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Grèce politique

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CATASTROIKA Version Française sous titrée. En Grèce, le chant de la crise, par Alexandra Delcamp. Athènes, février 2012. − Vous n’avez pas ça, vous autres, en Europe... » Les musiciens du Kapnikarea, petit café d’Athènes, viennent juste d’interpréter un rébétiko du célèbre Markos Vamvakaris, en réponse à une énième conversation sur la crise. La chanson, intitulée Markos le ministre, tourne le pouvoir en ridicule. Vamvakaris se rêve ministre, payé pour s’empiffrer et fumer le narguilé. − “Ça” quoi ? − Des gens qui chantent et dansent leur peine et leur misère, vous n’avez pas ça, vous. Les musiciens ont repris. . − Mais tu n’es pas européen, toi ? − Tu entends ça, Kosta ? La blonde s’est rassise.

Une vieille femme s’est engouffrée entre les tables du minuscule café, un panier à la main. . « Voilà ce que j’entends par “ça”. » Takis s’est retourné vers la vieille. Non, nous n’avons pas ça en « Europe ». Le soir est tombé. Dans le quartier de Psiri, les baffles des bars sont saturées de succès commerciaux : Shakira, Lady Gaga, et même « Je veux » de la chanteuse française Zaz. . − Pourquoi ? Voix off. Khaos le film, poursuit sa route en France et sans doute bientôt ailleurs. Pour une fois, les chiffres de la crise grecque, s'habillent en êtres humains. C'est cette “nouveauté” qui interpelle finalement les médias, ce regard qui change. À cette occasion, et dans la mesure du possible, je prends part aux débats qui sont organisés après la projection dans une salle parisienne. Je me dis alors parfois, qu'on projette par la même occasion notre futur et ses zones d'ombre.

Vous pouvez trouver la suite de cet article ainsi que l’essentiel de la partie du blog allant d’octobre 2011 à janvier 2013 dans mon livre: L'avenir incertain de la Grèce, le risque d'un nouveau régime autoritaire au cœur de l'Europe. Plusieurs hypothèses se présentent pour l'avenir de la Grèce, dans l'immédiat et à plus long terme. L'hypothèse très probable, à court terme, est celle d'une asphyxie du pays par la dette. En continuité avec cette hypothèse, la perspective de long terme, malheureusement vraisemblable, est celle du bradage des ressources humaines et naturelles du pays. L'option alternative à cette double hypothèse, et qui doit absolument être explorée, est celle de la mise en œuvre d'un projet national de développement. Cette option hautement souhaitable apparaît cependant bien incertaine. La montée très visible des mouvements nationalistes et xénophobes pourrait, en effet, pervertir la volonté des Grecs, de plus en plus nombreux, qui souhaitent retrouver une fierté bafouée par la mise sous tutelle du pays par les institutions internationales et européennes. 1. 2.

Dans cette perspective, les salaires continueront de baisser considérablement et le droit du travail d'être largement démantelé. 3. 4. Grèce : Trop c’est trop.. Publié par Olivier D. sur OkeaNews, médias alternatif Grec. Trop. La goutte d’eau de la misère a fait débordé mon vase de l’acceptable. Le hasard m’a -encore- fait tomber sur une répulsion. Une jambe gonflée. Trop. Trop. Trop. Trop. Trop. Trop. Trop. Et puis trop de mépris. Trop de rêves brisés. Trop. Alors trop. Et oublier l’austérité dans une eau translucide.

Alors je pars en vacances. Elles ne seront pas de trop. Grèce : La démocratie « prise en otage » par les éditocrates. Dimanche 17 juin 2012, le parti conservateur Nouvelle Démocratie emporte la victoire aux élections législatives grecques, devançant de peu le parti de gauche Syriza, opposé aux plans d’austérité imposés à la Grèce. Cette victoire est accueillie avec un grand soulagement par les dirigeants européens, dont un certain nombre avaient activement fait campagne en faveur de la droite grecque : les « Européens » – appellation d’usage dans la presse – avaient en effet menacé d’exclure la Grèce de la zone euro en cas de victoire de Syriza. Une campagne partiellement et partialement relayée par la presse… Le peuple grec a décidément une fâcheuse inclination à « prendre en otage » le reste de l’Europe. Cette fois-ci, il s’agit d’élections démocratiques ; et pour la première fois, Syriza, un parti opposé à l’austérité et attaché au maintien de la Grèce dans la zone euro peut arriver en tête des suffrages.

