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Economie 2010

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General Motors, d'un siècle à l'autre. Je trainais alors dans une Californie d’abondance, celle de l'interminable vallée de banlieues pavillonnaires où s’étalait en maisons clonées ce qui me paraissait alors la quintessence de l’épanouissement humain : la classe moyenne idéale, avec ses deux voitures dans le garage et ses chaînes câblées, peuplant relaxée, de barbecues en matchs de foot, les productions Spielberg de mon enfance.[1] Je mettrai plusieurs années et plusieurs visites dans l'autre Amérique pour saisir que : 1 / les États-Unis, c’est aussi grand et contradictoire que le concept de classe moyenne. 2 / si tu peux y entreprendre sans frein et rapidement, il n’y a également aucune fin à ta chute encore plus expéditive. 3 / Que consommer est relativement aisé quand tu "prévois" de régler en différé. 4 / Qu'une existence passée à la rembourser dans le stress, est un projet de vie tout pourri. 6 / Que l'Amérique, c'est pété de pauvres et que l'esclavagisme n'y pas disparu, il s'est juste sophistiqué[2] Faisons court (si,si).

[video] Partage du travail, revenu de vie : vers le big-bang éco. En ces temps de pessimisme général, voici deux visions filmées de pistes économiques pour une sortie de crise "vers le haut" émanant de deux personnages croisés récemment... Opposées, complémentaires, radicales, utopiques ? Elles ont ce point commun de sortir du prisme des analyses classiques. 1 / Pierre Larrouturou et la réduction du temps de travail.

Pour le définir, citons l'économiste aux killer-graphiques lors de la conférence sur la crise à laquelle j'assistais le 13 février : "La France est encore le seul pays où un a un petit bonhomme qui, en période de chômage, nous dit qu'il faut travailler plus. " Il cite l'exemple du Kurzarbeit allemand : En 2009 de l'autre côté du Rhin, la récession de -5% a été deux fois plus importante qu'en France, et pourtant il n'y a "que" 220.000 chômeurs de plus alors que chez nous sur la même période de 18 mois nous en sommes à +800.000 chômeurs. "Si nous avions fait la même chose, nous aurions 600.000 chômeurs de moins. Part.1 : La création monétaire.

[video] Le revenu universel (selon Corinne Morel-Darleux) Evoqué sur ce blog à la rubrique pistes et alternatives : le revenu universel (ou dividende universel ou revenu de base) serait une somme versée à chaque individu, sans critères d'éligibilité, chaque mois, de sa naissance à sa mort. L'idée fut développée en son temps par André Gorz. Les modalités et les calculs divergent suivant les approches [1]. Je m'y intéresse sur la base d'un constat simple : 1 / Pénurie organisée ou modernisation permettant de plus en plus souvent de s'en affranchir : le travail se raréfie depuis 30 ans. Dans le même temps a été distillée l'idée proprement stupide que celui ne travaillant pas (enfin... celui hors du salariat) est un bon à rien, un inactif donc un nuisible. 2 / Parallèlement, les richesses s'accumulent pour une poignée d'individus (qui, et vous allez voir c'est ironique, le plus souvent ne travaillent pas.

Comme si le manque, la culpabilité, la soumission des uns alimentaient l’opulence décomplexée des autres, fortifiant au passage leur moral(e)). Stiglitz, la crise et les bulles. Le controversé Joseph Stiglitz, prix Nobel d’économie en 2001, ancien conseiller de Bill Clinton (1995-1997) était à Paris pour la promo de son nouveau livre : « le triomphe de la cupidité ». Il participait samedi dernier à une conférence en deux parties sur la crise « comment éviter la rechute ?

» et « comment faire naître une nouvelle société ? ». Deux parties n'en faisant par défaut qu'une seule, tous les intervenants [1] s'accordant sur le fait que si nous poursuivons le modèle de l’ancienne société, inévitablement, celle-ci rechutera.C'est même bien parti pour. Stiglitz redoute une pénible sortie de crise via une croissance molle à la japonaise, avec chômage massif, pour des années.

Voici un extrait de son intervention d'une heure au sujet d'un thème qui a longtemps occupé les billets de ce blog : La bulle immobilière ! Ou comment, via une cascade de bulles, faire la jonction entre le passé et ce qui nous attend : La BCE appelant aujourd'hui les états à réduire leur dette! Crimes et délits du banquier. "La banque de détail a représenté près de 65% du Produit Net Bancaire total des banques françaises. " C'est sur ce constat, qui devrait faire prendre conscience au client que c'est lui le patron, que débute le dernier rapport de l'UFC-Que Choisir sur l'explosion des frais bancaires dont le client est le dindon.

