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1e semestre 2011

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Des réunions en série au sujet de la bagagerie. A mairie de Bordeaux s'efforce de reprendre le dossier de la bagagerie de la rue Ausone en mains. Rappelons qu'il s'agit de l'installation d'une consigne de 150 casiers permettant à des SDF sur le chemin de la réinsertion de déposer leurs affaires pour aller par exemple chercher du boulot (notre édition du 27 avril). Mercredi soir, une première réunion a permis de mettre les choses au point entre les commerçants et riverains opposés au projet, en tout cas à sa dimension et les élus concernés. Plusieurs séances de travail y ont été annoncées. La première série sera animée par Alexandra Siarri, adjointe aux nouvelles précarités, et concernera le fonctionnement de la bagagerie, le nombre de gens accueillis, les horaires etc.

Le second chantier sera celui de Laurence Dessertine, l'adjointe du centre-ville, et ce n'est pas le plus simple : il devra en effet mettre à plat les autres soucis quotidiens du quartier (propreté, bruit…). L'opposition demeure. 44% des français pensent avoir besoin un jour d'un logement social. (Boursier.com) — Dans un contexte de fragilisation économique et sociale, la quasi-totalité des Français (92%) estime que le logement social (HLM) est indispensable, d'après une étude TNS Sofres réalisée pour 'L'Union Sociale pour l'habitat'. En outre, 85% d'entre eux pensent qu'il constitue une solution vers laquelle se tourner en cas de grande difficulté et 44% déclarent pouvoir en avoir besoin un jour.

Ainsi, 39% des interviewés estiment que les logements sociaux devraient être attribués aux personnes à revenus modestes mais ils sont 28% à penser que de plus larges catégories sociales pourraient y avoir accès, souligne TNS Sofres. Les conditions d'attribution sont toutefois jugées peu transparentes : "les répondants ne savent en effet pas vraiment qui est chargé d'attribuer les logements sociaux : si 32% des Français citent les organismes HLM et 26% les communes, 28% disent ne pas savoir", soulignent les auteurs de l'étude.

Une installation inopinée. E centre-ville, hors Triangle d'Or toujours bien à l'abri, découvre les plaies du monde et apprend à faire avec. Une bagagerie pour les SDF ouvre ici, tandis que quelques rues plus loin, s'installe une association de soin aux toxicomanes. Chaque fois, le même débat, la réticence des riverains, la colère, et la trouille. À l'angle des rues Saint-James et Teulère, sous la Grosse Cloche, et à trois pas de l'église Saint-Éloi, l'association La Case (Centre d'accueil de santé et d'échange) va s'installer dès le mois de septembre. Programme d'échanges de seringues, de réduction des risques liés à l'usage des drogues. Depuis 2000, l'association était installée dans le quartier Sainte-Croix, mais les locaux se sont vite révélés trop étroits. « Cette affaire nous a échappé, affirme Jean-Louis David, maire adjoint du quartier.

Nous avons été placés devant le fait accompli. . « C'est pas l'endroit » Pour la réunion d'information, il est peut-être un peu tard. Fâché tout rouge On attend de voir. Quimperlé. Le local de la Croix-Rouge cambriolé - Quimperlé - Faits divers. SDF en Europe: sans dispositions fixes. L’aide aux sans-abri à la rue. Les centres d’hébergement seraient insuffisants et mal adaptés selon une enquête de Médecins du Monde publiée fin mars. Dans six villes françaises, la moitié des personnes signalées au 115 n’ont pas trouvé de logement, faute de places disponibles dans 32% des cas. "Promiscuité, séparation des couples et des familles, violences et vols, alcool, mauvaises expériences sont les principales raisons évoquées pour expliquer ce refus. Beaucoup préfèrent rester dans leur abri précaire plutôt que de se rendre dans des lieux inadaptés et perçus de manière très négative", d’après l’étude. Un constat partagé par l’Observatoire national du 115.

