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Budget 2011

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Quand la Cour des Comptes démonte la communication gouvernementale. Elle a fini par le livrer. Jeudi 17 février, avec 9 jours de retard, la Cour des Comptes a dévoilé son rapport annuel sur l'exercice 2011. Quarante-huit heures avant sa prestation télévisée sur TF1, Nicolas Sarkozy avait fait annuler cette présentation. Il craignait qu'elle ne pollue son exercice médiatique. Le gros volet du rapport concerne les finances publiques. Le langage est toujours très administratif, les constats factuels. Jamais un mot de trop, jamais une opinion. Déficit aggravé en 2010 En 2010, le déficit budgétaire s'est aggravé. Rigueur insuffisante pour 2011 Qu'en est-il donc pour 2011? L'impact du Grand Emprunt (35 milliards d'euros) n'a pas été chiffré dans l'évolution des dépenses publiques.

Ami sarkozyste, compte tes sous. Jérôme Cahuzac : « Le gouvernement va imposer la plus forte hausse de prélèvements depuis 1995 » - BUDGET. Budget 2011 : surprises, mensonges et trahisons en Sarkofrance. La lecture des 309 pages du projet de loi de finances pour 2011 a quelque chose d'évidemment fastidieux. Des députés s'en sont saisis. Des amendements vont surgir. Des lobbies vont s'activer. Depuis quelques jours, le budget de l'Etat est le sujet examiné à l'Assemblée nationale. Sarkozy s'en fiche un peu. Les grands déséquilibres... Côté recettes, le gouvernement a revu à la baisse le rendement de l'impôt sur le revenu (IR) en 2010 par rapport au budget initial (1,1 milliard d'euros), à cause d'une « moindre croissance qu’attendue des revenus 2009 ». Concernant les retraites, le gouvernement veut aussi faire bonne figure. Au final, le besoin de financement reste énorme : 92 milliards d'euros de déficit généré dans l'année, 49 milliards de remboursement de dette à long terme, et 48 milliards de remboursements de dette court terme. ... et les petites surprises Dans le détail, certaines mesures ont été peu commentées. 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 13. 14.

Budget 2011: pour Sarkozy, la lune est "stratégique", pas les allocs. Une douzaine de ministres éconduits du remaniement ont tranquillement retrouvé leurs sièges au parlement. Il était temps. Mercredi, il faut voter le budget de l'Etat pour 2011. Depuis septembre, députés et sénateurs de droite nous ont fait croire à un « débat ». Rassurez-vous. Retraites-chapeaux, parachutes dorés et fiscalité des plus fortunés sont épargnés dans cette République des Riches. Sarkozy, lui, trouvait quelques milliards pour Ariane 5.5. Le faux débat budgétaire Depuis la réforme constitutionnelle de Sarkozy en juillet 2008, un ministre anciennement parlementaire recouvre sans élection son siège quand il quitte le gouvernement.

Ces anciens ministres n'auront pas besoin de travailler longtemps sur la loi de finances pour 2011. Les faux ajustements des élus UMP Pendant ces 3 mois d'examens, on a pu faire croire au débat. Aide médicale d'Etat devient payante Les étrangers sans papier ni ressources devront payer un ticket modérateur de 30 euros pour bénéficier de l'AME. 2011, l'odyssée de l'austérité « juste » ( dessin - Louison ) Serge July, dans une autre vie directeur de Libération, qui sous son règne finissant lançait à la une des « Juppé, l’audace ! » comme s’il en pleuvait, a déjà succombé au plan Cameron. Le concept « d’austérité juste » aura suffi à conquérir le désormais éditorialiste de RTL. July utilise peu ou prou les mêmes arguments que le reste de l’éditocratie parisienne : « Non, le plan Cameron n’est pas Thatcherien puisqu’il frappe massivement les hauts revenus ». Et July dans une chronique d’égrener les quelques augmentations fiscales pour les plus aisées oubliant de citer le licenciement des 500.000 fonctionnaires qui viendront grossir la liste des demandeurs d’emplois, la baisse des allocations logements (mesure déjà critiquée par le maire conservateur de Londres qui craint de voir partir les pauvres chassés vers les banlieues. « Je ne veux pas qu’à Londres comme à Paris, les pauvres soient obligés de vivre en banlieue » a expliqué Boris Johnson).

Serge July : "L'aust. La loi des pauvres, le budget des riches. Eric Besson[1], bon sbire UMP, est là pour occuper le terrain et être détesté. Prélude à la discussion d'un projet de loi à l'assemblée sur l'immigration, l'intégration et la nationalité, sa déclaration sur la "machine à faire des "bons français" est du pur jus de clivage, excitant les uns, dégoutant les autres, le tout sur le dos de populations pauvres, instrumentalisées, déplacées comme des ballots de paille puisque responsables des 2, 4 ou 5 millions de chômeurs (what the fuck puisqu'on ne les compte plus), de la désindustrialisation du pays et d'avoir fomenté un complot avec AlQaida pour permettre à Liliane Bettencourt d'échapper à tout contrôle fiscal depuis 13 ans.[2] Les barnums Rom et de la déchéance de nationalité font partie du spectacle (hautement détestable) destiné à occuper du temps d’antenne "qui fait débat" dans les tranches "information" intercalées entre deux plages de débilité et une pub pour un crédit auto.

This is it, nous entrons dans la rigueur.