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Nicolas Sarkozy juge que les HLM sont indûment occupés. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Catherine Rollot et Vanessa Schneider En cette veille de Noël, Nicolas Sarkozy est d'humeur compatissante. "Je ne prétends pas qu'on a tout bien fait, je vois vos difficultés", a-t-il reconnu, l'air peiné, devant des responsables des Restos du cœur qu'il venait rencontrer, jeudi 22 décembre, dans un entrepôt de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne). Face à la pauvreté, le chef de l'Etat a expliqué que "le logement est absolument la clé". "Il faut refonder notre politique du logement, ça ne va pas! " Pour le président, il y a "deux problèmes". "A cela s'ajoute le problème de l'immigration", a-t-il glissé sans en dire plus. Qui sont ces indésirables ? Sur le plan national et toujours selon les chiffres de l'USH, 5 % des locataires dépasseraient le plafond de 20% et seulement 0,3% serait au-delà de 100 %. La majorité des 4,2 millions de HLM sont occupés par des salariés d'entreprises privées ou publiques ou par des fonctionnaires d'Etat.

L'UMP veut inciter les locataires de HLM à acheter leur logement. Le petit monde des HLM expliqué à Wauquiez. Repenser le logement social et la régulation des marchés locaux de l’habitat. Dossier : Les nouvelles politiques du logement Le constat du déséquilibre structurel des marchés du logement est maintenant largement admis : la « crise du logement abordable », bien documentée ces dernières années par les rapports de la Fondation Abbé Pierre, est symptomatique d’un échec des marchés du logement à garantir tant le droit au logement que la mixité sociale.

Livrés à eux-mêmes, les marchés trient, excluent et renforcent les inégalités sociales de revenus et de patrimoine. Au sein des aires urbaines, ils organisent la ségrégation sociale entre quartiers et génèrent un étalement urbain, mettant à mal, avec une puissance économique disproportionnée [1], l’apparent consensus des politiques publiques sur une nécessaire transition vers une ville durable et solidaire.

Un changement du mode de régulation des marchés immobiliers L’habitat et la ville malades de la financiarisation de l’immobilier Une régulation renforcée des marchés fonciers, immobiliers et locatifs privés. Quand l’État fait les poches des salariés … Texte en pdf Le Secrétaire d’État au Logement, Benoits Apparu, affiche un satisfecit sur les résultats de la concertation sur l’emploi des ressources du « 1% logement ». Pour la CGT, la réalité est toute autre. L’État veut prélever dans la poche des 11 500 000 salariés du privé, 3.4 Milliards, pour les années 2012 /2014, afin de financer en ses lieux et place les Agences Gouvernementales ANRU (Agence Nationale de Rénovation Urbaine) et ANAH (Agence Nationale d’Amélioration de l’Habitat).

Ce sont donc 300 € qui seront pris dans la « poche » de chaque salarié-e du privé par le biais de la participation des entreprises à l’effort de construction (P.E.E.C). Ce qui hier finançait le logement des salariés du privé va financer le désengagement de l’État dans la politique du logement, que ce soit en matière de construction, de rénovation urbaine ou encore de résorption de l’habitat vétuste et insalubre. Pour répondre aux attentes légitimes des salariés en matière de logement, la CGT demande : Revisiter l’histoire du logement social. À l’heure où les élites politiques s’interrogent sur les politiques de logement et où la communauté des architectes s’implique dans la conception de nouvelles formes d’habitat, les études consacrées à l’histoire du logement social en général et à celle des grands ensembles en particulier, se multiplient.

Dans ce contexte, Désirs de toits se propose d’éclairer sous un jour nouveau cette « pierre angulaire de notre société » qu’est le logement, afin de mettre en cause nombre d’idées reçues sur les objectifs poursuivis par les gouvernements successifs, de la loi de 1912 créant les offices publics d’habitations à bon marché à l’actuelle politique de la ville. Issu d’un séminaire mené conjointement par l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et le CNRS, ce recueil est dirigé par l’historienne Danièle Voldman, dont les travaux sur la reconstruction et l’histoire urbaine font autorité.

Quelques idées reçues sur les politiques de logement Le logement à l’épreuve de la mixité sociale. Revisiter l’histoire du logement social. Ces ministres et parlementaires qui s'accrochent à leur logement social. Agir autrement sur le marché du logement. Fondation Jean-Jaures | • Mis à jour le | Par Claire Dagnogo, spécialiste de l'histoire parlementaire de la ville, rattachée au centre Maurice Hauriou, université Descartes, Paris V Chaque année, le 1er février, la Fondation Abbé Pierre rend public son rapport sur le mal logement.

Chaque année, la gauche relaie avec zèle les travaux de cette association qui tient sa liberté de ton de sa totale indépendance. En 2011, à l'approche des élections cantonales, le Parti socialiste a lancé l'appel de Clamart qui doit se traduire par le dépôt d'une proposition de loi. L'enjeu de demain sera non seulement de loger chacun à un prix adapté à ses moyens, mais aussi de bâtir une société dans laquelle les ménages seront libres de choisir leurs modes de résidence (propriétaires, locataires, maison individuelle, appartement, etc.), en fonction de leurs aspirations et de leurs projets de vie. Aujourd'hui, 3,6 millions de personnes sont mal logées. L'incurie budgétaire est patente. Logements sociaux : ça avance… un peu - Immobilier. 15.000 logements au bord du scandale. À Marseille, 15.000 logements sont menacés par de multiples pratiques douteuses. Un rapport officiel, très discret, en fait un inventaire alarmant.

Pour l'heure, la ville tente d'éviter le scandale. C’est désormais prouvé : la ville de Marseille gère ses HLM en multipliant irrégularités, embrouilles, et mauvaises manières. Un rapport de la Mission Interministérielle d’Inspection du Logement Social (Miilos), diffusé en petit comité, dresse un bilan accablant des activités de Habitat Marseille Provence (HMP), l’un des plus gros bailleurs sociaux de la ville. 15.000 logements sur l’ensemble du territoire marseillais. Le rapport, achevé en janvier dernier, a été remis à quelques décideurs. Mais sans provoquer de réel changement dans la gestion de HMP, un office public dirigé par la municipalité. Les taux de loyers supérieurs aux maxima conventionnels actualisés doivent être supprimés et les trop-perçus remboursés.

Les travaux sont reculés tous les ans. Sans véritables raisons. Nouvelle attaque de l'UMP contre la loi SRU. Après la vive attaque contre les minimas sociaux qui, selon M.Wauquiez et quelques autres de la « droite sociale » (on appréciera au passage cet oxymore amusant), devraient être réduits dans leur montant et soumis à une condition d’activité obligatoire non rémunérée, voici que l’UMP veut de nouveau réduire le pourcentage obligatoire de création de logements sociaux dans les communes. Une proposition de loi déposée par une cinquantaine de députés de la majorité vise en effet à modifier le calcul des 20% de logements sociaux contenu dans l’article 55 de la loi SRU.

La manœuvre a pour but de faire inclure dans le quota des 20 % l’accession sociale à la propriété les logements acquis au moyen du « PTZ+ » qui est pourtant un dispositif universel bénéficiant à l’ensemble des ménages (même si son montant tient compte des revenus du foyer) et qui n’est donc pas un moyen d’accession sociale. Le logement social, entre privatisation et affairisme... Le logement social, entre privatisation et affairisme. Créations de HLM: ce que cachent les chiffres records.