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Conflits d'intérêt Sarkofrance

Insécurité Sarkofrance. Affaire d'Etat : de l'attentat de Karachi à Nicolas Sarkozy. SARKOFRANCE. Révélations sur l’attentat de Karachi. Dès le début de l’affaire, les cadres de la DCN (Direction des constructions navales) se montrent convaincus que l’attentat du 8 mai 2002 contre son personnel à Karachi résulte directement de ses engagements contractuels dans ce pays.

Révélations sur l’attentat de Karachi

C’est-à-dire un contrat signé le 21 septembre 1994 pour livrer et fabriquer trois sous-marins au Pakistan. Enjeu : 950 millions de dollars. C’est l’une des nombreuses révélations du dossier d’instruction dont Libération a pu prendre connaissance, et qui éclairent l’hypothèse d’un attentat lié à des différends autour de commissions versées en marge de la vente des sous-marins. L’avertissement de la DCN Ainsi, le 2 septembre 2002, Philippe Japiot, patron de la branche internationale du groupe, écrit au juge Jean-Louis Bruguière pour que sa société se constitue partie civile. Mieux, pour que le magistrat instructeur suive ce raisonnement, Philippe Japiot lui transmet un exemplaire - certes tronqué - du fameux contrat du 21 septembre 1994. L’enquête relancée. Karachi, késako ? Karachi.

Karachi, késako ?

Voilà typiquement le genre d'information à côté desquelles nous pouvons facilement passer, pour peu que nous soyons un peu fatigué. Ce qui est mon cas. Mais comme on m'a assuré que, non, Karachi n'a rien à voir avec Karoutchi, le secrétaire d'Etat homosexuel qui s'est fait virer du gouvernement hier, alors j'ai décidé de sortir de mon ignorance. Donc, Karachi, c'est une petite ville du Pakistan (petite, mais quand même la 16ème ville du monde, selon Wikipédia...) Faisons simple : cette ville a connu un attentat meurtrier en 2002. 14 morts dont 11 français. Selon des développements récents de l'enquête, ce ne serait pas un quelconque bras d'Al-Quaïda qui aurait fait le coup, mais des militaires et des services pakistanais qui auraient commandité ce coup en représailles au non-paiement de commissions, promises par la France lors de l’achat de sous-marins français.

Alors voilà. Cependant, des preuves, il en existe. Vers l'inéluctable étouffement ? - Plume de presse. L'Assemblée a voté l'extension du secret défense, Politique - In. Brouillard sur Karachi. C'est un exercice difficile pour un blogueur, le cul sur sa chaise devant le clavier de son ordinateur, de parler de l'attentat de Karachi de 2002.C'est un exercice d'autant plus compliqué que Juan de Sarkofrance a déjà dit l'essentiel sur son blog.Le peu qui est connu de cette ténébreuse affaire est entre les mains de professionnels de l'investigation, qui démêlent tant bien que mal les fils qui mènent à ces onze morts français.

Brouillard sur Karachi

Ce qui est intéressant est de confronter les conclusions des différents enquêteurs. Un exercice de "copié-collé" en quelque sorte qui a pour but d'offrir un résumé, une fiche de lecture non-exhaustive de ce qui ressemble à l'un des principaux scandales de la République. Les faits (sur Libération). Le mobile (Olivier Bonnet sur Plume de presse) Eléments troublants Un détail méconnu issu de l’enquête sur la mort de Daniel Pearl ramène lui aussi aux conclusions de la mystérieuse note Nautilus. Le Casting Allumons les anti-brouillards. LES JOURS ET L'ENNUI DE SEB MUSSET: [video] Ne pas lâcher Karach.

Karachi & Sarkofrance

Eric Besson.