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Competitivité

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Profit à tout prix (1) : dégâts sur l’emploi | Factsory. Ceci est le début d’une série sur les dégâts que causent la recherche de profits à tout prix. Recherche de profits qui s’entend au sens large, la recherche de croissance étant à mettre dans le même panier. Nous commençons par un premier aspect de la recherche de profit : diminuer les coûts. Cette diminution des coûts a des conséquences certaines sur l’emploi que ce soit chez nous ou ailleurs dans le monde, à savoir les délocalisations et les conditions de travail. CC BY Sean MacEntee – flickr.com Délocalisation Il revient moins cher de faire travailler dans des conditions déplorables des ouvriers à l’autre bout du monde, que de fabriquer un produit à proximité (et des sites, dont on ne doute pas qu’ils soient fort bien intentionnés, expliquent au délocalisateur en herbe qu’ en embauchant 12 salariés en France on aurait aussi bien pu payer 1400 pakistanais )!

L’INSEE écrivait en 2005 ou encore étude du ministère des finances datant de 2009 ». Conditions de travail Néo-esclavagisme Apple reconnaît. Coût du travail: une étude de l'INSEE nuance les idées reçues. L’INSEE a publié la semaine dernière une intéressante étude sur le coût du travail en Europe entre 1996 et 2008. Cette comparaison permet de nuancer les idées reçues sur le sujet et mérite une lecture attentive. En particulier, cette étude rappelle que si l’Allemagne a enrayé la hausse du coût du travail pendant cette période, les gains de productivité enregistrés en France lui permette de rivaliser en termes de coût global. De cette étude, on retiendra notamment le graphique suivant, qui permet de nuancer fortement les convictions répandues depuis plus d’un an dans les medias: Le coût du travail en Europe Dans l’industrie manufacturière, le coût du travail en France et en Allemagne, en 2008, sont sensiblement équivalents.

La comparaison montre que l’Europe compte 7 pays dont le salaire horaire est supérieur à 30 euros: 5 pays du nord, et 2 pays centraux: la Belgique, championne d’Europe avec 36,70€, et la France. Coût du travail et taille de l’entreprise. COÛT DU TRAVAIL : ENFONÇONS LE CLOU !, par FOD. Billet invité Après mon précédent billet « Compétitivité et coût du travail : le mauvais débat », je vous communique quelques graphiques (1) explicites, directement issus du résumé du dernier Rapport mondial sur les salaires de l’Organisation Internationale du Travail, un repère de dangereux marxistes, comme chacun le sait.

Au risque de vous paraître un tantinet trivial, je vous présente dans la famille « Bosse et ferme là ! » le père : Et maintenant la mère : Ces graphiques sont si éloquents que tout commentaire paraîtrait presque superflu. Toutefois, reconnaissons une certaine lucidité aux rédacteurs de ce rapport quand ils osent écrire – enfer et damnation ! Un esprit révolutionnaire serait-il en train de planer sur nos plus hautes instances internationales ? Wait and see… (1) 2 seulement. En finir avec la compétitivité. Fondation Copernic | • Mis à jour le | Par Jean-Marie Harribey, Michel Husson, Pierre Khalfa, Jacques Rigaudiat, pour la Fondation Copernic La France souffrirait d'un déficit de compétitivité justifiant un "choc de compétitivité", basé, selon le patronat, sur un transfert massif des cotisations sociales sur les ménages par le biais d'une augmentation de la CSG et/ou de la TVA et d'une réduction des dépenses publiques.

Dans cette perspective, les résultats du commerce extérieur sont vus sans que jamais la stratégie des firmes dans la mondialisation ne soit évoquée. Or, les firmes allemandes utilisent systématiquement la sous-traitance internationale et achèvent l'assemblage en Allemagne. Une part importante des exportations allemandes correspond à du simple réexport du produit fini.

De plus, l'utilisation des prix de transfert entre sociétés membres d'un même groupe permet de localiser le bénéfice final dans un pays à fiscalité avantageuse, voire dans un paradis fiscal. La France, dans la course au moins disant salarial. Le 6 novembre dernier Jean-Marc Ayrault a rendu public les conclusions que le gouvernement a tirées du rapport remis la veille par Louis Gallois à propos de la compétitivité industrielle du pays. Même si l’allègement du coût du travail de 20 milliards d’euros promis par le gouvernement ne devrait pas avoir d’effets négatifs sur la consommation en 2013 et limiter un peu les pertes d’emplois en France, il participe à la course au moins-disant salarial qui aggrave la crise de la zone euro. La principale mesure annoncée par le Premier ministre consiste en un crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) qui devrait être accordé aux entreprises sous la forme d’une baisse de l’impôt sur les sociétés qu’elles auraient eu à verser au titre de l’année 2013 et des suivantes.

Celles qui ne réalisent pas de bénéfices percevront un chèque de l’Etat. Hausse de la TVA Des créations d'emplois incertaines Guillaume Duval Commentaires Commenter cet article. Compétitivité : ils vont nous faire le coup de l’Espagne ! « Ils » nous ont copieusement rebattu les oreilles avec le « modèle allemand », supposé mille fois meilleur que le français, car tout est toujours meilleur que le modèle français, étriqué, rabougri et archaïque – forcément archaïque. Le « modèle allemand », on en a eu partout et tout le temps, de midi à minuit et de la cave au grenier.

