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Crise grecque 2010

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Crise grecque : l’Europe dans une impasse. D’un côté, le Figaro annonce que l’Union Européenne a trouvé un accord sur l’aide à la Grèce. De l’autre, le Monde affirme qu’Angela Merkel s’est opposé à un sauvetage rapide. En fait, on constate une grande confusion au sein des instances européennes comme médiatiques... Non, la Grèce n’est pas en faillite ! J’ai cru m’étrangler en entendant Jean-Michel Apathie avant-hier au Grand Journal. Le chroniqueur de Canal Plus affirmait avec son assurance coutumière que la Grèce était en situation de faillite et que plus aucun investisseur ne souhaitait lui prêter d’argent. S’en suivait son numéro habituel sur les dépenses publiques et la dette.

Car, comme je l’expliquais mercredi, la Grèce est encore loin d’être en situation de faillite. Il y a moins d’un mois, la Grèce voulait placer 8 milliards d’emprunts d’Etat (sur un besoin annuel estimé à 50). Bref, contrairement au catastrophisme affiché par certains, la situation n’est pas aussi critique que cela. Mais cette solution ne viendra pas. Après la Grèce, la France ? La France pourrait perdre son « triple A », la note maximale dont peut bénéficier un pays, ce qui lui permet d’obtenir des conditions de financement de sa dette particulièrement favorables. C’est l’agence de notation Fitch (filiale anglo-saxonne d’un groupe français) qui a brandi aujourd’hui cette menace inattendue.

Pour Fitch, « les pays dotés de notes de crédit élevées doivent faire état de plans de consolidation budgétaire plus crédibles et plus robustes en 2010 pour soutenir la confiance dans la robustesse de leurs finances publiques à moyen terme et dans leurs engagements d'inflation basse et stable ». Cette mise en garde obéit a priori à une certaine logique, vu la dégradation rapide de la dette publique française. Cela étant, elle est quelque en contradiction avec une étude d’une autre agence de notation, Moody’s, parue il y a un an, et qui plaçait la France parmi les débiteurs les plus solides de la planète (lire mon article). Au delà de la Grèce : déficits, dettes et monnaie - Les blogs du. Du chatoyant spectacle qu’offre la « crise grecque » il est probable que l’élément le plus pittoresque demeurera ce racisme réjoui et déboutonné qui conduit chaque jour spéculateurs et commentateurs, par là parfaitement unis, à nommer sans le moindre scrupule « PIGS » les États dont les finances publiques sont contestées sur les marchés financiers.

Portugal, Ireland, Greece, Spain, les trois petits cochons sont maintenant quatre. C’est bien là le genre d’erreur de dénombrement qui en un instant trahit toute une vision du monde : ce sont les bronzés qui sont des porcs — et si l’Irlande a le mauvais goût de contredire le tableau d’ensemble, il suffit de lui substituer l’Italie, mal en point également, pour faire PIGS à nouveau en rétablissant l’homogénéité quasi-ethnique des abonnés à l’indolence méditerranéenne et à la mauvaise gestion réunies.

Faux et vrais débats autour de la « dette » Financement des déficits publics : monétaire ou obligataire ? Portugal: «Le mécontentement risque très certainement d'augmente. Le mouvement de grève entamé au Portugal jeudi par la fonction publique promet de durer. L'annonce du gel des salaires des fonctionnaires dans le cadre du budget 2010 présenté par le gouvernement de José Socrates provoque une mobilisation massive. La population portugaise n'est pourtant pas une habituée des manifestations. Mais la précarisation croissante et le taux de chômage historique (10%) que connait le pays inversent la tendance.

Elísio Estanque, coordinateur du groupe d'études sur le travail et le syndicalisme à l'Université de Coimbra, décrypte les enjeux de la mobilisation actuelle. Qui compose le mouvement amorcé hier au Portugal ? Il s'agit d'un mouvement de protestation principalement composé de fonctionnaires de l'administration publique, convoqué par les deux grandes centrales syndicales du pays : l'Union générale des travailleurs et la Confédération générale des travailleurs portugais (CGTP, proche des communistes). Existe-t-il une tradition syndicale au Portugal ? La revue des ressources : Le fantôme européen du thatcherisme. NdLaRdR pour mise à jour de la re-publication de ce texte envoyé en ligne pour la première fois le 30 mars 2010 et pour montrer peut-être comme cette hypothèse européenne demeure d’autant plus active aujourd’hui que l’endettement des pays du sud s’accroît avec les intérêts toxiques (quelles que soient les mesures d’austérité, d’ailleurs). « Une escapade à Athènes a modifié mon regard sur l’Eurozone et la sortie de crise.

