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Compromis. Les raisons, nous les connaissons toutes : un enchaînement rapide de crises, bancaire, financière, monétaire, économique, qui plongent les Etats en quasi-banqueroute, dans le marasme et la récession. Il y a fort à parier que beaucoup de chefs d’entreprise aujourd’hui en grande difficulté ou de chômeurs n’ont jamais boursicoté. Et ne sont donc en rien responsables ou coupables de ce qui leur tombe sur la tête. Cette injustice, proprement révoltante, s’impose comme le sujet politique explosif de ces prochaines années : les partis de gouvernement ne savent pas s’en saisir ; les populistes s’en repaissent ; les élections débouchent sur d’introuvables configurations. En attendant, dans la panade, il faut travailler à sauver le travail. Ou ce qu’il en reste. Nicolas DEMORAND. Les « experts » : haro sur le social. Depuis que nous sommes plongés dans une crise financière, les experts économiques et politiques se bousculent sur les plateaux de télévision pour asséner leurs certitudes sur la situation économique de la France.

Certains se sont faits une spécialité, cultivant le catastrophisme, dramatisant à l’excès, annonçant quasiment la fin des temps, eux qui n’avaient rien vu, rien dit, rien fait, malgré quelques signes avant-coureurs. Plus la situation est grave, plus le discours ultralibéral espère pouvoir gagner du terrain. Sans vergogne, car les excès du libéralisme sont la cause essentielle des malheurs des temps : effet de la crise des subprimes aux USA, placements toxiques, spéculations tous azimuts des banques que les Etats durent renflouer (1), système de financement de la dette publique.

C dans l’air sur France 5 : le repaire des experts Ghislaine Ottenheimer, rédactrice en chef de Challenges (magazine allié au Nouvel Observateur) est également une habituée de cette émission. Yves Faucoup.

Lenglet

Journalisme couché. Pujadas. Joffrin. Le debat sur les retraites n'aura pas lieu. Hessel face aux icônes de la France moisie. Stéphane Hessel au Plateau des Glières dans le film de Gilles Perret Walter, retour en résistance L’arête Hessel ne passe pas. Ils s’en étranglent, ils en bavent, ils piaillent sur tous les plateaux leur indignation du succès d’Indignez-vous. Trop, à vrai dire, pour que ce vertueux concert d’indignation n’ait pas été orchestré. Ils et elle: Eric Zemmour, Luc Ferry, Ivan Rioufol, Claude Askolovitch, les causeurs(1) Elisabeth Lévy et Luc Rosenzweig, Philippe Bilger… Un éventail assez disparate, qu’unit (à l’exception d’Askolovitch) un tropisme très à droite. Qu’y a-t-il donc dans ce petit opuscule pour susciter leurs glapissements indignés?

Mais, là, j’ai dit un gros mot. Or, celui qui démonte la réalité d’une politique de droite, et les raisons de s’en indigner n’est pas un obscur gauchiste ou le porte-parole d’un parti, mais un Juste, un homme au parcours incontestable et remarquable. L’ennui, c’est que pour mener la contre offensive, il faut un peu de talent. Qu’il continue, surtout. La presse dans la cour de l’Élysée. Pour trinquer, rédacteurs en chef et vedettes de la presse se sont retrouvés à l'Élysée, où Nicolas Sarkozy recevait ce mardi soir les journalistes pour ses vœux aux médias. Entre courtisans à peine masqués, pâtisseries et éclat de joie pour la vente des avions de combat Dassault, le rendez-vous a viré à la belle comédie humaine Que nous avons suivie de l'intérieur.

“Je me suis bien amusée !” Sous les tentures, dorures et colonnades de la République, une journaliste introduite évalue la performance présidentielle. Dans la même salle que son interview multidiffusée de dimanche, Nicolas Sarkozy vient de recevoir 400 convives encartés “PRESSE” ce mardi 31 janvier 2012 au soir. Une réception fort chaleureuse, voire intimiste, en forme de reconquête des coeurs d’encre. Bonjour veaux, vaches, cochons, couvés !

À 16h35, le jour est déjà tombé sur la rue du Faubourg Saint Honoré, que barre la police. Au-dessus de la foule des retrouvailles et discussions, des iPhone flashent le décorum. Pour faire voter «Sarko», Eric Brunet plagie l'Elysée. (Capture d'écran - Pourquoi Sarko va gagner - Eric Brunet) Du même auteur Eric Brunet est convaincu de la réélection de Nicolas Sarkozy. Il le clame cinq jours sur sept, à 13 heures sur RMC, lors du show d'opinion intitulé « Carrément Brunet ». Il l'écrit aussi, dans un livre sobrement titré Pourquoi Sarko va gagner. Les reportages attestent de l'impopularité du chef de l'Etat ? Les sondages indiquent un rapport de force défavorable, si l'élection avait lieu aujourd'hui ? Ce faisant, l'ancien journaliste se flatte de prendre le contre-pied de la « corporation journalistique », peuplée « d'ignorants, d'aveugles» et de « militants de gauche», avec laquelle il a rompu pour travailler dans la communication d'entreprise.

