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Dette des etats 2011

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Grèce : le FMI pour un SMIC à 680 euros. Être salarié en Grèce pourrait bientôt rimer avec misère.

Grèce : le FMI pour un SMIC à 680 euros

Une mission menée par la Troïka : (Commission européenne, Banque Centrale Européenne et Fonds Monétaire International ) exhorte en effet Athènes à abaisser le salaire minimum à 680 euros par mois, au lieu de 751 euros. Soit moitié moins du salaire minimum français … C’est en effet la contrepartie imposée par les trois institutions (BCE / FMI / UE ) pour que la Grèce puisse bénéficier des fonds de l’Union européenne. Relégant visiblement l’application du droit du travail … aux calendes grecs, la troïka exige également l’abolition des conventions collectives et la facilitation des licenciements.

Pourtant Athènes était prête à faire des concessions : l’exécutif grec avait en effet émis une proposition de loi visant à geler les salaires du secteur privé pour trois ans. Les retraites ont quant à elles déjà été réduites de 15 % et l’âge de la retraite repoussé de 60 ans à 65 ans. Mesures jugées insuffisantes par BCE / FMI / UE réunis. Que se passerait-il si la France annulait sa dette ? Chaque fois que vous abordez le sujet tabou d’une annulation unilatérale de la dette de votre pays, vous déclenchez le même torrent d’imprécations : « Malheureux, la France serait mise au ban des nations, plus personne ne voudrait commercer avec elle, ni lui prêter un fifrelin… » Eh bien pas sûr, et je vous le démontre illico.

Que se passerait-il si la France annulait sa dette ?

Un nouvel ordre monétaire D’abord, posons bien le problème : si la France prenait une telle décision radicale (mais salvatrice comme on va le voir), il lui faudrait se recréer en même temps un nouvel ordre monétaire à elle, avec une nouvelle monnaie à elle, émise par sa banque centrale à elle (la Banque de France en l’occurrence). Déjà, plus d’échéances à honorer, plus de comptes à rendre à la Banque centrale européenne (ce repaire de mafiosi).

Ensuite, l’initiative française ne serait guère originale et pourrait s’appuyer sur les exemples argentins ou islandais. Le profil commerçant Ben justement, mes damoiseaux(selles), c’est tout ce qui fait sa force. Partie jouable. La Haine de la France. Le terreau fertile de la France faible...

La Haine de la France

Comment se diffuse une idéologie ? Par les classes dominantes de la société, détentrices de capital intellectuel ou financier. Plus précisément par les individus ayant droit à la parole et accès à une certaine visibilité de masse, les grands patrons, sondagiers, journalistes, experts, politiques et professeurs : les « faiseurs d'opinion ». Or de tout bord qu'ils soient, et pour divers motifs idéologiques, ces détenteurs de capital ont en grande majorité intégré la disparition prochaine et souhaitable de la puissance française passée, orgueilleuse et sanguinaire. La tendance au dénigrement a toujours existé, certes mais elle est majoritaire depuis les années 80 ; solidement assise sur 4 puissants mythes que voici : -La faiblesse maladive de notre économie C'est une idée profondément ancrée dans les esprits depuis longtemps déjà ; la peur panique d'être mis au ban, de rater le train du progrès et de la modernité.

L'attaque est imminente Il faut tenir. Le sens de la rigueur est dans son dépassement. Le sens de la rigueur est dans son dépassement Contre le discours dominant sur la dette publique Point de vue | par Geneviève Azam, Etienne Balibar, Thomas Coutrot, Dominique Méda, Yves Sintome Il y a deux manières de raconter ce qui se passe en Europe. Selon le storytelling dominant, nous avons trop dépensé . Ce scénario semble aussi évident que l’air que nous respirons.

Si les déficits et la dette ont flambé, ce n’est pas du fait d’une envolée des dépenses, mais à cause d’une réduction des recettes. Deux narrations aussi contradictoires de l’histoire de la dette publique déterminent deux réponses antagoniques. En outre, la réforme fiscale, qui permet de réduire le déficit courant, n’épongera pas la dette : les intérêts versés en 2011 aux rentiers – ceux-là mêmes qui ont bénéficié des baisses d’impôts – se montent à 50 milliards d’euros, avant même la prochaine perte du triple A et de probables hausses des taux exigées par les marchés. Etienne Balibar , philosophe ; Évaluez ceci : i.

Automne 2011

Ete 2011 - ca pue.