1985 et je n'ai connu aucun budget en équilibre. La dernière fois que l'Etat français a voté et exécuté un budget équilibré remonte à 1974 et personne ne m'en avait jamais parlé avant que Standard & Poor's se charge de ma formation économique accélérée.

J'avais 7 ans quand le Traité de Maastricht a été signé en 1992, instituant des critères de convergence dont la limitation du déficit à 3% du PIB. La France ne respectera pas ses engagements en 1993, 1994, 1995, 1996, 1997, 2002, 2003, 2004, 2009, 2010 et 2011. Publicité Les méchants, c'était Bruxelles Les 3% de Maastricht étaient «recommandés» à la France, mais au nom d'un certain art de vivre, je comprenais qu'il fallait parfois savoir s'affranchir des règles. Épisodiquement, des rabats-joie venus de la droite libérale rappelaient les vertus d'une stricte discipline budgétaire. DSK fait tourner le Béluga Je n'en veux à personne Je suis un enfant de la dette. Vincent Glad. Conjoncture : Les sept clés de la crise. Placements, croissance, impôts… les secousses financières mettent en œuvre des mécanismes complexes et ont des répercussions très larges. 1.

Avec quel argent la BCE rachète-t-elle la dette des États ? Lorsqu'elle était intervenue pour financer la Grèce, le Portugal et l'Irlande, la BCE avait acheté environ 12% de leur dette, soit 74 milliards d'euros. La dette espagnole et italienne dépassant les 2300 milliards d'euros, en racheter 12% signifie mettre plus de 240 milliards d'euros sur la table. » La BCE essaie en vain d'être le pompier de la zone euro 2. Rien ! » INFOGRAPHIE - Qui détient les dettes d'État ? 3. «L'objectif intangible, c'est de ramener le déficit public à 4,6 % du PIB fin 2012, quel que soit le niveau de croissance !» 4. En onze séances, le CAC 40 a dévissé de plus de 18 %. » Pourquoi la menace de la récession refait surface 5. C'est la bonne nouvelle de ces perturbations économiques. 6. En France, le cadre légal est très protecteur pour le client particulier. 7.

Crise de la dette: «Une nouvelle récession se dessine, pour les mêmes raisons que celle de 2008» La crise boursière de ces derniers jours rappelle la dégringolade de septembre 2008. Selon vous, sommes-nous en train de vivre un nouveau krach? Risque-t-on de vivre une nouvelle période de récession semblable à celle qui a suivi la faillite de Lehman Brothers? Il n’y a pas eu deux crises successives, mais une seule, qui continue. C’est un même processus que l’on n’est pas parvenu à arrêter et qui se manifeste d’une manière différente. Il y a eu un premier mouvement en 2007-2008 puis un deuxième aujourd’hui qui s’inscrit dans son sillage. Aujourd’hui, une nouvelle récession se dessine, elle est presque arrivée aux Etats-Unis qui représentent entre 1/4 et 1/3 de l’économie mondiale, mais elle s’explique largement par les mêmes raisons que celle de 2008. Quelles sont ses causes? Quelles mesures devraient-être prises? Le crédit est devenu la forme essentielle de remplacement d’un véritable accès à la richesse.

Pensez-vous qu’une réforme d’une telle ampleur soit possible? Le blog de Paul Jorion. Le commencement de la fin. Pareilles aux images aériennes du front de tsunami avançant inexorablement vers une côte japonaise dont le sort est scellé, le déploiement de la crise financière depuis trois ans donne une impression d’irrésistible fatalité, avec en prime cette sorte d’incrédulité un peu stupide de dirigeants qui croient encore pouvoir tout sauver quand tout est déjà compromis.

Un choc de la magnitude de la crise dite « des subprime », crise dont on ne redira jamais assez qu’elle a été celle de la finance privée, était voué à produire, via le canal du crédit, une récession dont les conséquences sur les finances publiques s’annonçaient désastreuses. Plus encore impliquées dans la détention de titres souverains qu’elles ne l’ont été dans les titres privés hypothécaires, un choc massif dans l’un puis l’autre compartiment menace de mettre à bas tout le système des institutions financières.

Quand les agences font de la politique Les Etats-Unis à leur tour dans la lessiveuse Le chaos cognitif de la finance. Conjoncture : Qui détient les dettes d'État. INFOGRAPHIE - Le marché de la dette est une véritable toile qui relie tous les pays entre eux. Ces liens se chiffrent en milliards de dollars. Et au centre règnent Wall Street, la City de Londres et Pékin. Précisions : • Seuls les flux les plus importants ont été retranscrits pour des raisons de lisibilité. La Banque des règlements internationaux (BRI) ne donne pas le détail des dettes détenues par les banques de certains pays comme la Belgique, le Mexique ou les Pays-Bas. • Le «montant total de la dette publique détenue à l'étranger», tiré des bases de données de la BRI, correspond aux dettes détenues par les banques étrangères des 24 pays pour lesquels l'institution internationale donne le détail des créances internationales.

