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Crise de l'euro et "Rigueur" 2010

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Les principaux plans de rigueur en Europe. Archives du blog » Le temps qu’il fait, le. Crash boursier à tous les étages. Le CAC40 vient de perdre 4.60 % hier, et 11 % sur la semaine. Le Dow Jones perdait jeudi en séance 10 % avant de remonter miraculeusement pour clôturer à seulement 3 % de perte (voir la video de Paul Jorion pour les explications). Nous avons donc sur les bras un nouveau crash boursier. A vrai dire, je suis assez surpris non pas du crash mais de sa précocité, je l'attendais davantage au mois d'octobre de cette année ou au mois de mars 2011. Un pas chassé en arrière s'impose. Les banques et les entreprises ont été renflouées à coup de centaines de milliards d'Euros en Europe et de milliers de milliards aux USA en 2007 pour pallier au défaut de paiement de toute la chaine alimentaire capitaliste.

Et cela a fonctionné, tout est reparti comme si de rien n'était, les bonus des traders sont à nouveau au rendez-vous sur fond de bilan de banques toujours aussi truqués. Les sub-primes restent décidément en travers de la gorge des banques. Tout cela est cousu de fil blanc comme un drame en 4 actes. Sarkoman et les Aventuriers de l’Euro perdu. Nous avons frôlé la catastrophe !

Mais heureusement, Sarkoman, le super-héros du monétaire pour les nuls, est intervenu et a, une fois de plus, sauvé la mise à nos partenaires européens ! Merci, Sarkoman ! Certes, pour une fois, Sarkoman était bien entouré ! Toute la famille de super-héros politiques était venue et, en utilisant le Super-Pouvoir de La Nage Synchronisée En Eaux Troubles, nos dirigeants ont réussi le pari de se relever, plus fort et plus brillants que jamais.

Ils sont trop fort, franchement. Et vous adresserez la petite facture – 500.000.000.000 € – aux moutontribuables de la zone Euro. Mais bon, il faut bien ça ! Toute la presse est unanime : accord historique, sans précédent, exceptionnel ! L’Europe est sauvée, on a trouvé une solution ! « Compte tenu de la multiplicité des cartes qui sont sur la table, tous les joueurs qui sont ligués tous ensemble pour défendre l’euro, moi, je suis convaincue que le mécanisme va fonctionner. » Pourquoi diable ? Fastoche ! Responsabilités des élites, démocratie et spéculation. : Le Vill. Salut les vilains petits canards ! L'autre jour, j'entendais un représentant des libéraux déclarer que les Grecs, responsables de la déroute financière à cause de leur mauvaise gestion, de leur train de vie supposé et des mensonges éhontés livrés aux instances internationnales méritaient largement les mesures sacrificielles que l'Europe leur faisait subir.

Certes. Ce même intervenant d'ajouter que le peuple était responsable par la délégation démocratique et les mandats électoraux qu'il avait accordés à ses hommes politiques pour gérer le pays. Et là, amis du Village, mon sang de canari n'a fait qu'un tour ! Ainsi le vote des citoyens impliquerait-il une délégation du pouvoir économique à ceux qu'on met au pouvoir démocratiquement ?

Lorsqu'on doit choisir entre un Strauss-Kahn et un Sarkozy ? Et comme, ces "grands" partis sont financés par des lobbies ou des entreprises privées, ils évitent consciencieusement de remettre en cause le système. de notre beau Pays ? Foutaises ! Edgar Morin : "L'une des tragédies de l'Europe, c'est que les na. La Tribune : l'impuissance à apporter une solution au problème grec n'est-elle pas la démonstration d'une crise des finalités de l'Europe ?

Edgar Morin : La finalité première de l'Europe, c'était d'en finir avec les guerres suicidaires. Face à l'Union soviétique et ses satellites, il fallait créer et sauvegarder un espace de démocratie et de liberté. Donc, l'idée première était fondamentalement politique. Mais la résistance des Etats nationaux à abandonner une parcelle de souveraineté pour créer une entité politique supranationale a bloqué cette évolution. Dans les années 50, les grands courants économiques qui traversaient l'Europe occidentale ont permis de constituer une unité économique qui s'est achevé avec la constitution de l'euro.

