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Ecole

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À quoi sert un étudiant en arts plastiques ? Octobre 14th, 2012 Posted in Études, Mauvaise humeur La situation de l’Université Paris 8, comme sans doute celle de bien d’autres, est devenue un peu désagréable pour les enseignants, pour le personnel administratif et pour les étudiants. Ma salle de cours me convient tout à fait et est un peu plus grande que cette photographie ne le laisse penser, mais je me demande malgré tout comment je vais pouvoir y faire tenir 45 étudiants.

Chaque personne dégage 100 watts et consomme, en deux heures et demie, près de 100 grammes d’oxygène. Le coûteux logiciel Apogée, passablement inadapté, a fait perdre beaucoup de souplesse à l’organisation générale des diplômes et sa mise en place kafkaïenne est la cause directe d’arrêts-maladie et de départs en retraite anticipée. Les frais de fonctionnement des universités, mal évalués au moment de leur autonomisation, ne baissent pas et cela se ressent, l’entretien des bâtiments, et notamment des sanitaires, n’est pas idéal.

Revenons à nos étudiants en art. À qui profitent les dépenses éducatives ? L’éducation a été un des thèmes de la campagne présidentielle de 2012 mais des questions cruciales ont été ignorées. Par exemple, celle-ci : les dépenses publiques d’éducation, celles de l’État et des collectivités locales, plus de 100 milliards d’euros par an, bénéficient-elles de façon égale à tous les jeunes ou davantage à certains ? Progressivement, le premier budget de la nation se répartit-il de façon plus égalitaire ou plus inégalitaire ? Pour répondre à ces questions, il faut connaître, sur une période suffisamment longue, les différences de durée des études entre élèves et étudiants, sachant qu’une année d’étude supplémentaire est un investissement globalement rentable pour l’individu concerné mais aussi un coût pour la collectivité.

Les différences de durée des études sont connues en calculant, à partir des taux de scolarisation par âge publiés chaque année par le ministère de l’Education nationale, l’âge de sortie du système éducatif selon le décile. La fermeture de classes n'est que la partie visible de l'iceberg - Société. France : Les élèves français ont moins de profs que leurs voisins. La France arrive en bas d'un classement des pays de l'OCDE pour son taux d'encadrement des élèves du primaire et du supérieur. Les collèges et lycées s'en sortent mieux. «Les suppressions de postes dans l'Education nationale n'obéissent pas à la démographie ni à la nécessité de réduire un budget qui serait surdimensionné mais à une volonté idéologique de casser l'Ecole publique, en la dénigrant et en supprimant ses moyens de fonctionnement». La réaction de la FCPE, première fédération de parents d'élèves, ne s'est pas fait attendre, après la parution d'une note du Conseil d'analyse stratégique (CAS) selon laquelle la France a l'un des plus faibles taux d'encadrement des élèves de l'OCDE.

Le taux d'encadrement rapporte le nombre d'enseignants au nombre d'élèves dont ils ont la charge. En cause principalement, les taux bas en primaire et dans le supérieur. Moins de moyens » DOCUMENT - La note de synthèse «Tendance de l'emploi public : où en est-on ?» » Read this story in English. L’école condamnée à produire du capital humain» Suppressions de postes, résultats des élèves en baisse, enseignants désorientés… L’éducation sera l’un des sujets de la campagne présidentielle et la Nouvelle Ecole capitaliste - le livre de Christian Laval (1), Francis Vergne, Pierre Clément et Guy Dreux - tombe à point pour le nourrir.

Les auteurs, enseignants et chercheurs, analysent les transformations en profondeur entraînées par le néolibéralisme dans le système éducatif. Christian Laval, professeur de sociologie à l’université Paris-Ouest-Nanterre-La Défense, revient sur les mécanismes ayant conduit à une redéfinition des missions de l’école au service de l’entreprise et plaide pour un renouvellement de la pensée sociologique. Vous décrivez une «nouvelle école capitaliste» soumise à la concurrence, gérée comme le privé et au service de l’économie : est-elle née sous Sarkozy ? Non, ce serait une grande erreur de le croire. Oui, c’en sont des aspects majeurs. Le concept d’employabilité est au cœur de vos critiques : pourquoi ? Primaires, collèges, lycées. J'ai reçu hier la lettre de Hollande pour l'éducation. C'est la rentrée. On parle de l'école, comme chaque année, une fois par an. Ensuite, on râle quand il y a des grèves, mais on explique surtout pas pourquoi.

