Empreinte sociale et territoriale - Toutes les études - France festivals. Comment ces formes éphémères de programmation génèrent-elles un substrat fertile pour enrichir les territoires d’apports distinctifs ?
Dans un contexte de mutations profondes de la société, quelle est leur utilité sociale ? Les politiques culturelles sont en pleine refondation à la suite des différentes réformes territoriales (régions, métropoles et nouveaux périmètres des établissements publics de coopération intercommunale...). Des questions cruciales quant à l’indépendance et la diversité artistiques se posent face au phénomène de concentration dans le secteur. Cette étude, unique par son envergure et sa méthodologie, apporte un éclairage concret sur la capacité des festivals à participer au développement des territoires.
L’étude SoFEST! La recherche SoFEST ! SoFEST ! • 30 000 questionnaires spectateurs collectés • 2 000 bénévoles répondants • 13 régions • 14 partenaires • + de 240 festivals du spectacle vivant analysés. PropositionpolitiqueMAMP LR2015Final. Enquete developpeurdartistes LRMP. 30 millions d’euros d’aide à la musique en France pourraient disparaître. Une décision de la Cour de justice européenne met en péril le financement d’une partie des aides à la création.
Et inquiète fortement les organismes de gestion des droits voisins en France… Des discussions sont en cours avec le ministère de la Culture pour trouver une issue. L’inquiétude est vive chez les artistes et producteurs français après la décision, le 8 septembre dernier, de la Cour de justice européenne qui chamboule profondément le système de répartition de certains droits et fragilise, de ce fait, les dispositifs de soutien à la création en France.
En jeu, plus de 30 millions d’euros d’aides annuelles distribuées par les organismes de gestion collective des droits des artistes-interprètes (Adami, Spedidam) et des producteurs (SPPF, SCPP) qui pourraient tout simplement disparaître. Explications. À quoi correspondent ces 30 millions ? Ils appartiennent à la grande famille des droits voisins du droit d’auteur qui concernent les artistes-interprètes et les producteurs. De nouveaux élus municipaux entendent orienter les choix des théâtres de leur cité. Rien de commun, semble-t-il, entre Lorient, chef-lieu du Morbihan, et Lunéville, sous-préfecture de Meurthe et Moselle.
Rien de commun entre, d’un côté le gros EEPC (établissement public de coopération culturelle) qui réunit le théâtre de Lorient et le Cendre dramatique national et, de l’autre, le Théâtre de la Méridienne, petite scène conventionnée « pour les écritures scéniques croisées » de Lunéville. Sauf qu’aux dernières élections municipales, ces deux villes ont changé de têtes, des nouveaux maires et adjoint.e.s à la Culture qui, avant, piaffaient dans l’opposition. Et ont été élus avec une courte avance. Fabrice Loher (UDI), nouveau maire de Lorient, et son adjointe à la Culture Aurélie Martorell d’un coté, et de l’autre, à Lunéville, Madame le maire Catherine Paillard (Républicains et divers droites, ancienne première adjointe) et son adjointe à la Culture et au Patrimoine, Virginie Genot. Financer la culture donne-t-il le droit de la programmer ? Dans un article paru le 23 septembre dans Mediapart, le journaliste et écrivain Jean-Pierre Thibadaut décrie le fait que certains nouveaux élus municipaux cherchent à intervenir dans la programmation des théâtres de leur ville.
Une résurgence de l'éternel débat qui caractérise la culture publique en France : si ces élus trouvent la programmation trop "élitaire", la culture doit-elle pour autant se faire "populaire" ? C'est pour répondre à de telles questions que Marie Sorbier fait appel à Emmanuel Négrier, directeur de recherche au CNRS en science politique. Leur statut de financeurs de la culture publique donne-t-il aux élus un droit de regard sur le contenu de cette culture ?
Programmer des œuvres, c'est donner au public la possibilité de les aimer Que ces élus puissent avoir un avis, ce n'est pas contestable. Un des problèmes des élus, c'est de vouloir plaire à leurs électeurs. Coronavirus : après 4 mois sans concerts, des professionnels de la musique lancent un appel au gouvernement. A Toulouse comme dans de nombreuses villes de France, les musiciens, programmateurs, tourneurs s'inquiètent de l'absence de perspectives sur la reprise des concerts.
Depuis plus de 4 mois la profession est à l'arrêt. Ils viennent de signer une lettre ouverte au gouvernement. Depuis 4 mois, en raison de l'épidémie de coronavirus il n'y a plus de concerts en France. Les professionnels ont rendu publique une lettre ouverte sous forme de pétition dans laquelle ils expriment leurs inquiétudes. Intitulé "Tous debout contre la mise à genoux de la musique", ce courrier demande un positionnement du gouvernement quant à une possible échéance de reprise des concerts "en configuration debout".
On a l'impression qu'en ce moment on ne parle que du théâtre, du Puy du Fou, du parc Astérix, de Mickey et nous ? "Il ne faut pas oublier, dit-il, que la musique ne sort pas de la radio mais elle vient de la scène". "Ce que l'on voudrait c'est repartir comme avant. Poursuivre votre lecture sur ces sujets. LETTRE OUVERTE À CAROLE DELGA – POUR UNE POLITIQUE CULTURELLE INCLUSIVE ET CO-CONSTRUITE !