La montée du nationalisme en Europe vous inquiète-t-elle ? Quelle est la nature profonde de la crise que nous traversons ? Une autorité planétaire telle que le G20 apporte-t-elle la réponse ? C'est une crise de civilisation ? Je ne suis plus marxiste. Humble et pondérée, Le Figaro.fr vous offre la tendance du ... o. Trichet : "il faut penser à nos enfants et petits-enfants" - Inf. Guaino et l'homme de fer. Je suis, je suis... "3 ans d'action" : une brochure distribuée par l'Élysée aux députés le 6 mai dernier qui résume un bilan qui crispe 7 français sur 10. En cette période d'accélération de l'histoire, où la destinée européenne se joue sous les coups de bâtons des banques et des états, où l'insurrection est redoutée, notre sauveur au profil bas a la célébration discrète de ses trois années de règne. Ses conseillers de l'ombre se chargent donc de retendre les mailles du trampoline idéologique sur lequel l'électorat traditionnel de droite rebondissait si bien.

Le cas d'Alain Minc étant réglé, intéressons-nous à celui qui écrit tout bas ce que le monarque pense tout haut : Henri Guaino, conseiller "spécial" de l'Élysée gratifie Le Figaro d'une LOL interview qui fait froid dans le dos. (Le guide du guide vu par Rimbus) Dans un soucis de lisibilité, le nom du monarque a été remplacé par une récente référence américaine qui parlera aux plus jeunes. Henri Guaino au sujet de "la rigueur"...

Le gouvernement Fillon annonce trois années de rigouille - Brave. D’après les analystes, la probabilité d’une contagion de la crise grecque à l’ensemble de la zone euro est élevée. Les notes de l’Espagne et du Portugal ont récemment été dégradées, celles de l’Irlande ou de l’Italie pourraient subir le même sort dans les prochaines semaines et il est à craindre que la moyenne générale de la France l’oblige à redoubler son CAP coiffure. Devant un tel risque endémique, le gouvernement de François Fillon a courageusement décidé d’annoncer aux Français un « gel des dépenses publiques » pour les trois années à venir. "Tu dis encore une fois "rigueur" et je te nique, wesh, wesh", a déclaré F. Fillon. François Fillon se refuse cependant à évoquer une prétendue « rigueur », terme qu’affectionnent les socialo-communistes pour jeter le discrédit sur toute politique de réduction de déficits qu’ils ont eux-mêmes créés il y a bien longtemps, dans une galaxie très lointaine.

Prononcer plus de trois fois le mot "rigueur" provoque l’apparition de Shub-Niggurath. Ils n'épargneront personne. - Donc l’ennemi c’est la banque ? Mets-toi bien ça dans la tête, rien ne les arrêtera : si nécessaire pour leur profit, elles te posteront des prospectus t'expliquant comment tu être un vrai winner si tu sautes par la fenêtre.

Regarde ce que j’ai reçu le matin du "sauvetage" : (avec un tract pareil pour ton auto-entreprise, tu finirais probablement en taule pour incitation à la pédophilie.) - Donc l'ennemi ce sont les états au service des banques ? C'est convenu : le politique a baissé son froc face à la finance. . (2010 l'année du cash. . - Bon d'accord on la connait la chanson... mais L'Europe là-dedans ? Cette union a tué l'Europe : Niant les peuples, les cultures, les langues, en imaginant que la monnaie commune et le rêve américain unique suffiraient à cadencer réalités et ambitions sous le signe d'une croissance sans fin. Résultat des bourses : - Une super Allemagne qui fait payer au reste de l'Europe son attitude depuis un demi-siècle. - La vache, c'est quoi alors la prochaine étape ?

Le gouvernement veut réduire les dépenses... sans toucher à rien. 13/05/2010 à 12h49 - mis à jour le 13/05/2010 à 12h58 | vues | réactions Liasse d'euros | MAXPPP François Fillon l'a annoncé mercredi: l'Etat va réduire de 10% sur 3 ans ses dépenses d'intervention, rapporte Le Point. La consigne figure dans la "lettre de cadrage" budgétaire pour 2011-2013, envoyée par le Premier ministre aux membres du gouvernement.