(Extrait du site de l'Elysée) « La France a connu en 2010 sa huitième année consécutive d'amélioration de la courbe de la délinquance, mesurée selon la même méthodologie depuis plusieurs décennies. (Extrait du site de l'Elysée) Toutes ces phrases sont pompées texto. Éric Brunet : journaliste, attaché de presse ou clown triste ? Reprenons. De droite ? Le parcours initial d’Éric Brunet (dont nous informe suffisamment l’article qui lui est consacré sur Wikipédia) est assez banal (allers et retours entre le secteur public et les médias privés, au gré des opportunités de carrière). Un parcours qui lui fait rapidement côtoyer des animateurs-producteurs (Stéphane Simon, Thierry Ardisson, Guillaume Durand...) auprès desquels il apprend les rudiments du bavardage audiovisuel. Débarrassé de ses complexes par la mélopée sarkozyste, il rejoint en 2009 le comité d’honneur de l’UNI et publie en 2010 Dans la tête d’un réac. [1]. Au sommet de son art, le journaliste se grise : « Être de droite, en littérature comme en politique, c’est avoir le goût du panache.

Et ne pas craindre de revendiquer sa singularité, ce qui passe souvent par l’affirmation de valeurs somme toute très accessibles : l’homme de droite préfère le mérite à la répartition ; il est moins cartésien que pascalien ; il aspire à la transcendance. Journaliste ? Défense des riches. On ne va pas s'apitoyer sur le sort de la famille Peugeot, elle n'est pas dans le besoin. Les insinuations que portent contre elle certains membres du gouvernement, et notamment l'accusation de dissimulation et de manquement au patriotisme, sont toutefois trop graves pour qu'on les laisse passer sans réagir, ne serait-ce qu'au nom de la présomption d'innocence, mais également pour ce que l'on sait des rapports entretenus avec l'honneur par cette famille tout au long de son histoire. Nous n'avons ni la prétention ni la compétence nécessaires à juger de la qualité de la gestion de l'entreprise par ses héritiers, à plus forte raison dans l'ignorance où, à l'heure qu'il est, chacun se trouve des termes exacts de la crise qui la secoue.

Et nous sommes comme tout le monde conscient et soucieux des conséquences sociales dramatiques que provoque cette crise. Stigmatisation Pour ce qui est de l'intelligence, l'erreur est élémentaire. Qui sont-ils ? Après tout qui sont-ils ? Bernard-Henri Lévy, le faire-savoir français. L’affaire «Botul» pointe les dérives d’un système qui n’a rien à voir avec la philosophie. Depuis plus de trente ans, la France dispose d’une sorte de chevalier blanc. Un «penseur» multicartes qui s’élance sur tous les fronts de l’indignation, de la Bosnie au Pakistan en passant par le Bangladesh. Bernard-Henri Lévy, puisqu’il s’agit de lui, le reconnaît volontiers: l’actualité sociale locale n’est pas vraiment sa tasse de thé. C’est pourtant à domicile que le compagnon d’Arielle Dombasle s’est fait péter une mine dans les pieds.

Las, c’est Botul qui est «sans vie et sans corps», puisqu’il s’agit d’un personnage fictif créé par le journaliste Frédéric Pagès. Des «erreurs grossières» Les réactions à cette incroyable bévue ont été aussi disproportionnées que le matraquage médiatique saluant la sortie des nouveaux ouvrages – il y en a deux – du «philosophe». Yann Moix, l’allié fidèle Le plus surprenant pour un observateur étranger, c’est le soutien dont jouit BHL dans les médias parisiens.

Le cumul des mandats dans les médias fausse t-il le débat ? AssLOLjournalism, Mougeotte, un journaliste qui le vaut mal. PAF 50 ans ! Avez-vous pris le temps de vous demander quel âge a votre animateur préféré ?... La télévision et - a fortiori - la radio écrasent le temps qui passe... et malgré les mercatos de nos animateurs, nous retrouvons toujours un peu les même partout... Quel âge a Marc-Olivier Fogiel qui est dans le PAF depuis plus de 15 ans ? Yves Calvi ? Christophe Barbier ? Arthur ? Michel Denisot ? J'ai sélectionné 60 personnalités en fonction de leur bruit médiatique sur la toile et dans les médias plus traditionnels. Le résultat est sans appel, le PAF a 50 ans !... Vous pouvez agrandir l'image en cliquant dessus Qu'est-ce que cela m'inspire : D'abord 50 ans n'est plus un âge très jeune et le décalage entre ceux qui consomment la télévision (très jeune et vieux...) risque de se poursuivre.

Ensuite, les femmes - en moins grand nombre - sont beaucoup plus jeunes que les messieurs, mais la question se pose de savoir si elles sont là aussi pour leur jeunesse eu egard au petit nombre présent au-delà de 50 ans. Le Monde ? oublie ? un document WikiLeaks sur? les m?dias fran?ais. - Acrimed | Action Critique M?dias. Coïncidence ? Le lendemain de la publication de l’article qui suit, le Monde mettait en ligne un article intitulé « WikiLeaks : la presse française vue par l’ambassade des Etats-Unis », également disponible dans la version papier du quotidien.

(Acrimed, le 15 décembre, 17h). Depuis le 28 novembre, le journal Le Monde publie chaque jour un ou plusieurs articles traitant des « révélations » du site fondé par Julian Assange. Le quotidien du soir est l’un des partenaires de WikiLeaks, aux côtés du Guardian, du New York Times, d’El Pais et du Spiegel. La tempête politico-médiatique déclenchée par la publication des documents WikiLeaks semble donner raison, a posteriori, au Monde, notamment contre tous ceux qui ont tenté d’affirmer, malgré les évidences, que les télégrammes révélés par WikiLeaks « ne nous apprenaient rien ».

Il s’avère néanmoins que Le Monde a « oublié » un câble adressé au secrétariat d’État états-unien par l’ambassade des États-Unis à Paris. . « 17. Julien Salingue 17. 18. 19.

Zemmour

Elisabeth Levy a fondu une bièle. Robert Menard. Giesbert. Aphatie. ELKB. Christophe Barbier.