Les médias en campagne Les grecs seraient-ils d’irresponsables profiteurs ? Épilogue. Nouveau gouvernement grec, nouveau Mordorandum ? Pourquoi la Grèce va voter Syriza. Dimanche 17 juin, un nouveau parti pourrait bien accéder au pouvoir. Pas en France, où les législatives ne semblent pas passionner les Français, mais en Grèce. Syriza, la coalition de gauche radicale devenue deuxième force du pays lors du scrutin du 6 mai avec 16,8% des voix, est donnée en tête par une enquête d’opinion pour le quotidien Kathimerini à 31,5%, largement devant Nouvelle démocratie (25,5%).

Comment expliquer ce doublement des intentions de vote? Pas moins de 25 partis, en majorité de gauche, n’avaient pas réussi à obtenir le seuil requis pour entrer au Parlement, alors même qu’ils obtenaient 19,36% des suffrages exprimés. Tous ces électeurs pourraient se reporter sur Syriza le 17 juin, dans l’espoir d’un large gouvernement de gauche.

Un choix anti-austérité, mais pro-européen, qui pourrait propulser à la tête du pays un parti qui ne récoltait que 4,6% des voix aux élections de 2009. publicité Anti-austérité, mais pro-européen Une Grèce qui se sent humiliée Devenez fan sur. EN GRÈCE, EN ATTENDANT L'ORAGE [@rrêt sur Images. Alexis Tsipras : "Dimanche, nous tournons la page" I am Hellene. « Kommandantur SPD ?» Les derniers jours qui précèdent les élections à la Baronnie s'avèreront de plus en plus passionnels et passionnants. La drame y est déjà, au même titre que le sang, la mort, les espions, les intimidations et la résistance, et on s'y attend vivement... à un éventuel « appel du 18 juin » ! À moins qu'au soir du 17 juin déjà, un certain « Samarelos » (Samaras et Venizélos), ou un remplaçant surprise, viendra « faire à la Grèce le don de sa personne pour atténuer son malheur, car en ces heures douloureuses il pense évidemment aux malheureux chômeurs qui dans un dénuement extrême finissent par se suicider », surréaliste non ?

Seulement, nos derniers suicidés, n'attendent plus rien, leurs comptes du vécu politique étant définitivement et violemment clôturés. Mercredi très tôt, un homme de 60 ans, Alexandre, s'est pendu sur une place de Nikaia, dans les faubourgs ouest d'Athènes. Son corps a été découvert par les promeneurs matinaux. Donc on n'oubliera pas.

C'est compréhensible. MIkis Theodorakis & Τρομοκρατία ! Crise Grecque, plan d’austérité et agences de notation, les dessous d’un scandale européen (2/2) | Pandora Vox. Le 29 Juin de nouvelles mesures d’austérité drastiques ont été adoptées par le parlement Grec ce qui devrait permettre le déblocage d’un nouveau plan de sauvetage de l’Union Européenne et du FMI d’ici la fin de l’été. Déjà totalement asphyxiée par le plan de l’an dernier, la population Grecque encaisse mal ces nouvelles hausses d’impôts, ces réductions supplémentaires de dépenses publiques et les privatisations massives qui s’annoncent. Pour justifier cela, on nous explique que « les Grecs ont assez triché » ou qu’ils « ont trop longtemps vécus au dessus de leurs moyens« . Le problème c’est que cette vision réductrice occulte les véritables scandales sur le fonctionnement des marchés des dettes publiques de zone euro.

Analyse en deux volets expliquant en quoi ces plans d’austérité sont ni légitimes (1), ni efficaces (2). NB : la première partie de cet article a été publiée la semaine dernière : Les vraies raisons de la crise de la dette publique grecque Seconde partie. Crise Grecque, plan d’austérité et agences de notation, les dessous d’un scandale européen (2/2) | Pandora Vox.