Un rapport qui donne envie de faire du pâté de banquier à la machette : Abus de la fragilité financière des clients, arnaques sur tarifs opaques, création de produits délirants, frais de découvert dépassant le taux d'usure et au mépris de la loi... Comme dirait notre monarque : il faut en finir avec cette racaille qui prospère en faisant ses petits business en marge du droit et en toute impunité. Nous avons à faire a un réseau de délinquants de grande envergure bien implanté dans nos villes et nos villages. 1 / les classiques de l'escroquerie : - Création de "packages" prétendument "indispensables" : +25% pour le client. 3 / Petites violences et faits-divers...

Oui. La révolution et les banques ? Cycee me demande de rebondir sur une vidéo d'Eric Cantona où l'ancien joueur de Manchester explique qu'une révolution simple, pacifique et efficace passerait par la vidange massive, par les particuliers, de leurs comptes en banque. Je me suissouventexprimésur le sujet : mes petites expériences personnelles[1] au fil du temps avec diverses banques (avec plus ou moins d'argent sur le compte) me confortent dans le rejet que j'ai de ces institutions voulues incontournables.

Méfiance renforcée à la lumière des deux dernières années d'un chaos économique (loin d'être fini) provoqué par les dérives, au minimum indécentes, de ces établissements ne passant jamais pas la case "responsables". Ne plus avoir d'argent sur son compte ? Ceux-là ont pour leur consommation courante, intérêt à faire jouer l'alternative, le réseau, les relations, les courses en commun, la culture, l'échange de services et les opportunités à proximité pour s'extraire au maximum du joug bancaire. Donc oui. On les appelle banquiers. Ils n'épargneront personne. - Donc l’ennemi c’est la banque ? Mets-toi bien ça dans la tête, rien ne les arrêtera : si nécessaire pour leur profit, elles te posteront des prospectus t'expliquant comment tu être un vrai winner si tu sautes par la fenêtre.

Regarde ce que j’ai reçu le matin du "sauvetage" : (avec un tract pareil pour ton auto-entreprise, tu finirais probablement en taule pour incitation à la pédophilie.) - Donc l'ennemi ce sont les états au service des banques ? C'est convenu : le politique a baissé son froc face à la finance. . (2010 l'année du cash. . - Bon d'accord on la connait la chanson... mais L'Europe là-dedans ?

Cette union a tué l'Europe : Niant les peuples, les cultures, les langues, en imaginant que la monnaie commune et le rêve américain unique suffiraient à cadencer réalités et ambitions sous le signe d'une croissance sans fin. Résultat des bourses : - Une super Allemagne qui fait payer au reste de l'Europe son attitude depuis un demi-siècle. - La vache, c'est quoi alors la prochaine étape ? Récréer les conditions du K.O économique. L'équipe de "E = aime Fric" vous livre son enquête exclusive au cœur des secrets de fabrication de ceux qui vont faire de votre vie un "paradis fiscal'....

En ce début de printemps 2010 règne un stress positif au TINA, centre européen de recherche scientifique "There Is No Alternative". Nous pénétrons dans le sanctuaire de l'avidité fondamentale. Ici, depuis quarante ans, les experts en sciences de l'accumulation et de l'exploitation des masses réfléchissent aux diverses possibilités d'enrichissement : Casino boursier, défiscalisations, produits dérivés, spéculations sauvages, ventes à découvert et prix de transfert... Grâce au CIP (Centrifugeuse Idéologique de Populace), nos chercheurs sont à l'aube d'une révolution scientifique d'envergure continentale appelée "choc d'austérité". "- C’est un défi social européen des plus complexes. Dans la salle de contrôle, les banquiers retiennent leur souffle. "- Il aura fallu deux générations de propagande intensive mais la patience paye !

" Le premier jour du reste de l'Europe. Une traductrice grecque interviewée hier sur France Inter résumait ainsi la situation : « il y a les riches qui ont tout, et les pauvres à qui l’on demande tout. " Du côté d'Athènes, on doit se sentir réconforté ce matin de faire partie de cette union européenne née et agonisant sous le signe unique du pognon : - Hausse de la TVA à 23%. - Hausse de 10% des taxes sur l'alcool, les cigarettes et de l'essence. - Deux mois de salaires en moins pour les fonctionnaires et l'ensemble des retraités. - Allongement de la durée de cotisations à 40 annuités contre 37 d'ici 2015 - Instauration d'un âge minimum de départ à la retraite, à 60 ans - Recul de cinq ans, à 65 ans, de l'âge légal de départ en retraite pour les femmes, d'ici 2013 - Réduction des investissements publics - Réduction des dépenses de fonctionnement de l'état.

Le plan prévoit également des mesures pour renforcer la flexibilité du marché du travail, faciliter les licenciements et ouvrir à la concurrence une série de professions protégées.