Les dépenses d'intervention, c'est quoi? Elles comprennent certaines aides publiques au développement, à l'agriculture et à l'emploi, comme les contrats aidés. Ces dépenses incluent aussi des prestations sociales comme l'Aide pour le logement (APL), le Revenu de solidarité active (RSA) ou encore l'Allocation pour adulte handicapé (AAH). Ces crédits d'intervention représentent environ 67 milliards d'euros dans le budget 2010. Mais dans quoi couper? - Pas dans le RSA. . - Pas de baisse des salaires des fonctionnaires. Pas là, ni là, ni ici... Duhamel, Sarkozy, Strauss-Kahn et le bêtisier européen. Ne lisez pas Alain Duhamel dans Libération de jeudi si vous voulez comprendre l'ampleur et les enjeux de la crise de la zone euro.

Notre inoxydable chroniqueur succombe à un exercice de nombrilisme franco-français qui permet de célébrer, au-delà de toute réalité, l'excellence nationale au secours des autres nations égarées. Se relit-il seulement ? «Nicolas Sarkozy s'est nettement imposé parmi ses pairs européens comme le leader naturel dès que souffle la tempête ; Dominique Strauss-Kahn a démontré une fois de plus qu'il possède toute la compétence, la clairvoyance et l'autorité nécessaire pour faire face au péril extrême. La France possède deux hommes d'Etat, deux hommes de crise». Voilà notre Duhamel transformé dans Libération en journaliste nord-coréen !

Plus sérieusement, la presse anglo-saxonne et plusieurs centres d'études reviennent méticuleusement sur les moyens mis en œuvre pour éteindre l'incendie grec. Retrouvez ci-dessous les différents articles (en anglais) de Mark Weisbrot: Dans Newsweek : "L’Europe et la nouvelle politique de la peur" - Il existe en Europe une nouvelle ligne de fracture.

Ce n’est plus un rideau de fer, mais une intolérance radicale, celle d’une certaine classe politique qui de nouveau choisit d’attribuer aux minorités la responsabilité des malheurs qui accablent leurs pays. En Europe de l’Ouest, ce sont les Musulmans. En Europe de l’Est, ce sont les Juifs, les Roms, ou les homosexuels. Aux Pays-Bas, le parti de Geert Wilders a grimpé dans l’opinion jusqu’à remporter en mars les élections sur un programme populiste anti-Musulman et anti-Coran. En Hongrie, le parti Fidesz a fait un joli score lors des dernières élections avec ses attaques sur le "grand capital juif… qui vise à dévorer le monde entier". À la droite du Fidesz, on trouve un parti ouvertement antisémite, le Jobbik, qui est à deux sièges des Socialistes. Les spécialistes en science politique contemporains n’aiment pas souligner la composante antisémite. Par Denis MacShane, ancien ministre des affaires européennes du gouvernement britannique.

International : Faisal Shahzad, du rêve américain au. L'auteur de l'attentat manqué de New York a mené une vie d'immigré modèle avant de basculer. Lorsqu'il leva la main droite et prononça le fameux «serment de fidélité», ce 17 avril 2009 dans un petit tribunal de Bridgeport dans le Connecticut, Faisal Shahzad, désormais citoyen des États-Unis d'Amérique, réalisait enfin le rêve américain. Il pourrait voter, faire venir des membres de sa famille du Pakistan et voir grand au pays de tous les possibles. Seules lui restaient interdites la présidence et la vice-présidence, réservées aux citoyens nés sur le sol américain. Un an plus tard, le même Faisal est incarcéré dans une cellule du FBI, accusé de terrorisme et de tentative d'utilisation d'armes de destruction massive.

Comment un jeune immigré de bonne famille en est-il arrivé à vouloir terroriser l'Amérique ? Un Pakistanais «moderne» Le couple intègre la classe moyenne américaine et achète non loin de Bridgeport, pour 273 000 dollars, un joli pavillon avec une petite piscine. L’ode incroyable au marché et à l’austérité du Monde : Blog gaul. La grande crise de 2008 semblait avoir remis en cause certaines certitudes et tempérer la croyance théologique dans les vertus du marché. Mais, comme dans le monde politique, la crise actuelle semble révéler les idées et le caractère de chacun. Malheur aux vaincus ! « Merci les marchés et vive la rigueur » C’est par ce titre surréaliste que le nouveau responsable de l’économie du quotidien du soir a titré sa chronique de samedi. Sa présentation de la crise actuelle est à sens unique.

