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RER A : la grève commençait à agacer Le Parisien - Acrimed | Act. Dans un article lapidaire paru le samedi 26 décembre [1], Le Parisien joue les ventriloques en prétendant faire parler « les Français » grâce un sondage sur la grève des conducteurs du RER A. Comme l’annonce le titre de l’article en question, « la grève commençait à agacer les Français ». Pourtant, au vu du sondage sur lequel s’appuie l’article, on peut se demander si la grève ne commençait pas, tout simplement, à agacer Le Parisien lui-même (ou sa direction). Tels les oracles grecs, qui sollicitaient l’opinion des dieux sur l’avenir ou toute autre préoccupation des gens de pouvoir, leurs héritiers dans les médias dominants sont devenus maîtres dans l’art de prêter la parole – à tout moment et sur n’importe quel sujet – à des collectifs aussi abstraits et vaporeux que « les Français », les « Franciliens », etc.

Dans le cas des médiacrates, l’arbitraire de l’interprétation se masque derrière l’objectivité apparente du chiffre. Ugo Palheta. Procès des "six de Continental" : loin des centrales syndicales, Couverture tauromachique de Formes Vives Éditorial de Lapin Blanc, consultant en retards divers et guide dans Alice au pays des merveilles « A la poursuite d’O. R. », portrait d’un marchand sommeil, par Jean-Baptiste Bernard Dessin d’Hector de la Vallée « Tendance et savoir-vivre, les conseils personnalisés de la rédaction » « Occupations & réquisitions : D’Ivry à Saint-Denis, les fous aux commandes », reportage d’Émilien Bernard Entretien croisé avec A et Z, assistantes sociales en Seine-Saint-Denis : « Gérer les flux et reflux d’usagers ?

Poster de Camille Lavaud [½] « En attendant que ça saute... », propos de Thierry Pelletier recueillis par Émilien Bernard Dessin de Roméo Julien « Je ne sais pas », nouvelle inédite de Sergio Bianchi à propos des Années de plomb, traduite par Serge Quadruppani, illustrée par Gala Vanson « Champagne 1911 : les raisins de la colère », chronique d’Anne Steiner « On est des ibu, et basta !

« Paysage américain », dessin de Benoît Guillaume Dessin d’Edmond Baudoin. Ikéa : faire plier un patron milliardaire ! Les nouveaux résistants. Lundi, 27 Septembre 2010 16:35 Ils sont diplômés et encore jeunes. Pressés comme des citrons puis jetés comme des kleenex, le monde du travail, ils en sont revenus. En choisissant de se mettre en retrait et de l'assumer au prix de nombreux sacrifices, ces réfractaires bravent une norme sociale fondamentale.

=> Lire leurs témoignages dans Les Inrocks (A l'origine de cet article visiblement un peu trop subversif pour certains lecteurs des Inrocks, la sortie du premier roman de Romain Monnery, «Libre, seul et assoupi» au Diable Vauvert, que Le Monde a visiblement apprécié.) Lucidité et courage Dès le premier commentaire où on les qualifie de "belle brochette de chialeuses", on s'aperçoit que la méprise règne. Le monde du travail tel qu'il est devenu est le palais de la soumission et de la violence : voyez comment, à France Télécom, on atteint des sommets (c'est, à nouveau, un témoignage édifiant publié par Les Inrocks, magazine qu'on va bientôt prendre pour un repaire de gauchistes !). Les annonces de Total ne calment pas les salariés des raffinerie.

«Les annonces de Total, c'est zéro.» Thierry Dufresne résume le sentiment des centaines de salariés de Dunkerque et d'autres raffineries, venus manifester devant les tours de Total de La Défense (Hauts-de-Seine) alors que s'y déroule un comité central d'entreprise. «Tout ce qu'ils proposent, c'est une plateforme technique avec environ 200 emplois», ajoute ce syndicaliste CGT membre du comité central d'entreprise, qui se tenait dans la matinée. Total a annoncé l'arrêt de l'activité raffinage à Dunkerque, un projet d'y installer un centre d'assistance technique et une école de formation, et une participation à la construction d'un terminal méthanier avec EDF. Ce dernier projet vise à créer une cinquantaine d'emplois directs, alors que le site nordiste en compte 370, mais le groupe assure que l'emploi sera garanti pour tous ses salariés à travers les autres activités.

Son collègue Vincent se dit, lui, «très en colère». (Source AFP)