Ah ! La bonne vieille modération salariale germanique, permise par cette si « raisonnable » discipline rhénane dont les salariés français devraient prendre de la graine, eux qui sont « cramponné à leurs avantages acquis », comme disent des « spécialistes » désintéressés, qui ne défendent jamais, pour ce qui les concerne, aucun avantage ! Jusque là, le modèle espagnol, lui, faisait plutôt figure de repoussoir. Pendant la campagne présidentielle, Nicolas Sarkozy - n’osant tout de même pas exhumer la menace des chars russes sur les Champs-Élysées - prédisait même, la miné dégoûtée, un « scénario à l’espagnole » si la gauche l’emportait.

Lire et relire: Rapport Gallois, TVA : le gouvernement ne sait plus où il va. Nous vous proposons un nouvel article du blogueur Yohann Duval, qui évoque avec une grande pertinence la qualité du diagnostic du rapport Gallois sur les failles de notre économie ainsi que la grande pauvreté des solutions proposées. Ou comment le gouvernement va dans le mur en refusant le protectionnisme. Le gouvernement a donc annoncé hier ses mesures pour améliorer la compétitivité de notre économie. Parmi celles-ci, les plus emblématiques sont une hausse de la TVA et la création du "crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi". Ces nouvelles orientations font suite à la publication du désormais célèbre "rapport Gallois". Si ce rapport a été largement critiqué, doit-on pour autant considérer, comme Jean-Luc Mélenchon, que "tout est à jeter" ?

Comment interpréter les décisions prises par le premier ministre ? Un constat lucide Il faut tout d'abord admettre que le rapport Gallois énumère un certain nombre de constats tout à fait indiscutables. Quelques bonnes idées Le poids de l'euro. « anti-rapport Gallois » d’Attac et de la fondation Copernic. "En finir avec la compétitivité". Tel est l'objectif poursuivi par sept militants d'Attac et de la fondation Copernic, économistes pour la plupart, qui, dans une étude de 27 pages, critiquent les principaux points du rapport de Louis Gallois sur la compétitivité et dénoncent le "triple ralliement" du pacte du gouvernement "aux dogmes libéraux : à celui des salaires et des cotisations sociales comme cause de la désindustrialisation et du chômage, à celui de la nécessité de la baisse des dépenses publiques et à celui de la TVA antisociale".

"Un tel pacte faustien, par lequel la gauche vend sa raison d'être, ne donne hélas rien en échange", assurent ensemble Thomas Coutrot, Jean-Marie Harribey, Norbert Holcblat, Michel Husson, Pierre Khalfa, Jacques Rigaudiat et Stéphanie Treillet. La tonalité générale de leurs travaux est donnée, et elle n'est guère surprenante, compte tenu de l'appartenance de la majorité de ces auteurs à la mouvance altermondialiste ou anti-libérale. Le « choc de compétitivité », une idée paresseuse à enterrer | Rue89 Eco. La France est au bord du gouffre déflationniste, et les patrons des grandes entreprises ne jurent que par un « choc de compétitivité », une formule inventée par l’un des leurs, Louis Gallois, qui a remis ce lundi son rapport au gouvernement.

Comme si c’était l’alpha et oméga des solutions à la crise actuelle, la décision magique à la portée du pouvoir politique. En réalité, la formule que proposent les patrons, une baisse des cotisations patronales de 30 milliards, ne serait un choc que pour les Français et leur consommation, car elle serait financée par l’impôt, TVA ou CSG. Pour ce qui est de son effet sur la compétitivité, il resterait à démontrer. Les inconvénients d’une telle mesure sont certains, les avantages sont hypothétiques : on comprend les hésitations du gouvernement à s’engager sur cette voie... Les succès allemands mal interprétés La vérité, c’est que les gains de compétitivité des entreprises exportatrices allemandes sont liés à bien d’autres facteurs :

Compétitivité des usines françaises : De qui se moque le PDG de Renault ? Le PDG de Renault lance un cri de détresse sur la compétitivité de ses usines françaises, oubliant au passage de préciser qu'il a déjà délocalisé 83% de la production actuelle et qu'une baisse des cotisations patronales ne servirait au mieux qu'à maintenir un minimum d'emplois. Restera t-il, dans peu de temps, une usine de production automobile en France ? C'est la question qu'on peut légitimement se poser en écoutant les très nombreuses lamentations des PDG sur le manque de compétitivité des usines françaises ou d'Europe de l'ouest. En fait, aucun ne parle du cycle de paupérisation, du aux cures d'austérité, imposées aux populations, qui ont détruit toute notion de pouvoir d'achat. Non, ils se plaignent que leurs clients, hormis les produits essentiels, reportent leurs achats les plus importants, notamment ceux d'achats d'automobiles neuves.

Que faire, lorsque les salaires sont trop bas et que l'angoisse du chômage réfrène toute velléité de consommation ? Crédit et copyright photo.