J'ai lu, chez Eric, la lettre d'Aubry, sur l'éducation. J'ai lu, chez l'Hérétique, quelques explications des idées de Montebourg, sur l'éducation. J'ai écouté Ségolène Royal, à l'Université d’Été du PS, à la Rochelle, sur l'éducation. Ce sera déjà pas mal, pour un début. La lettre sur l'éducation de François Hollande, c'est du blabla creux. Deux choses un peu accessoires, un peu à côté, mais deux choses susceptibles de faire la une de l'Express ou du Nouvel Obs. L'éducation a besoin de quelqu'un qui prend les choses en main. Martine Aubry propose des choses concrètes. Ségolène Royal, elle aussi propose quelques petites choses : là encore, rien de mirobolant, mais des idées à prendre.

Bref...Des idées à prendre un peu partout, mais des mesures de surface. Après les recrutements d'enseignants à pôle emploi, voilà le recrutement sur Le bon coin ! - Le Parti de Gauche : écologie, socialisme, république. On savait que la rentrée scolaire se déroulait dans de scandaleuses conditions pour les personnels et pour nombre d’élèves malgré l’engagement sans faille de leurs enseignant-e-s. On découvre avec stupéfaction que dorénavant, les chefs d’établissements en sont réduits à faire la manche sur les sites de petites annonces pour boucher les trous de leurs emplois du temps !

Ainsi, le collège de Roquebleue en Ile et Vilaine a déposé une annonce sur le site "Le bon coin" pour recruter un professeur de mathématiques qui assurerait 4h par semaine. Honte à tous ceux qui, par leurs coupes sombres dans l’éducation nationale, ont destabilisé l’institution au point de ne plus recruter suffisamment d’enseignants qualifiés et formés pour assurer les cours. Honte à tous ceux, qui à coup d’autonomie, transforment malgré eux les chefs d’établissements en proviseurs-managers.

Honte à ceux qui prennent le risque de mettre un enseignant non formé devant les élèves. Ca suffit ! Rose renie son éducation. 47 personnes renvoient leurs Palmes académiques. Quarante-sept personnes décorées des Palmes académiques, principale distinction de l'Education nationale, ont décidé de les renvoyer, en lançant "L'appel des 47" contre la politique éducative du gouvernement dans l'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo de mercredi. Le ministre de l'Education, Luc Chatel, a estimé mercredi que la décision prise par 47 personnes de renvoyer leurs Palmes académiques en guise de protestation contre la politique actuelle n'était "pas très digne", dénonçant une "instrumentalisation à des fins partisanes".

"Les Palmes académiques sont un ordre très ancien (...) et qui a été créé pour valoriser, reconnaître l'engagement de nos concitoyens vis-à-vis de leur école et reconnaître les services rendus à l'enseignement", a déclaré Luc Chatel, à la sortie d'un conseil des ministres d'une durée particulièrement longue (près d'1h45). "Ca n'est donc pas un signal de soutien vis-à-vis d'une politique éducative.

C'est absurde. (Source AFP) Politique de destruction et de communication. La semaine dernière, je faisais un billet pour montrer, chiffres à l’appui, que la fonction publique française n’avait pas spécialement plus de personnel que celle des autres pays de l’OCDE. Un peu après, les chiffres actualisés tombaient : la France a le plus faible taux d’encadrement d’élèves dans les écoles. Elmone revient dessus aujourd’hui. « La France arrive en bas d'un classement des pays de l'OCDE pour son taux d'encadrement des élèves du primaire et du supérieur. Les collèges et lycées s'en sortent mieux. » Et encore. Le fait que le Gouvernement s’entête dans les baisses d’effectifs montre le côté ubuesque de cette politique qui aboutit surtout à une gestion calamiteuse et à une casse de l’Education Nationale.

Je crois qu’il n’y a plus rien à démontrer et il faudrait que les médias fassent leur boulot. Mais non ! Pourtant l’OCDE a 34 membres. Cela dit, les médias tirent aussi sur Michelle Alliot-Marie bien embourbée dans ses affaires. L'école française est-elle en train de changer de modèle? Suppression des allocations familiales et… des Réseau d’aides spécialisées aux élèves en difficulté : le cynisme écoeurant du gouvernement. « Le décret qui permet d’appliquer la loi visant à lutter contre l’absentéisme scolaire en suspendant les allocations familiales est paru dimanche au Journal officiel, annonce La dépêche. «En cas d’absentéisme scolaire, au moins quatre demi-journées sur un mois, le directeur de l’organisme débiteur de prestations familiales est tenu de suspendre, sur demande de l’inspecteur d’académie, le versement de la part des allocations familiales dues au titre de l’enfant», stipule t-il. Dans un communiqué commun, le Ministre de l’Éducation nationale (Luc Chatel, NdA) et la ministre des Solidarités Roselyne Bachelot soulignent que la publication du décret «montre l’engagement continu du gouvernement pour favoriser la responsabilité des parents d’élèves et leur implication dans la scolarité de leur enfant».

