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Contre l'immigration

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L’Europe fermée de l’intérieur. Deux chercheurs mettent en évidence les graves dérives des contrôles aux frontières de l'Union européenne, dans une étude à paraître le 26 juin prochain. Pour lutter contre l'afflux de migrants provoqué par le Printemps arabe, la Commission européenne met en oeuvre un renforcement sécuritaire débridé. Avec de drôles de technologies de surveillance. Barrière frontalière entre L'Espagne et le Maroc à Ceuta. De l'autre coté des barbelés, c'est le Maroc. Ceuta, Espagne, 2002 - Photographie par ©Bruno Arbesu via Picture Tank Pour gérer les flux migratoires et surveiller ses frontières, l’Europe s’érige en forteresse. C’est la conclusion de deux chercheurs qui rendront publique le 26 juin une étude sur les frontières de l’Union Européenne, réalisée pour le Heinrich Böll Stiftung, un institut allemand proche du parti des Verts. Depuis 2005, l’Europe s’est dotée d’une force d’intervention spécialement dédiée à ces missions : l’agence Frontex.

Des drones Violences Jurisprudence américaine Réplique. Migrations : la Croatie, nouveau pays de transit sur la route de l'Europe occidentale. L’immigration libre, ennemie du socialisme. Notre premier article sur l’immigration (Vincent Bénard) ayant suscité des réactions nombreuses, nous proposons à nos lecteurs un autre article sur la liberté de circulation et le socialisme.

Bonne lecture! La liberté d’immigration est une valeur du socialisme, nous rabâche-t-on. Pour preuve apparente, dès qu’un nouveau parti voit le jour en Communauté Fr… pardon, Fédération Wallonie-Bruxelles et qu’il possède une analyse économique un rien libérale, il se fait immanquablement noyauter par les extrémistes et autres islamophobes de tous bords. Nous mêmes, nous avons pu constater que quelques-uns de nos soutiens s’étaient engagés dans cet absurde combat anti-libéral qu’est l’immigration « choisie ». Pourtant, l’immigration libre qui est, pour le militant de gauche, un label à poser entre « éco-conscient » et « commerce équitable » n’est rien d’autre qu’une idée turbo-libérale, ultra-capitaliste et, très probablement, mangeuse d’enfants. Pour une immigration libre dans une société de libertés. Nation et immigration Publié le 13/07/2011 Clandestins au Cap Vert Un article de Vincent Bénard, écrit en 2005 pour l'Institut Hayek En ces temps où les cités brûlent, où la crainte de l'intégrisme religieux s'invite dans les esprits, où l'on évoque l'échec du modèle français d'intégration, et où un chômage élevé persistant fait craindre à certains la concurrence des travailleurs étrangers, plaider en faveur d'une immigration libre peut passer pour une provocation.

Pourtant, tant la théorie que l'expérience montrent que l'État, en prétendant contrôler l'immigration, en amoindrit les bénéfices et en augmente les coûts. « L'immigration prend nos emplois », « l'immigration creuse le trou des régimes sociaux », « l'immigration importe l'islamisme », « nous ne pouvons pas importer toute la misère du monde », telles sont les opinions aujourd'hui couramment entendues à propos d'un phénomène vieux comme l'humanité.

Voyons d'abord pourquoi l'immigration est créatrice nette de valeur. L'islamisme. L’immigration imaginaire | ECOINTERVIEW. En 2007, deux politologues britanniques ont montré qu’il existe en Europe une forte tendance à surestimer le nombre d’immigrés. Leurs sondages indiquent que les Français évaluent la proportion d’immigrés à 27% de la population, alors que seulement un dixième de la population est né étranger à l’étranger.

Dans les têtes, on s’imagine donc que la France est la troisième terre d’accueil des immigrés en Europe, alors qu’elle se place au 10ième rang, sur un échantillon de 20 pays. Au Portugal et en Italie également, on voit double ou triple. Comment expliquer une telle erreur de perception? La confusion entre descendants d’immigrés, immigrés et étrangers est-elle le produit d’un manque d’information, d’une sensation d’invasion? Est-ce le signe que l’intégration échoue ou bien, au contraire, le symptôme d’une intégration qui se poursuit, au risque d’en déranger certains? Like this: J'aime chargement… L'Europe, terre d'écueil des réfugiés. L'Union européenne a reçu moins de demandes d'asile en 2010, selon le dernier rapport du Haut Commissariat aux réfugiés de l'ONU.

Si l'Europe du Sud enregistre une baisse de 33% en un an, d'autres pays comme la France et l'Allemagne, continuent d'attirer toujours plus de réfugiés. La baisse du nombre de demandes d’asile déposées dans 44 pays industrialisés en 2010 par rapport à 2009 est de 5%. Une réduction qui s’élève à 42% sur 10 ans, selon le dernier rapport du Haut Commissariat aux réfugiés de l’ONU (HCR) publié le 28 mars. Cette tendance est particulièrement visible en Europe du Sud. L’Albanie, Chypre, la Grèce, l’Italie, Malte, le Portugal, l’Espagne et la Turquie représentent un recul de 33% en un an. Certains ont mis en place des mesures visant à mieux contrôler l’arrivée de réfugiés. Résultat: des diminutions respectives des demandes en 2010 de 36% pour la Grèce, 53% pour l'Italie et même 94% pour Malte.