L'exemple des États-Unis est éclairant. . • Le pourcentage (50%) de la dette détenue par les États-Unis est issu d'une estimation de la banque Natixis. » La dette américaine dépasse 100% du PIB » La zone euro peine à rassurer les marchés. Angie Maggie Merkel va-t-elle finir par exaspérer les Grecs ? Angela Merkel va-t-elle finir par énerver les Grecs ? En effet, les médias Français n’en parlent pas beaucoup, mais il y’a des soucis de taille qui se préparent dans l’UE. Des attaques verbales contre des peuples, et le retour de factures qui datent de 1945… Il y a quelques semaines, Angela Merkel considérait qu’ils étaient fainéants et prenaient trop de congés ou partaient à la retraite trop tôt.

Ceux-ci sont déjà prévenus qu’ils allaient perdre de la souveraineté. Et que de toutes façons ils s’étaient augmentés de trop… selon Junker président de l’euro-group. «Il faudrait que dans des pays comme la Grèce, l’Espagne, le Portugal, on ne parte pas à la retraite plus tôt qu’en Allemagne, que tous fassent un peu les mêmes efforts, c’est important» (..) Discours, proche de celui de Sarkozy, mais là avec opposition directe de peuples les uns contre les autres. Les grecs n’ont que 5 jours chômés obligatoires dans l’année et quelques autres facultatifs. La crise grecque au-delà de la mythologie. La crise de la dette grecque exacerbe les ressentiments entre les nations européennes. Pourtant, le combat des Grecs contre les intérêts économiques privés nous concerne tous. Je n’ai jamais été à la fois aussi désespéré d’avoir à expliquer cela, et aussi plein d’espoir que les gens comprennent ce simple fait : les mouvements de protestation en Grèce vous concernent tous, directement.

Ce qui est en train de se passer à Athènes en ce moment, c’est la résistance contre une invasion à peu près aussi brutale que celle de la Pologne en 1939. Les envahisseurs portent certes des costards au lieu des uniformes, et sont équipés d’ordinateurs portables plutôt que de fusils, mais ne nous trompons pas : l’attaque contre notre souveraineté est tout aussi violente et profonde. Les intérêts de fortunes privées sont en train de dicter la politique à adopter par notre nation souveraine, qui est expressément et directement contre l’intérêt national. L’ignorer, c’est ignorer le danger. Combat universel. « Si on se réfère à l’économie réelle, la zone euro n’a pas de problèmes » - Crise de la dette. La dette grecque pourrait être mécaniquement réduite de 40% selon l’économiste et député vert allemand Gerhard Schick. Encore faut-il que les bonnes mesures soient prises...

Le député, membre de la Commission des finances du Bundestag, est très critique envers les fausses solutions prônées par Nicolas Sarkozy et Angela Merkel, comme envers ceux qui appellent à sortir de l’euro. Entretien. Photo : Dan Simpson Basta ! : Que pensez-vous des plans de sauvetage proposés par l’Union européenne face à la crise de la dette qui s’étend désormais à l’Italie ? Gerhard Schick : Ce qui arrive avec l’Italie, et ce qui continue à se passer en Grèce, démontre avec force que les solutions envisagées jusque-là par les leaders européens ont conduit à une aggravation de la situation. Quelles seraient les mesures collectives à mettre en œuvre ? Trois principales mesures doivent être prises au plus vite. En Allemagne, notre expérience des banques contrôlées par les Länder (les régions) est négative.

LA FAILLITE INELUCTABLE DES ETATS, par Charles Sannat. Billet invité Le philosophe allemand Arthur Schopenhauer a dit un jour que « toute vérité franchit trois étapes. D’abord, elle est ridiculisée. Ensuite, elle subit une forte opposition. Puis, elle est considérée comme ayant toujours été une évidence ». Souvenez-vous, nous sommes en janvier 2007. Certitude illustrée par l’expression du « Fly to quality » c’est-à-dire la fuite vers la « qualité ». Nous étions dans la première étape décrite par Schopenhauer. Puis est venue la grande crise de 2008. La croissance ne soigne pas la crise Malgré ces 2.9% (qu’il faut bien retenir !) Partons maintenant au royaume de la perfide albion. Voilà un beau débat. Alors le Premier Ministre conservateur explore la seule piste laissant théoriquement encore un peu d’espoir… celle de la rigueur. Fortes dettes + récession = insolvabilité Est-ce bien ou mal ? La réponse à cet instant est claire et sans appel. Oui mais regardez. Dès lors deux constats.

La « rilance » le dernier espoir de l’humanité ? « L’Amérique est une bulle spéculative! » Pierre Larrouturou : Après la Grèce, les Etats-Unis ? Ben Bernanke n’en dort plus la nuit. Il a beau retourner le problème dans tous les sens, le Président de la Banque centrale des Etats-Unis ne voit pas comment son pays peut éviter la récession. Le PIB n’a augmenté que de 63 milliards au premier trimestre 2011 alors que la dette publique a augmenté de 380 Mds en trois mois.

Aucun média n’a mis en parallèle ces deux chiffres (heureusement ! Car cela aurait peut-être provoqué la panique des marchés et des consommateurs) mais c’est le rôle d’un banquier que de regarder parfois le rendement de ses investissements. Ce rendement est catastrophique : il faut 380 Mds de dette nouvelle pour obtenir 63 Mds de PIB supplémentaire. La première économie mondiale est comparable à une voiture, qui a besoin d’un litre d’huile tous les 300 mètres. Hélas, l’autre moteur de la croissance mondiale risque de caler, lui aussi : en Chine, la bulle immobilière commence à se dégonfler. Bernanke n’en dort plus la nuit. Que faut-il faire ? La peste ou le choléra ?