Dans une analyse diffusée le 20 avril dernier, il révèle un manque de prise en charge chez les moins de 25 ans en France. Tous les jours, nous sommes contraints de laisser des jeunes femmes sans solution. La question des sans domicile fixe est pourtant considérée comme une priorité nationale. La Pologne et l'Angleterre engagées. Grande précarité: occupation d'un bâtiment vide de l'Etat à Toulouse - 26/04/2011. Une consigne pour SDF qui soulève l'inquiétude. 'un des premiers à avoir aperçu la pancarte « bagagerie » au 7 rue Ausone a cru à une bonne nouvelle, imaginant une maroquinerie qui diversifierait l'offre commerciale en voie d'expansion autour de la place du Palais. Sauf que pas du tout. « On installe des casiers pour que les SDF déposent leurs bagages », ont expliqué les ouvriers aux commerçants et riverains qui se renseignaient. Oups. Et combien de casiers ?

« 150 ». Re-oups. Depuis le début des vacances, tout le quartier Saint-Pierre en parle. Chez les commerçants comme chez les riverains, le discours se veut mesuré. Avec chiens ? Car personne n'avait entendu parler du projet avant l'apparition de la fameuse enseigne. 500 signatures Même Stéphane Pusateri est tombé de l'armoire. « Le problème, ce n'est pas la bagagerie elle-même : les SDF en ont besoin.

Inquiétudes « légitimes » À la mairie, on ne nie pas « une erreur de communication ». Pourquoi le gouvernement fait le choix d’une électricité chère et dangereuse. Vous avez voulu de l’électricité bon marché et sans risque. Vous aurez de l’électricité chère et dangereuse. Le mythe d’une électricité bon marché et sûre s’effondre. La faute en incombe soi-disant aux énergies renouvelables et aux investissements dans la sûreté. EDF et le lobby nucléaire, à commencer par le gouvernement qui en est partie intégrante, nous prennent pour des imbéciles.

Tout d’abord, le prix de l’électricité va monter de 30%. Pourquoi? Tout simplement parce que même si les centrales sont amorties, le coût réel du nucléaire commence à apparaître au moment où EDF va devoir assumer une très légère part de l’aval du cycle (parce que le contribuable va devoir en assumer l’essentiel) et financer ses investissements: renforcement de la sécurité d’une part, construction des EPR… Dès lors, non seulement le nucléaire n’est pas bon marché mais il devient très cher, aussi cher que l’éolien. Tchernobyl ne fait que commencer Durant ces 25 ans, que s’est-il passé? Dartigolles, le préfet et le logement social. Livier Dartigolles n'en revient presque pas. Il a reçu une réponse du préfet quand, précédemment, ces missives restaient souvent lettres mortes. Il est vrai que le représentant de l'État a changé dans le département. Et, interpellé en début d'année par le secrétaire départemental du Parti communiste sur le logement social, il a pris sa plume pour lui répondre.

Ce dernier l'avait interpellé sur la situation du logement social et plus particulièrement sur le respect de la loi SRU fixant aux communes de plus de 3 500 habitants dans les agglomérations importantes un objectif de réalisation de logements locatifs sociaux qui doivent atteindre 20 % du total des résidences principales. Olivier Dartigolles s'inquiétait notamment du taux de logements sociaux sur la Côte basque, où la pression immobilière est connue et rend difficile l'accession à un logement aux ménages les plus modestes. 17,93 % sur Pau.

Le logement, source d'inégalités croissantes. (Easybourse.com) En France, 3,6 millions de personnes sont mal logées. Pour l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), cette situation tient au manque de fluidité du marché résidentiel et à l'inefficacité de certaines politiques publiques. Dans le cadre de ses études économiques sur la France (Études économiques de l’OCDE : France 2011, Éditions OCDE), l’Organisation de coopération et de développement économiques s’est intéressée à la situation du logement dans notre pays, dont elle dresse un état des lieux mitigé. «Après plus d’un demi-siècle d’amélioration continue au bénéfice de la grande majorité des ménages, les conditions de logement n’ont jamais été aussi bonnes. En 1954, plus de quatre logements sur dix n’avaient pas l’eau courante, seul un quart était équipé d’un W.

-C. intérieur, et 10 % seulement disposaient d’une douche ou d’une baignoire», rappellent les auteurs de l’étude en guise d’introduction. François Schott. Pouvoir d'achat : une France "quasi révolutionnaire" Quand le sociologue Jean Viard, proche du Parti socialiste, se plonge dans les chiffres de notre pouvoir d’achat – qui n’a augmenté que de 1,2% en 2010 contre 1,6% en 2009 –, il pourfend les moyennes qui ne veulent rien dire et les politiques qui laissent faire. Quand il analyse la grande crise que nous traversons, il y voit une situation « quasi révolutionnaire ». Décoiffant. Rue89 : Les Français ont l’impression que leur pouvoir d’achat baisse, les statisticiens et les économistes disent que non.