J’en ai tiré un petit papier Le fantôme du thatchérisme assaille l’Europe. » * Le 10 mars 2010, J-M. S. Retour de Grèce de Jean-Marc Salmon le 10 mars 2010. (Pour La revue des ressources, A. EuroZone Louise pour LRR. Le fantôme du thatchérisme assaille l’Europe Si le moment de votre départ en retraite était retardé de deux ans ? Inouï : pour la première fois depuis la deuxième guerre mondiale, dans un pays d’Europe occidentale, on ne rogne pas en douce les rémunérations par de l’inflation ou des taxes. Hier, Athènes, aujourd’hui, Madrid. Jean-Marc Y-M SalmonSociologue. Désordre grec, eurodésordre, désordre des pays occidentaux, déso.

Tout le monde débat de ce que le magazine Fortune appelle le « maelström grec » et tout le monde se pointe du doigt. A qui la faute ? Le gouvernement grec est accusé de tricher et de laisser les Grecs vivre au-dessus de leurs moyens. L’Union européenne (UE) est accusée d’avoir doté l’euro d’une organisation impossible. Ou est-ce la faute de Goldman Sachs ? La chancelière allemande, Angela Merkel, qualifie les agissements de Goldman Sachs en 2002 de « scandaleux » et Christine Lagarde, ministre française des Finances, appelle maintenant à une plus grande régulation des « credit default swaps ». Niall Ferguson affirme qu’ « une crise grecque arrive en Amérique ». Dans le même temps, il semble que tout le monde presse le gouvernement grec de réduire son déficit budgétaire de 12 à 4% environ de son PIB en à peu près quatre ans. L’Allemagne devrait-elle faire quelque chose ? Pendant ce temps, l’euro chute et le dollar est redevenu, pour un instant, un « havre de sécurité ».

Merkel: il faut pouvoir exclure un pays de la zone euro - Econom. Georges Papandréou presse l'Union européenne de se prononcer sur l'éventualité d'une aide financière. Il fixe comme rendez-vous le sommet des chefs d'Etat et de gouvernement, du 25 et 26 mars. Sinon, Georges Papandréou demandera l'aide du FMI, le Fonds monétaire international. Une option que la plupart des pays de la zone euro refusent car cela serait vécu comme un aveu d'échec. "C'est un point sur lequel on devrait pouvoir attendre que l'Union européenne puisse être la hauteur des attentes" et une occasion "que nous ne devrions pas manquer", a-t-il mis en garde lors d'une visite à Bruxelles. Un projet de mécanisme européen de soutien à la Grèce est déjà sur la table. Ce mécanisme inédit dans l'histoire de la zone euro doit encore faire l'objet d'une validation politique par les chefs d'Etat et de gouvernement européens.

Tensions entre l'Allemagne et la Grèce Le Premier ministre grec Georges Papandréou s'est montré sceptique concernant cette idée. "Attaquer le problème à la racine" Ce n'est pas la Grèce qu'il faut exclure, c'est l'Allemagne ! - La proposition allemande d’exclure la Grèce de l’Union monétaire européenne n’est finalement que le couronnement logique d’une longue suite de manifestations de mépris, entamée dans les années 90 avec le thème du « Club Med », alias les pays du Sud de l’Europe, incapables de se tenir à des règles de gestion macroéconomique rigoureuses (« allemandes »), poursuivies avec la proposition, entourée de rires gras, de vendre quelques îles grecques, et maintenant arrivées à leur terme avec la perspective finale de l’exclusion pure et simple. Mais l’Allemagne perçoit-elle exactement jusqu’où aller trop loin ?

