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DSK Bim Bam

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DSK, le bêtisier. L'affaire Strauss-Kahn, leçon de démocratie. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Jacques Follorou Atteinte aux droits de l'homme", "mise à mort médiatique", "traitement injuste", "mise en scène judiciaire honteuse" : les griefs contre le sort réservé à Dominique Strauss-Kahn formulés par les élites intellectuelles, politiques et économiques françaises, dans des cercles privés comme publics, ont traversé les clivages partisans. Ce concert d'indignations dépasse en effet le seul cadre des amis et des fidèles de l'ancien directeur général du Fonds monétaire international (FMI) et candidat potentiel à la primaire socialiste pour l'élection présidentielle de 2012 en France. Même les Français, par le biais des sondages, partagent l'incrédulité des classes dirigeantes en évoquant "la brutalité des images" et "une manipulation".

Cette sidération est pourtant proprement française. Mais la première injustice du système judiciaire américain ne réside pas dans ce traitement, qui est tout à fait ordinaire aux Etats-Unis. Follorou@lemonde.fr. L'étrange omerta des médias sur le cas DSK. Le choc des images, et le mal à l'estomac. DSK toujours... On peut trouver ignoble le crime (c'en est un) dont il est accusé.

Et s'il est vraiment coupable, socialiste ou pas, homme de gauche ou pas, seul capable de vaincre Sarkozy ou pas, il paiera. Et ça sera très bien. Pour autant, j'avoue ne pas réussir à être indifférent à l'image de cet homme dans le box des accusés... Et n'en déplaise à certains donneurs de leçons, penser cela ne signifie pas l'excuser, ou lui pardonner, ou accepter le crime dont il est accusé.

Après, comme disait Nicolas dans un billet très humain, il y a des jours où il est préférable de couper Twitter et le net. Non, j'ai aussi coupé Twitter aujourd'hui, et les blogs d'une manière générale. C'est une drôle de période. Assister en direct à la mort publique de quelqu'un, et entendre tous les commentaires autour, ben ça me donne décidément bien mal au bide... Mieux vaut couper tout, la télé et Internet : on reviendra demain... Cauchemar, le retour.