Les Etats sont coupables de « cavalerie budgétaire » et « d’incurie », les marchés ont bien raison de leur mettre la pression et d’ailleurs « le pouvoir des marchés sur les Etats a augmenté au même rythme que progressait l’endettement de ces derniers ». Ce manque de nuance est assez stupéfiant. Le summum de la pensée unique Ce qu’il y a également de choquant dans cette chronique est l’affirmation à peine voilée qu’il n’y a qu’une seule politique possible.

2010-2020 : une armée de chômeurs contre une armée de policiers. Philippe Dessertine, professeur à Nanterre, directeur de l’Institut de Haute Finance, comparant la crise actuelle à celle de 1929, nous situerait actuellement vers … 1937. "Le temps presse," dit-il, "si l’on veut éviter la guerre" (1). Plus prosaïquement, dans la série Starwars (La Guerre des Etoiles), nous serions à l’épisode n°2, The Empire Strikes Back (L’Empire Contre-attaque). Grèce Gel, après réduction, des pensions de retraite des fonctionnaires et des salaires du public comme du privé (réduction de 7% en moyenne des pensions de retraite).La TVA passe de 19 à 21%.Les taxes sur l’alcool augmentent de 20%.Le prix des cigarettes augmente de 63%. Le prix de l’essence monte de 8 centimes au litre, et le diesel de 3 centimes, alors qu’un mois plus tôt le prix des carburants avait déjà augmenté de 25 centimes.

Irlande France Gel des dépenses d’Etat pour les trois prochaines années.Baisse de 10% des dépenses de fonctionnement. Portugal Espagne A quand le Retour du Jedi ? Pascal SACRE Sources : Will Austerity Be The Catalyst For War? | zero hedge. As always SocGen's Dylan Grice comes out with some tremendous insights in his latest weekly piece "Double dips, siren calls and inflationary bias of policy. " While the gist of the piece is presenting a comprehensive overview of the traditional and cognitive biases toward inflationary policies and away from hard, unpopular, deflationary/austere measures, Dylan provides a chilling anecdote involving the 1980s conflict between the UK and Argentina, in which it was precisely war that pulled an extremely unpopular government, that of Maggie Thatcher, out of the gutter of public opinion, and soaring in popularity. Thatcher, who came to power oddly enough on a "mandate to smash inflation, smash the unions and downsize government", saw her popularity immediately slide to 25% (see chart) as people realized the very real pain associated with austerity and a regime fighting run away government.

From SocGen's Dylan Grice How about the UK in the 1980s though? Dans la gueule du pitbull. Ceux qui attendaient le signal de la révolution en Grèce en seront pour leurs frais. Malgré le traitement insensé qui lui est réservé, le peuple grec ne s’est pas vraiment mobilisé : il n’y avait finalement que 180 000 personnes à la manif du 3 mai à Athènes. Pour comparaison, au Portugal, dont le nombre d’habitants est quasiment identique à celui de la Grèce, il y avait 500 000 personnes hier pour… accueillir le pape… C’est désespérant… Pour mémoire, le 24 juin 1984, plus de 2 millions de personnes, réactionnaires de tout poil, étaient descendues dans les rues de Paris pour défendre les écoles de moinillons. C’est simple : lorsque plusieurs millions de personnes manifestent, aucun gouvernement, aucune compagnie de CRS, aucune armée, ne peut résister.

Mais lorsqu’ils ne sont qu’une grosse poignée, le gouvernement rigole. On est loin du compte. D’autant que le drame de la banque grecque et ses trois morts ont définitivement anéanti tout espoir d’amplification de la protestation. En route vers la Grande Dépression ? Londres menacé d'"épuration sociale", selon son maire | Rue89. Radical Cutbacks: German Government Agrees on Historic Austerity. LE DÉPÔT DE BILAN COMME SOLUTION PEINARDE. La Commission européenne nous incite à déserter définitivement l.

Déflation, “bon euro” ou rupture ? Roumanie : climat social explosif contre la pire cure d’austérit. Coulisses de la crise.