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2010

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Tu es au courant ? Les vacances sont des périodes propices, choisies par le gouvernement du pouvoir d'achat et des bras cassés, pour te planter un nouveau couteau fiscal dans le dos. Au hit-parade des réjouissances d'automne, François Baroin confirme ce matinla nouvelle augmentation des tarifs de l'électricité[1], la dernière datant (seulement) du 15 aout 2010. Et là je dis chapeau Harry Potter. Dans le pataquès de la réforme des retraites, le premier lundi des vacances de La Toussaint, la promesse d'une hausse de 3% à partir de janvier 2011 passe comme une lettre à la poste (pas privatisée bien sur). (ci-dessus : François Baroin annonce la hausse des tarifs de l'EDF dans les studios d'Europe1) Le plus intéressant de la nouvelle hausse d'EDF reste l'argumentaire : une "contribution au service public de l'électricité" (je croyais que l'abonnement se chargeait de cela, mais bon j'ai du mal lire) pour rembourser le rachat de l'énergie photovoltaïque.

Résumons. Je suis perplexe... L'auto-entreprise, c'est que du bonheur ! C’est à 15h10, au moment même où, place de la République, commence la manifestation contre les suppressions de postes dans le secteur public que le bonheur tombe sur twitter : Herve Novelli, secrétaire d'État chargé du commerce et des PME lance : "Je sors de conf de presse sur l'explosion des créations d'entreprises: 500 000 créateurs en 2009 c'est une de mes plus grandes fiertés !

" Toute la déconnexion populaire résumée en un twit. Au moment où ça licencie à tout va, où notre gouvernement cravache comme jamais pour récupérer la fabrication du pose-gobelet de la Clio sur le territoire national, que le tiers des 15 / 30 ans vit dans la précarité, qu’en cumulant toutes les catégories on atteint bientôt lescinq millions de chômeurs, qu’un million d’entre eux arrivent en fin de droit cette année, un homme heureux : Ça fait plaisir à lire !

Bon calmons les ardeurs du monsieur… 2 / 60% des anto-entrepreneurs ne gagnent rien ou presque. Conti et chatiment (2) Ce blog Conti et chatiment (2) Publié par seb musseton samedi 16 janvier 2010 Libellés : casse sociale Mon billet sera court : La douleur provoquée par un puissant mal de dos m'empêchant de penser clair ces dernier temps.Entre Haïti et la psychanalyse média-trainée sous forme de pseudo-débat de Besson, peu de place dans les médias pour le récit de la journée judiciaire des "Conti" mercredi dernier.Je vous renvoie donc au reportage d'Article XI sur leur procès en appel et la manifestation de soutien du 13 janvier à Amiens.Les licenciés de "Conti" risquent 5 mois de prison avec sursis pour avoir un peu vertement exprimé leur colère à la sous-préfecture en avril dernier. J'en ai déjà parlé ici : Au-delà des trois ordinateurs cassés, nous sommes dans l'idéologie pure. 7 commentaires: stephane a dit… GF nous la bien dit dans une de ses interventions "la revolution, viendra, a cause d'une tranche de jambon" 17 janvier 2010 10:36:00 UTC+1 BA a dit… 17 janvier 2010 12:21:00 UTC+1 Mire a dit… A propos...

Un peu de volonté, que diable ! Remontait hier dans les médias le débat sur la mise en application prochaine d'une loi de flexibilité mobilité pour les fonctionnaires. Ce projet est limpide : On pourra désormais arrêter de payer puis licencier un fonctionnaire ayant refusé trois propositions de mutation. Synthétisons : Avec un peu d’insistance (t'es prof de philo ? Deviens responsable du planning à l'hosto) et de malice géographique (t'habite à Pointe-à-Pitre ? Va vivre à Vesoul), ça te permet de pousser n’importe qui à la porte en l'accusant de mauvaise volonté ! En décodé façon UMP : Dégraissons le truc l’air de rien, en faisant partir d’eux-mêmes et sous les quolibets, les mécréants qui pompent tout cet argent qu'on pourrait donner au marché. Rien de bien neuf : Durant 24 heures fut encore diffusée l’idée qu’il est normal de taper sur cette tentaculaire fonction publique qui ne sert à rien. [1] Le train-train du baratin est déjà chassé ce matin par une nouvelle proposition de loi, avec sondage en pièce-jointe :

Pas de b?b? ? la consigne. Salarié, retraité, jeune… l’UMP aime bien se payer sur la bête. Le parti innove en frappant les enfants en bas-âge. D’un côté les candidats de droite en campagne dans leurs régions vantent l'augmentation du nombre de places de crèches, de l’autre, leur gouvernement prépare un projet de loivisant à modifier (« réformer » comme on dit chez les capital-fidèles), les modalités d'accueil des bébés et des très jeunes enfants dans ces établissements. - Diminuer la proportion des professionnels diplômés d’état dans les effectifs (éducateurs de jeunes enfants, puéricultrices et auxiliaires de puériculture).

