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Alternatives

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« La croissance n’est pas la solution, c’est le problème » Jean Gadrey est économiste et membre en 2008-2009 de la « Commission Stiglitz ».

« La croissance n’est pas la solution, c’est le problème »

On nous dit que, sans croissance, c’est la régression sociale, on ne peut pas réduire les dettes, ni le chômage, ni la pauvreté, et l’on n’aura pas les moyens d’engager la transition écologique. Pourtant, je propose de dire « Adieu à la croissance », qui est le titre de mon livre (voir les bonnes feuilles sur le site d’Alternatives économiques). Il serait temps que les économistes, s’ils veulent être « responsables », prennent en compte les risques écologiques et qu’ils se posent les questions suivantes : et si ce culte de la croissance relevait d’un aveuglement des élites économiques et politiques ? Et si la quête de la croissance, fondée sur des gains de productivité sans fin, était l’un des facteurs de crises, voire la plus grave des menaces à terme pour l’humanité ?

Et si, quoi que l’on fasse, la croissance ne revenait jamais dans les pays « riches » ?

Démondialisation

Revenu de vie, quelques articles. 18 propositions concrètes pour réguler la finance : Blog gaullis. La violence de la crise aurait du provoquer une remise en question du système.

18 propositions concrètes pour réguler la finance : Blog gaullis

Paradoxalement, la rapidité du sauvetage et les moindres conséquences de la crise par rapport à celle de 1929 font que rien n’avance. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir les solutions en main. Des intellectuels alternatifs se sont levés Venus de toutes les familles de pensée, de la gauche (Frédéric Lordon, Jacques Généreux, Emmanuel Todd, Jean-François Kahn ce week-end sur son blog dans un très bon papier), du libéralisme humaniste (Jean-Luc Gréau, Maurice Allais), du libéralisme étasunien (Paul Krugman, Joseph Stiglitz, Robert Reich) ou d’ailleurs (Jacques Sapir, Paul Jorion), un nombre toujours plus important d’économistes et d’intellectuels nous proposent des solutions pour refonder le système économique.

Universaliser le droit à la retraite - La vie des idées. L’économiste Thomas Piketty analyse les effets de la fragmentation du système de retraites français.

Universaliser le droit à la retraite - La vie des idées

Après avoir réhabilité ses qualités trop souvent négligées, il plaide pour une remise à plat de grande ampleur de ce pan de la protection sociale à partir des comptes personnels de droits à la retraite. Cette réforme aurait, de son point de vue, l’avantage de rendre le système plus lisible pour les citoyens. Sommaire des questions : Pouvez-vous établir un diagnostic général du système des retraites français ? Quels sont selon vous les principaux enjeux de la réforme du système des retraites ? Pouvez-vous établir un diagnostic général du système des retraites français ?

Pouvez-vous établir un diagnostic général du système des retraites français ? Manger sain, local, sans se ruiner ?  La révolution par la gratuité. La perspective révolutionnaire est-elle morte avec l'effondrement du modèle soviétique ?

La révolution par la gratuité

Ne peut-on penser pourtant que la crise écologique rend plus actuelles et urgentes que jamais les grandes questions que posaient jadis les différentes familles socialistes ? La création Monétaire est une taxe sur tous. Il faut être un élève de 6ème moyen pour pouvoir démontrer à la main l’évidente égalité (à 0,002 près) : Autrement dit « taxer les flux financiers à 4,76% » REVIENT EXACTEMENT à créer 5% de monnaie en terme de pouvoir d’achat global.

La création Monétaire est une taxe sur tous

Un problème de logique inaccessible au niveau Chimpanzé, mais accessible dans la classe des « grands » : les humains. Ensuite on remarque : 1) Les Banques ont le droit de créer de la monnaie par effet de levier, prélevant ainsi une taxe sur l’ensemble de l’économie. Le vortex de la croissance infinie. Tu sais ce qu'elle te fait, et puis tu le refais Chaque individu qui prend un peu de recul et de temps pour analyser les problèmes de nos sociétés constate rapidement les dysfonctionnements et leur cause. Les ressources sont inégalement partagées et certaines s'épuisent rapidement.