Selon eux, la suspension des allocations familiales constitue «l’ultime recours» dans le dispositif de lutte contre l’absentéisme scolaire. Soutenez ce blog ! Le prochain challenge - Seb Musset's Posterous. La fin de l'école gratuite et efficace. En juillet dernier, nous avons dit au revoir à trois collègues, dans mon collège : le premier, enseignant de mathématiques avait obtenu du rectorat un congé de formation pour passer l'agrégation. La seconde, professeur d'allemand avait eu une mutation. Une professeur d'anglais, enfin, n'était là que provisoirement, pour boucher un trou (ce qu'on appelle BMP : bloc de moyen provisoire).

Ces trois départs étaient prévus. Même l'amicale des personnels avait eu le temps de préparer avec amour des petits cadeaux, de les emballer, de leur mettre un joli petit kiki rose... Et pourtant, en septembre, deux longs mois plus tard, l'éducation nationale n'a pas prévu de remplacement. Des élèves sont donc sans prof de maths, d'anglais ou d'allemand. Dans le quartier où j'enseigne, les écoles maternelles sont pleines : 32, 33 élèves en grande section...Plus moyen d'inscrire un bambin.

Cette année, des professeurs stagiaires ont été mis devant des classes sans formation, pour 18 heures par semaine. Apprendre à éviter les couteaux. Forcément, je pourrais facilement m'offusquer des dernières déclarations de Luc Chatel. Vous pensez bien : des formations pour que les professeurs apprennent à gérer les situations de crise, par exemple...Ce sera quoi ? Genre cours de karaté, de self-défense ? Travail sur les réflexes histoire de savoir éviter les couteaux, comme au cirque ? Cerise sur le gâteau : ce ne seront que les "nouveaux" enseignants qui seront formés à cela. Autre exemple : les "élèves particulièrement perturbateurs pourront être sortis de la classe" et "placés dans des structures adaptées, aussi longtemps que nécessaire", a affirmé Luc Chatel.

C'est déjà un peu le cas. Autre morceau de bravoure : les "parents qui n'assument pas leurs responsabilités" pourront voir leurs allocations familiales suspendues, a ajouté le ministre, en souhaitant que cette mesure -déjà possible- soit "plus facilement effective". Bonne idée : on punit les parents. Alors non. Et je reviendrai quand même sur le pire. L'ascenseur social est définitivement en panne - Dom la ménagère. Dernièrement, un palmarès des lycées était paru parmi tant d'autres sur L'Express, classant les lycées français selon trois critères de sélection : taux de réussite au bac, capacité à faire progresser les élèves, et lycées sélectifs ou accompagnateurs, à savoir capacité à permettre à ses élèves de réussir dans leur propre établissement.

Comme chaque fois que ce genre de palmarès paraît, comme pour celui des hôpitaux et leur qualité de soins, on se jette dessus pour voir si le lycée dans lequel on a fait ses études est dedans, si celui que fréquentent ou devront fréquenter nos enfants est dedans ou pas. Car même si la carte scolaire n'est soit-disant plus, il faut bien être honnête, les meilleurs établissements sont très demandés et cela passe dans beaucoup de cas par cooptation, réseau, et connaissances pour obtenir une si désirée place dans le lycée de son cœur (ou plutôt de sa raison). Chose que ne peut faire le collège du même nom, dont les effectifs sont fonction du lieu d'habitation. Modeste proposition pour empêcher les enfants des pauvres d’être. Chacun constate aujourd’hui combien l’idéalisme de l’école pour tous a atteint ses limites. Malgré la scolarisation de masse, les enfants des pauvres demeurent ce qu’ils ont toujours été : laids, stupides, violents, indociles et donc dangereux.

Des études officielles ont dévoilé les piètres performances scolaires des élèves issus des milieux indigents que caractérisent l’oisiveté, la décomposition familiale et l’absence d’autorité. En outre, l’Education Nationale, dont le coût est inversement proportionnel à l’efficacité, mine notre économie déjà affaiblie par la crise. Assumant les frais d’inscription de sa progéniture dans d’honnêtes établissements privés, l’élite étouffe sous une fiscalité oppressive au profit d’incurables assistés. Il est temps de briser les tabous, d’abolir la censure du politiquement correct et de mettre en place des réformes courageuses, indispensable au redressement des finances publiques. Mais ces calculs d’épicier n’ont qu’un effet médiocre.