Qui croire ? Né en 1949, actif en 1968, installé à la campagne en 1975. Thèse avec Edgar Morin, 1979. Sociologue, directeur de recherche CNRS au Cevipof. Cofondateur des Editions de l’Aube, 1986. Conseiller municipal de Marseille, 2008. Célibataire, six enfants. Jean Viard : Prenons quelques chiffres sur dix ans. Le problème, c’est que nos modes de consommation nous coûtent de plus en plus cher. La hausse des grosses dépenses comme le logement réduit le revenu disponible… Droit au logement : manifestation devant la mairie lundi soir - Rennes - Faits de société. Un combat pour le Droit au logement. Sur le portail et la porte d'entrée, des affiches et banderoles expliquent leur combat. Depuis mercredi dernier, une dizaine de membres du collectif La Patate Chaude occupent en permanence une maison vide, au 8 rue Germain, entre les avenues Jean-Perrot et Marcelin-Berthelot. Objectif de cette action coup-de-poing : héberger une douzaine de Roms Roumains.

Spéculation immobilière« 80 % des demandeurs d'asile ont pu être relogés après avoir été “baladés” tout l'hiver, du Rondeau au garage de la rue Prosper-Mérimée en passant par le camp de Stalingrad, précise Yvon Sellier, militant du collectif. Mais plusieurs familles sont toujours à la rue alors qu'il y a 6 000 logements vacants à Grenoble. Manuel Pavard Habitué des occupations Le collectif La Patate Chaude (sous son ancien nom Solidarité Roms) avait déjà occupé en octobre une maison appartenant au conseil général, à Saint-Martin-le-Vinoux. HLM : la révolte des locataires à Marseille. Logement social : rattraperons-nous jamais notre retard ? / Logement / Actualité / univers / journal. La Fondation Abbé Pierre a rendu, le 20 avril, son 16e rapport annuel sur le mal-logement en Rhône-Alpes.

Il a mis en avant le décrochage entre la demande et l'offre de logements sociaux. Olivier Brachet, vice-président chargé de l'habitat et du logement social au Grand-Lyon réagit. Le rapport 2011 de la fondation Abbé Pierre commence par une bonne nouvelle. Après trois ans de crise immobilière dans la région, la production de logements HLM est repartie à la hausse en 2010. "La part de logements très sociaux augmente en Rhône-Alpes, le rééquilibrage des communes en retard sur leurs objectifs SRU s’améliore", précise Marc Uhry, représentant local de la Fondation. En revanche -mauvaise nouvelle-, "la demande augmente plus vite que l’offre, portant le délai théorique d’attente d'un logement social à 42 mois à Lyon". Quatre ans en moyenne pour que sa demande de l'un des 140 000 logement sociaux du Grand-Lyon soit traitée. 50 000 demandes sont en souffrance dans l'agglomération.

Lyon: Des revalorisations de loyers rejetées par la justice. Leurs loyers ne bougeront plus, sauf en cas d'inflation. Le tribunal d'instance de Villeurbanne a débouté jeudi le bailleur lyonnais la Sacvl de sa demande de revalorisation de loyers. La Société d'aménagement et de construction de la ville de Lyon avait assigné en justice deux locataires de Vénissieux qui refusaient d'importantes hausses de loyers destinées, notamment, à réaliser des travaux de mise aux normes.

Or, dans leur immeuble de la rue du Clos Verger, aucune réhabilitation n'a été menée jusqu'alors. «C'était un dossier fragile, reconnaît Michel Le Faou, président de la Sacvl qui ne fera pas appel de la décision. Les travaux sont à l'étude, mais ils ont dû être reportés en raison de nos emprunts toxiques.» Il souligne que les loyers en question resteront très faibles, comme le « 64 m2 à 176 euros». 4.700 euros économisés sur six ans «Cela permet à ces deux familles modestes d'économiser chacun sur six ans 4.700 euros de hausse de loyer.

>> Lire l'actualité lyonnaise par ici. Zone commerciale : les habitations gênent - Lot. Les HLM indispensables, selon les Français.