(cf R-2324-42)Ce ratio était au maximum de 50/50, il passe à 40/60. (cf R-2324-46 et R-2324-47) - D’étendre les capacités maximales d’accueil des assistantes maternelles à domicile de trois à quatre enfants et de créer des regroupements d’assistantes maternelles pouvant accueillir jusqu’à 16 enfants sans aucune règle collective de fonctionnement. 11 mars ? "Classe moyenne" c'est ta fête ! Et la jeunette à 912 euros mensuels, angoissée à l'idée de ne pas rejoindre assez vite la vie rêvée des grands à base de crédit sur 30 ans et de soirées Wii-fit et Karaoké dans le canapé pouf à se remémorer nos belles années de stage, de pester : - "Non seulement ce coup-ci on bosse toute la semaine mais en plus Ikea y va être fermé ! " (c'était il y a un an, il y a un siècle.) Quelques jours plus tôt, une interview de Laurent Wauquiez, secrétaire d'État sous exta chargé de son emploi, reprenant « le créneau du social », m'apprend que le croque-chômeurs dont le credo de crise est « sans boulot ?

Vous n’avez qu’à travailler gratuitement » s'inquiète de l’appauvrissement des classes moyennes. Wauquiez veut défendre "les classes moyennes" alors qu'il développe des trésors de langue de bois et de statistiques partielles du chômage pour camoufler leur paupérisation. Ce petit manège tient tant qu'il y a un semblant de croissance. On peut faire partie des classes moyennes et être fauché. Attention... ?a tourne. Malgré leur absence de badge et les portiques magnéto 7500 pour entrer et sortir du QG de Kleenapur, Fred (l'assistant-réalisateur) et JM (l'assistant de l'assistant), affectés par restriction budgétaire au colportage du matériel de tournage, s'infiltrent à trois reprises dans les étages climatisés et silencieux du building aux vitres teintées, en passant le plus simplement du monde par la zone de livraison des porteurs d'eau, dépanneurs de photocopieuses et autre petit personnel de la rue de derrière.

Dans une salle du level "privilèges" avec domination sur la capitale, Fred règle la caméra mp7 très-très-haute-définition. "C'est pour mieux faire capturer l'émotion" blague Tony, réalisateur en auto-entreprise, alors qu'il termine son Presnesso puisé à la source d'une de ces machines à arabica encapsulé s'intercalant tous les dix mètres dans les couloirs entre les affiches déclinant le concept phare de la maison mère suivant la culture des peuplades locales : " - Décapitations + 12%.

Docteur Patch. "La Mutualité Française tient à faire savoir qu'elle n'a été nullement informée, et encore moins associée, au projet de baisse des remboursements de l'assurance maladie obligatoire paru dans Les Echos ce jeudi 16 septembre 2010. Si ces mesures étaient confirmées, elles représenteraient une dépense supplémentaire de 500 millions d'euros pour les ménages, s'ajoutant au 1,100 milliard d'euros de taxe nouvelle annoncé il y a quinze jours. " Signé Jean-Pierre Davant, président de la Mutualité Française. Pendant que ton Monarque fait son Vandamme à Bruxelles (total respect à Jean-Claude), se ridiculisant encore un peu plus (avec ton pays par la même occasion) au niveau planétaire, en tâches de fond, son gouvernement poursuit sa politique de rigueur, à savoir le pilonnage systématique du porte-monnaie (avant d'aller plus loin dans le gourdin quand le porte-monnaie sera totalement dépouillé).

Au programme : - Baisse de 35 à 30% des médicaments en vignette bleue. Illustration : Doctor Who? La martingale m?xicaine. Intéressant article du Monde ce matin sur une situation aux allures de dilemme de type "ça passe ou j'me casse" où, une fois de plus, la soumission de la victime est l'invitée d'honneur au bal des dominants : Un des anciens plus gros sites industriels français General Motors à Strasbourg voit son destin suspendu à l'acceptation par ses salariés d'un plan de sacrifices sociaux (par MLC, gestionnaire en charge de liquider les actifs de GM), dans le cadre d'une reprise par cette-même société (qui s'y connait en optimisation vu qu'elle a déjà viré la moitié des effectifs en dix ans et l'a laissée en déshérence depuis sa chute, GM est depuis nationalisé.)

Dans l'argumentaire, l’entreprise est mise en compétition avec un des sites mexicains de la compagnie. Bref, du gode libéral king-size. Et comme le bonheur ne vaut que s'il est partagé, le plan "salvateur" table sur un large consensus syndical. Sans déconner ? Un sou est un sou : ta prochaine cotisation CFDT, envoie-la directement au Medef. La loi des pauvres, le budget des riches. Eric Besson[1], bon sbire UMP, est là pour occuper le terrain et être détesté. Prélude à la discussion d'un projet de loi à l'assemblée sur l'immigration, l'intégration et la nationalité, sa déclaration sur la "machine à faire des "bons français" est du pur jus de clivage, excitant les uns, dégoutant les autres, le tout sur le dos de populations pauvres, instrumentalisées, déplacées comme des ballots de paille puisque responsables des 2, 4 ou 5 millions de chômeurs (what the fuck puisqu'on ne les compte plus), de la désindustrialisation du pays et d'avoir fomenté un complot avec AlQaida pour permettre à Liliane Bettencourt d'échapper à tout contrôle fiscal depuis 13 ans.[2] Les barnums Rom et de la déchéance de nationalité font partie du spectacle (hautement détestable) destiné à occuper du temps d’antenne "qui fait débat" dans les tranches "information" intercalées entre deux plages de débilité et une pub pour un crédit auto.

This is it, nous entrons dans la rigueur.