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Les "indignados" font la Révolution immobilière. Les Indignés du 15-M et d’autres organisations sociales sont mobilisés pour bloquer les expulsions des victimes du krack immobilier.

Les "indignados" font la Révolution immobilière

Ils demandent un épurement total des dettes en échange des logements. Le Mouvement du 15-M et la "Plateforme des Affectés par l’Hypothèque" (PAH) se mobilisent pour bloquer les expulsions. Partout en Espagne, ils appliquent la même stratégie : des dizaines de personnes se rassemblent devant l’immeuble dont doit être délogé une famille, interdisant ainsi l’entrée dans le bâtiment de la commission judiciaire chargée de notifier la procédure d’expulsion exercée à la demande de la banque créancière.

Rien qu'en Navarre, selon le Diario de Navarra, une douzaine d’expulsions, ont ainsi été suspendues repoussées -mais pas annulées- depuis que le mouvement du 15-M a décidé de faire des saisies immobilières un de ses nouveaux combats. Victimes de l'ex-boom immobilier Selon le quotidien El País, les expulsions de logement ont été multipliées par trois en trois ans. Flash Eco : L'indien Tata lance la maison à 720 $ Le groupe industriel indien Tata, qui avait lancé il y a deux ans la voiture la moins chère du monde, la Nano, va bientôt proposer une maison en kit à... 720 dollars.

Le groupe Tata compte lancer sa maison Nano à monter en une semaine d'ici six à huit mois sur le marché national, a indiqué à des journalistes le chef du projet, Sumitesh Das. La maison-kit de 20 mètres carrés sera proposée au prix de 32.000 roupies (720 USD, 509 Euros) et fournie avec portes, fenêtres et toit. Les murs intérieurs seront recouverts soit de jute soit de fibre de coco. La maison Nano a été testée dans l'Etat du Bengale occidental et sera disponible également dans une version de 30 m2 avec des options supplémentaires: panneaux solaires, véranda.

Tata espère vendre ses maisons à des particuliers mais aussi à des gouvernements d'Etats qui tentent de résoudre les problèmes de logements de millions d'indiens sans toit ou dans la misère. Villes fantomes chinoises et bulle immobiliere. Photos satellite Google et reportages à l'appui, de nombreux médias évoquent, le problème de quartiers et de villes nouvelles entières qui ne réussissent pas à attirer de habitants, tout en évoquant une bulle immobilière et la surévaluation des biens immobiliers dans certaines grandes villes.

villes fantomes chinoises et bulle immobiliere

Les chiffres varient, mais la bulle immobilière est bien là. Le Quotidien du Peuple parlait le 6 juillet 2010 d'une étude de la State Grid Corporation of China (compagnie d'électricité) sur 660 villes estimant à 65,4 millions le nombre d'habitations n'affichant aucune consommation électrique pendant plus de 6 mois. Des constructions neuves qui permettraient de loger près de 200 millions de Chinois selon le même article. Un article du Daily Mail de décembre 2010 cite le cas de quartiers neufs mais inhabités de la ville de Bayannaoer, image Google à l'appui (ci-dessus) : un hotel de ville, lui aussi neuf mais vide et un projet soutenu par la banque mondiale. Les superriches pleurent aussi. Célébrités et nantis ont désormais un point commun avec des centaines de milliers d’Américains des classes moyennes et inférieures : la banque s’apprête à saisir leur domicile.

Les superriches pleurent aussi

Le nombre de saisies de maisons sur lesquelles pèsent des hypothèques de 5 millions de dollars ou plus devrait être en nette augmentation cette année, selon une étude RealtyTrac pour The Wall Street Journal. < br /> La première semaine du mois d’avril, un manoir de style Tudor du quartier de Bel Air, à Los Angeles, appartenant à l’acteur Nicolas Cage, a été mis aux enchères après saisie et finalement attribué à l’organisme prêteur.

Mercredi 7 avril, Richard Fuscone, un ancien dirigeant de Wall Street, s’est déclaré en faillite personnelle, ce qui lui a permis d’éviter la vente aux enchères de sa propriété de 6 hectares à Westchester, dans l’Etat de New York. Ce phénomène ne se limite pas à New York ou à Los Angeles. Dans sa déclaration de faillite, M. C.W.