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Insécurité Sarkofrance

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Insécurité : la pensée unique irresponsable de Nicolas Sarkozy. 171ème semaine de Sarkofrance : comment Sarkozy s'est fait chiper son piège. Insécurité : quand Hortefeux se tait, et quand il parle trop. L'agitation sécuritaire a fait un mort, un adolescent qui s'est noyé dans la Seine près de Mantes la Jolie en fuyant la police. Aucun ténor de l'UMP ne réagit sur le moment. Normal ? Insécurité: un mort. Sur le papier, Brice Hortefeux aurait pu le traiter de «racaille» : il avait 15 ans, d'origine marocaine, et il a fui la police à un barrage routier, samedi dernier, vers minuit.

Il roulait vite et feux éteints, avec deux autres jeunes de 16 et 18 ans. Lundi matin, aucun ténor de l'UMP, ni même Brice Hortefeux, n'avait réagi au décès accidentel du jeune homme. Hortefeux n'avait pas besoin de cette mort symbolique-là. Les Roms, enjeu régional ? Le porte-parole ajoute : « Ils veulent aussi une fermeté totale contre l'économie souterraine, cancer des sociétés modernes auquel nous avons décidé de déclarer la guerre.» Le 12 août, les six prévenu(e)s accusé(e)s d'avoir amalgamé à tort les traques de sans-papiers avec certaines pratiques de rafles sous l'Occupation seront fixés sur leur sort.

Immigration: la course à l'échalotte entre Besson et Hortefeux. Plus l'heure du remaniement gouvernemental tant attendu approche, plus les supputations se multiplient.

Immigration: la course à l'échalotte entre Besson et Hortefeux.

Cet été, deux ministres se sont distingués dans la polémique alliant insécurité et immigration. Insécurité : les voyous, les lâches et les soutiers du stratagème présidentiel. Sondage sur l'insécurité : le bidonnage du Figaro. L'échec de Sarkozy en matière d'insécurité, la preuve par ses propres chiffres. Le mythe sécuritaire de Sarkozy. Ce n'est pas un obscur groupuscule antisarkozyste qui l'explique.

Le mythe sécuritaire de Sarkozy

L'Express a fait sa "une" de la semaine dernière sur ce titre. Quand on critique l'efficacité de la politique sécuritaire de Nicolas Sarkozy, son "ADN politique" depuis 2002, on se voit rétorquer que l'on ne retient que les mauvais chiffres pour oublier un bilan "globalement positif". Insécurité : l'échec de Sarkozy, la preuve par ses chiffres. Délinquance, prisons : l'échec sarkozyen persiste. Pour Michèle Alliot-Marie et Brice Hortefeux, les vacances sont terminées ... par anticipation.

Délinquance, prisons : l'échec sarkozyen persiste

Ils ont chacun reçu une mauvaise nouvelle. Sarkozy à Nice ne parlera pas de son échec contre l'insécurité. Curieux symbole.

Sarkozy à Nice ne parlera pas de son échec contre l'insécurité

Sept ans jour pour jour après le premier tour de l'élection présidentielle de 2002, Nicolas Sarkozy se trouve à Nice pour parler d'insécurité. Il y a 7 ans, Jean-Marie Le Pen éliminait Lionel Jospin du premier tour du scrutin, après une campagne marquée par des thèmes sécuritaires. Sept ans plus tard, rien n'a changé. Le président s'appelle Nicolas Sarkozy. Il a été 2 fois ministre de l'intérieur, a pondu 8 lois sur le sujet. Sarkozy est incompétent en matière de sécurité. L'insécurité est le seul socle idéologique d'une droite déboussolée. Pourquoi donc réduire les moyens policiers ? Violences à l'école, illustrations de l'échec de Sarkozy. Les violences à l'école sont illustratives de l'échec de la démarche schizophrénique de Nicolas Sarkozy en matière de lutte contre l'insécurité.

Violences à l'école, illustrations de l'échec de Sarkozy

D'un côté, le président, hier ministre de l'intérieur, multiplie les lois en tous genres, prévoyant des dispositifs au mieux farfelues (loi contre les bandes, décret contre le port des cagoules), au pire portant atteinte aux libertés publiques (cf la progression du nombre de gardes à vues pour des faits mineurs, ou le couvre-feu nocturne contre les mineurs de moins de 13 ans). De l'autre, son gouvernement réduit les effectifs de la fonction publique, pour une économie générée inférieure au coût du bouclier fiscal. Résultat : plus de lois, moins d'effectifs (éducation, police, etc) pour les appliquer, et des violences aux personnes qui augmentent sans discontinuer. La seconde réponse est également connue : pas d'effectif supplémentaire : « Il est totalement inexact de résumer la sécurité à la seule question des effectifs.

Vidéosurveillance dans les lycées: y a-t-il quelqu'un derrière les caméras? Les caméras, solution miracle aux problèmes de la violence à l'école ?

Vidéosurveillance dans les lycées: y a-t-il quelqu'un derrière les caméras?

Xavier Bertrand, le secrétaire général de l'UMP, défend l'idée, proposant ce mercredi de «développer beaucoup plus la vidéosurveillance dans les lycées et aux abords». Sauf que les trois dernières agressions d'élèves ont eu lieu dans des lycées du Val-de-Marne... équipés de caméras. A quoi sert la vidéosurveillance ? Combien coûtent ces installations ? Qui paie ? La violence est-elle notre seul espoir ? C'est monstrueux.

La violence est-elle notre seul espoir ?

La violence à l'école devient le dernier espoir, pour les profs, de voir enfin leur situation difficile reconnue : encore quelques coups de couteau ou de cutter et quelques solutions seront peut-être trouvées. En fait, cette espérance est celle de voir enfin les parents se réveiller et prendre en main l'avenir de leurs enfants. Les parents sont évidemment plus écoutés que les profs. Les profs ne font que râler tout le temps, ce ne sont que des révolutionnaires de profession. Les coulisses de Sarkofrance. La posture – certes facile – de la critique quasi-systématique du gouvernement Sarkozy depuis mai 2007 ne m’exonère pas de nombreuses critiques : et vous, à sa place, vous feriez quoi ?

Les coulisses de Sarkofrance

N’étant pas énarque, ni ministre, ni haut fonctionnaire, ni expert ès politique publique, j’hésite toujours à délivrer "ma" bonne parole. La maxime de Nicolas, l’autre Nicolas, le sympathique, celui du bistrot de la Comète, m’effraie toujours ("S’il fallait connaître quelque chose en politique pour en parler, ça limiterait l’intérêt de la démocratie et la recette des bistros"). J’hésite aussi à afficher certaines opinions par peur de décevoir certain(e)s lectrices/lecteurs de Sarkofrance. Quand un commentateur fidèle m’écrit sa déception ("ah non, pas ça, sans moi"), la remarque porte. Cet été, l’insécurité a été portée au nues par Nicolas Sarkozy comme nouvelle-priorité-nationale-qu’il-avait-oublié-que-c’était-grave-et-important.