Et pour l’instant the winner is : l’Allemagne. L’Allemagne, elle le répète assez, s’est saignée aux quatre veines et imposé des disciplines suffisamment douloureuses – rappelons-le, d’abord sous direction social-démocrate – pour que l’idée d’en abandonner maintenant les bénéfices lui semble juste une mauvaise plaisanterie. D’un certain point de vue, on peut la comprendre. Dépeçez le peuple grec: personne ne vous en voudra ! - Peuples.n. L'Europe butait, depuis plus de deux mois, sur une Allemagne inflexible, pour trouver 30 petits milliards d'euros avant fin mai afin que la Grêce puisse continuer à honorer ses engagements financiers. Un accord vient enfin d'être conclu hier, ce financement sera donc un mix venant principalement de la CEE et du FMI.

Pour relativiser ce montant, celui-ci représente seulement deux mois et demi de déficit mensuel Français. Au niveau Européen, ce montant n'est donc qu'un feu de paille. Cependant, il y' aura d'autres compléments a faire dans les semestres à venir. Retour en arrière La dette laissée par l'ancien gouvernement de droite atteint aujourd'hui 14 % du PIB. De plus, les banques Françaises et Allemandes sont mouillées jusqu'au cou dans les emprunts grecs passés. Cette dette résulte donc d'une "tricherie" de l'ex-gouvernement de droite Grec, celui-ci a camouflé cette dette à ses voisins européens ainsi qu'à la communauté internationale.

Voilà pour le panorama. Au suivant ! Le bug grec s’avance. D epuis la publication de ma note à propos de la situation de la Grèce, un accord est intervenu entre les puissances européennes pour « aider » la Grèce. En fait ce plan est une honteuse démonstration de la cupidité prédatrice qui tient lieu de solidarité européenne. Avis au peuple : en plus de vos problèmes l’Union Européenne est là pour vous enfoncer en cas de malheurs. « L’Europe qui protège » est plus cruelle et couteuse quand elle met la main à la poche que le FMI lui-même.

Elle est une simple structure de maintien de l’ordre libéral qui se paie sur le dos des punis. J’introduis mon commentaire à ce sujet dans cette note pour conserver la cohérence globale de l’argumentaire. O n se souvient des trémolos des illuminés de l’eurolâtrie pendant le référendum sur la constitution européenne. Puis ceux des députés et sénateurs, voleurs de votes populaires, qui permirent au traité de Lisbonne d’être adopté en Congrès à Versailles? Ou sont-ils donc passés les eurolâtres? Un peu de mesure ! Le moment idéal pour créer une Banque. C’est le moment idéal pour créer une Banque ! Vous avez 3 Millions d’€ seul ou avec quelques associés ? Ce montant de capital minimal est nécessaire pour monter votre Banque. Idéalement vous pouvez mobiliser via des dépôts rémunérés par un alléchants 1,5% pour les bouseux clients, exactement 40,5 Millions € = 3 + 12,5 x 3.

C’est l’idéal en effet avec l’effet de levier de 12,5 légalement permis (on peut aller jusqu’à 100 voire 1000 comme la crise l’a démontré, mais il paraît que ce n’est pas légal…). Je passe les conditions techniques, qui sont bien trop complexes pour que ce soit accessible au citoyen, mais ce n’est pas grave, parce que tout est fait pour son bien, il ne faut pas s’inquiéter et ne pas chercher à trop se poser de questions, on s’occupe de tout. So let’s MAKE MONEY ! La dette Grecque vient d’atteindre 18% hier 27 Avril ! On crée donc la Banque et, hop ! La suite ? Automatic money ! Www.creationmonetaire.info – Creative Common 3.0. [video] Melenchon et les médias, des amours rebelles. De nouvelles mesures d'austérité prévues en Grèce, Politique Eco. Flambée de violence à Athènes lors des manifestations, Politique.

Mettre la spéculation hors la loi | slate. Au début, la spéculation a généré la crise. Désormais, la spéculation veut tirer profit de la crise. En attaquant aujourd'hui la Grèce, et demain d'autres pays peut-être, elle mord la main qui l'a tirée du naufrage. La crise n'est pas terminée, mais les opérateurs financiers ont déjà tourné la page du sauvetage des banques qui aura coûté 3.770 milliards d'euros en Europe et 12.800 milliards de dollars aux Etats-Unis selon les chiffres publiés par l'Agefi, agence spécialisée dans l'information économique et financière.