La croissance ne crée pas d'emploi. Parti Pour La Décroissance : : La Décroissance, un projet sociétal bien trop souvent victime de préjugés. Encore une fois, la Décroissance a été victime d’un jugement hâtif et réducteur à travers l’article « La décroissance, une théorie économique bien trop sage. » diffusé sur Le Grand Soir.

Parti Pour La Décroissance : : La Décroissance, un projet sociétal bien trop souvent victime de préjugés

Nous souhaitons rétablir quelques vérités et lever certains malentendus qui continuent de nuire à l’émergence de nos idées. D’abord, il ne faut pas confondre la simplicité volontaire et la Décroissance. Tout en étant liées, ces deux notions ne doivent pas être confondues. Paul Ariès : « en finir avec la société du toujours plus » Je connaissais finalement assez peu le concept de décroissance.

Paul Ariès : « en finir avec la société du toujours plus »

Il faut dire que lors de mes cours d’économie de terminale, la théorie de la décroissance avait été balayée en environ 3 minutes, tout juste le temps de montrer l’absurdité du truc… J’ai été donc plutôt agréablement surpris d’entendre dans propos de Paul Ariès une vision plus positif de la décroissance que ne le laisse entendre le terme de prime abord. Je les ai jugé suffisamment pertinents et intétressants que l’idée m’a pris d’en faire la retranscription (avec Carole et d’autres anonymes que je remercie au passage pour le coup de main ). L’idée était bien sur de partager ce texte avec mes lecteurs, mais aussi pour moi de me « forcer » à en digérer le contenu plus que par une simple écoute.

Avant d'acheter... Petit guide à l'usage des acheteurs compulsifs et des autres. Sans jamais avoir versé dans la compulsion, il m'est arrivé et il m'arrive sans doute encore d'acheter des objets ou des services dont je n'ai pas bien mesuré ni les avantages et les inconvénients, ni l'intérêt global prenant en compte tous les aspects de la fabrication au recyclage du produit en passant par son utilisation. Il y a donc quelques questions à se poser avant TOUT acte d'achat. « Jusqu'à quand ? » (Frédéric Lordon) Face à cette réalité, Frédéric Lordon nous livre ses trois thèses qui apparaissent fondamentales.

« Jusqu'à quand ? » (Frédéric Lordon)

Tout d'abord, il démontre que la concurrence, alliée à la cupidité, est la force par excellence de l'aveuglement du risque et de l'emballement collectif. Les acteurs des marchés financiers recherchent le profit à tout prix quel que soit le niveau de risque. Pour ne pas se faire distancer et atteindre le même niveau de rentabilité que la concurrence, les institutions financières prennent les mêmes risques les concurrents ayant atteint la meilleure rentabilité. En réalité, la concurrence tend à produire de l'homogénéité au détriment de la diversité. Le problème est que ce phénomène de panurgisme provoque une montée globale du risque qui destabilise notre système économique.

Dans la même veine, l'auteur montre que « l'innovation » financière, bien loin d'apporter un quelconque progrès, correspond en réalité à un déni des risques qui favorise leur accumulation. Revenu de vie. Crise économique ou crise de société ? Sortie de crise : une autre voie est possible, par Jacques Sapir. « La machine à produire de l’austérité, c’est-à-dire du chômage et de la misère, se mettra en route à partir de 2011 ou de 2012, » avertit Jacques Sapir, qui dénonce le mécanisme actuel du mode de financement de la dette d’Etat, avec des banques qui peuvent emprunter à 1% auprès de la BCE des fonds qui sont ensuite réinvestis dans des bons du Trésor rapportant 3%… Au-delà d’une nécessaire suppression des privilèges fiscaux, la question centrale, juge-t-il, reste celle d’une redistribution plus juste des fruits du travail, dont les revenus stagnent depuis les années 1980 par rapport aux gains de productivité, et que l’Europe ne protège pas, au contraire, puisqu’elle a souvent devancé les normes de l’OMC en imposant sans contrepartie l’ouverture à la concurrence internationale.

Sortie de crise : une autre voie est possible, par Jacques Sapir

Par Jacques Sapir, Directeur d’études à l’EHESS, février 2010 De toute part, on nous présente l’austérité comme un choix inévitable. Assurément, il y a des pays plus mal lotis que la France. L’Europe épuisée… Lordon.