La France, première destination d'asile en Europe. La dérive antilibérale de l’Europe (Schengen) Les acquis de l’Europe en matière de liberté de circulation sont mis à mal par le populisme d’une droite réactionnaire et l’immobilisme bureaucratique communautaire. Par Giuliano LuongoArticle publié en collaboration avec Un Monde Libre Bientôt des contrôles à la frontière? La vague géante de migrants qui a emporté une Europe très mal préparée durant les révoltes du Printemps Arabe a révélé une série de graves problèmes de l’appareil décisionnel européen, et surtout le manque critique de confiance des gouvernements des États membres en un pilier fondamental de l’Union : le système Schengen. L’Europe comme institution a montré encore une fois sa lenteur quand elle n’a pas levé le petit doigt au début des premières révoltes nord-africaines. De même, alors qu’un fort flux migratoire était prévisible, l’Union n’a pas pris les mesures nécessaires (comme l’organisation d’un réseau d’aide collective entre les États membres).

L’Europe a répondu avec la faiblesse habituelle, M. Pour une société de liberté : une immigration contrôlée. L’article de Vincent Bénard sur la liberté de l’immigration a déclenché de nombreuses réactions dans nos commentaires. Dans la lignée des contrepoints que nous publions sur certains sujets, nous vous proposons un article de Jean-Baptiste Noé, qui ne mettra surement pas tout le monde d’accord sur Contrepoints. L’article de Vincent Bénard sur la libéralisation de l’émigration aborde de nombreuses questions fort intéressantes. Comme nous sommes à Contrepoints et que nous essayons de comprendre des phénomènes compliqués nous nous permettons la publication de cet article, afin d’apporter des éclairages complémentaires sur cette question épineuse.

Pourquoi des migrations ? Dans une société idéale les hommes pourraient changer de lieu et d’espace selon leur bon vouloir. Mais nous ne sommes pas dans cette société. Les migrations – hormis pour quelques personnes isolées – sont, la plupart du temps, la conséquence d’une catastrophe : guerre, famine, destruction de population, crise économique.

Les immigrés plus que jamais boucs émissaires. Un sondage effectué dans plusieurs pays européens indique que l'immigration n'est pas perçue comme allant de soi, qu'elle n'est pas considérée comme forcément bénéfique. On a le droit de dire cela sans être raciste! Les élites ne se soucient pas suffisamment des préoccupations de nos compatriotes au quotidien, assure Claude Guéant, dans une interview donnée ce mercredi à L'Express, avec un sens consommée de l'euphémisme. A en croire ce récent sondage* Ipsos, 54% des Français pensent que l'immigration a un "impact négatif" sur le pays et 52% jugent "qu'il y a trop d'immigrés". Alors que depuis des mois, le ministre de l'Intérieur s'efforce de rendre l'immigration, légale ou non, responsable du marasme économique actuel - en plus de l'insécurité -, seuls 24% des Français estiment que l'immigration est bonne pour l'économie [voir le tableau ci-dessous].

Pour le ministre de l'Intérieur, tous les "arguments" et leur contraire y passent. Contradictions Un coût pour les finances publiques ? Les mauvais comptes de l’immigration clandestine. Le ressentiment doit être vif pour que Valeurs actuelles déroge à sa propre devise, Il n’y a de richesses que d’hommes. Ce journal affirme que l’immigration clandestine coûte 4,6 milliards d’euros à la France. Le chiffre émane des Contribuables associés, agrégat où turbulent les phobiques de la dépense publique et de l’impôt. Il comprend les pertes de recettes au titre du travail illégal, les retours à la frontières, les dépenses de santé etc… Rapporté au nombre d’immigrés clandestins (500 000, dit-on), cela représente 9000 euros par personne.

Les Contribuables Associés oublient plusieurs choses. D’une part, l’immigration clandestine est un non coût pour le secteur de la construction, du service à domicile ou de la restauration car les charges sociales non payées constituent un profit supplémentaire pour les entreprises. D’autre part, pour évaluer correctement le coût de l’immigration clandestine, il faut envisager, à côté du scénario de l’expulsion, celui de la régularisation.

Like this: Le Danemark ferme ses frontières. Le Danemark veut rétablir "au plus vite" des contrôles à ses frontières intra-européennes avec l’Allemagne et la Suède. Au moment où les Accords de Schengen sont attaqués de toutes parts, cette décision souligne l'importance de l'extrême-droite dans le pays et la fragilité des acquis européens. A la veille d’une réunion interétatique sur la réintroduction de contrôles temporaires aux frontières à l’intérieur de l’espace Schengen déclenchée par la polémique entre la France et l’Italie au sujet des immigrés tunisiens arrivés sur l’île de Lampedusa, Copenhague a devancé ses partenaires en annonçant le rétablissement de contrôles aux frontières d’ici à trois semaines. Nous sommes parvenus à un accord pour réintroduire des contrôles douaniers aux frontières du Danemark le plus rapidement possible", a déclaré le ministre des Finances danois, Claus Hjort Frederiksen.

Afficher Contrôle aux frontières danoises sur une carte plus grande - MyEurop Tour de passe-passe Victoire des xénophobes populistes. Les camps d'étrangers, symbole d'une politique. Dans ce billet, le géographe Olivier Clochard, qui a conçu la carte de l’externalisation du contrôle des frontières européennes publiée dans le numéro de juin du Monde diplomatique, revient sur les conséquences de cette politique.

La carte des morts d’étrangers aux frontières de l’Union européenne, établie par le réseau de chercheurs Migreurop, et publiée une première fois dans le numéro de mars 2004 du Monde diplomatique, est le symbole brutal des effets de la politique migratoire des trente dernières années. En voici une version actualisée, avec les données de la période janvier 1993-avril 2009. Mourir aux portes de l’Europe (carte d’Olivier Clochard) L’enfermement des indésirables n’est certes pas nouveau. L’Europe des camps (carte d’Olivier Clochard) Bien que les régimes administratifs et judiciaires diffèrent d’un Etat membre à l’autre, voire à l’intérieur d’un même pays, le fonctionnement de la machine à refouler les étrangers se ressemble.