Ils ont vite oublié qu'ils n'existent plus que grâce aux flots de liquidités injectées par les Etats pour empêcher le blocage des économies. Et que les Etats, pour remédier à leurs excès, ont été contraints d'accumuler de la dette. C'est précisément cette dette qui se retourne aujourd'hui contre ces Etats, à cause de la pression exercée par les mêmes spéculateurs. publicité Spéculation et complaisance Le propos peut paraître réducteur.

Un rôle de prédateur «Business as usual» La dette de la Grèce s'est vendue comme un petit pain. Du même auteur L’information est passée inaperçue. On disait la Grèce proche de la faillite, incapable de rembourser sa dette. Et pourtant, la République hellénique a dû refuser du monde àson guichet. Car on s’est bousculé lors de sa dernière émission de dette, comme le prouve cette note de la banque HSBC (en anglais). Que nous apprend-t-elle ? Quand seulement 5 milliards d’euros étaient offerts sur les étales, les clients, banques, assureurs et autres hedge funds, en ont réclamé pour 21 milliards ! Grâce aux CDS on peut spéculer pour pas cher Qui a acheté la dette grecque. Un CDS est une sorte d’assurance souscrite par un investisseur sur le risque de défaut d’un emprunteur. L'État schizophrène, promoteur de la spéculation. Il paraît que Goldman Sachs spéculerait sur la faillite de la Grèce après l’avoir aidée à camoufler son endettement, et ce, à l’insu de l’Union européenne tout entière.

Et l’instrument diabolique qui aurait permis ce camouflage ne serait rien d’autre qu’un simple swap de devises, dont le mécanisme est pourtant compréhensible par n’importe quel homme politique, même de mauvaise foi ! On en aura entendu, pendant ces presque trois années, des énormités toutes plus grosses les unes que les autres. Mais, c’est bien connu, le ridicule ne tue pas. Depuis trois ans, l’objet de toutes les tromperies porte sur la spéculation. En principe, la loi française n’accorde aucun droit aux parieurs : ils ne peuvent aller en justice ni pour réclamer leur gain ni pour demander le remboursement des sommes perdues. Dès 1881, la question s’était posée de savoir si certaines opérations financières n’étaient pas, en réalité, de vulgaires paris. Alain Gauvin, avocat, Lefèvre Pelletier & Associés. Bonnet d'âne aux agences de notation. La Grèce sonne le glas de l'Euro(pe) ? Oulala.net. Nos amis sauriens du capitalisme financier ont décidé il y a plusieurs mois de relancer la création de montagnes virtuelles d’argent, via les Bourses, après le revers "subprime".

Il faut, comme toujours, un cochon de payant au bout de l’arnaque pour que les spéculateurs ramassent ce bon argent qu’il génèrent uniquement en manipulant les actions à coups de logiciels de marché. Naturellement, avec les innombrables manoeuvres spéculatives depuis le développement planétaire des Bourses par R.Reagan, autre bienfaiteur reconnu dans les salons du CAC, les cochons étaient déjà mal en points.

Les dernières attaques des spéculateurs vont laisser raides morts des contingents plus importants. Des Etats, en fait. Revu de détail d’un massacre en cours. Si elle veut emprunter sur les marchés financiers, la Grèce devra payer 9,8% sur 10 ans et 15,35% sur 2 ans. La Grèce est en faillite, même si elle ne l’avoue pas réellement. On n’en sort pas. Les grecs. La Grèce paiera. La lame du réel, la voilà. Archives du blog » L’actualité de la crise. Le premier jour du reste de l'Europe. Coup de sang. L’alerte grecque. La cure d’austérité passe mal | Presseurop – français.

À part ça, tout va bien... - L'Agitateur, webzine de Bourges et. Pourquoi Merkel s'écarte de l'esprit européen. The Greek Crisis In Three Simple Clips | zero hedge. Grèce: l'Eurozone et le FMI signe un chèque de 110 milliards d'e. Grèce: les trois mensonges des médias et des experts (2) La revanche des marchés. Crise, la croisée des chemins. Mondialisation #2 – La tête de Turc : La Grèce « Piratage(s)