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Superviseur Européen

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La BCE va facturer 260 millions d'euros aux banques pour les superviser. Etre supervisé n'est pas gratuit. Ce mardi 27 mai, la Banque centrale européenne a ainsi annoncé, dans un communiqué publié ce mardi 27 mai, qu'elle va facturer aux banques ses services de superviseur bancaire européen, costume qu'elle endossera dès novembre prochain, pour un total de 260 millions d'euros. Cette somme recouvra pour 60% les charges de personne, pour 10% le coût des locaux et, enfin, pour 30% les autres dépenses de fonctionnement telles que le déplacement, les activités de conseil et l'informatique. L'argent sera acquitté par l'ensemble des banques de la zone euro. Les 130 banques directement supervisées par la BCE paieront 85% du total. Celles-ci paieront une redevance qui sera comprise entre 150.000 euros et 15 millions d'euros, indique la BCE qui précise que les montants exacts ne seront confirmés qu'en 2015.

Pour la plupart d'entre elles, la facture sera comprise entre 700.000 et 2 millions d'euros. Des coûts réduits pour les plus petites banques. La Française Danièle Nouy prend les rênes de la supervision bancaire. Une Française à la tête de la supervision bancaire. Danièle Nouy a été officiellement nommée, ce lundi 16 décembre, par le Conseil représentant les Etats européens à la tête de la supervision unique des banques de la zone euro, a annoncé dans un communiqué la Banque centrale européenne. Elle prendra prendra ses fonctions le 1er janvier 2014 pour une durée de cinq ans. Danièle Nouy, agée de 63 ans, a franchi sans encombres le dernier obstacle à sa nomination, anticipée de longue date, après avoir été adoubée la semaine dernière par le Parlement européen.

Sa candidature avait été proposée le 20 novembre par la BCE, à laquelle a été confiée la supervision des banques des 17. 40 ans d'expérience en matière de supervision bancaire Sa nomination "marque une étape importante dans la mise en place par la BCE d'un mécanisme unique de supervision des banques de la zone euro. Sommet européen : les banques jubilent, les peuples trinquent. Lors du dernier sommet européen, les dirigeants européens ont évoqué les prochaines étapes qui suivront l’adoption du Pacte budgétaire. Union budgétaire, union bancaire, pacte de croissance… Les grandes déclarations des chefs d’Etat qui annoncent « plus d’Europe », dissimulent mal des mesures qui prévoient « plus d’austérité », sans aucune garantie pour une véritable régulation bancaire.

Le projet d’union bancaire était censé permettre, entre autres, une recapitalisation directe des banques en difficulté à l’échelle européenne, évitant ainsi un transfert des dettes du privé au public. Finalement, cette possibilité sera renvoyée à 2014, date annoncée de la mise en œuvre de l’union bancaire. Le système bancaire sera par ailleurs mis à contribution, certes, mais de manière très insuffisante ; et ce seront le MES ou la BCE (et finalement, les contribuables européens) qui assureront la majorité des sauvetages [1]. [2] European Banking Federation, communiqué de presse, 12.

Quels seront les pouvoirs du superviseur de l'Union bancaire européenne ? Le superviseur européen des banques est au coeur du projet d'union bancaire européenne. Placé sous l'égide de la Banque centrale européenne (BCE), il pourrait se voir confier bien plus que les 25 plus grandes banques de la zone euro à contrôler, selon les informations obtenues par l'agence Reuters. « Aucun des problèmes que nous avons rencontré dans le passé ne concernait les 25 plus grandes banques.

L'ensemble des banques de la zone euro devrait donc être supervisé (par la BCE ndlr)", a indiqué un représentant de l'Union Européenne à Reuters. Le pouvoir de fermer une banque ou...de la sauver La BCE pourrait donc intervenir en amont des régulateurs nationaux à chaque fois qu'un problème au sein d'une banque, y compris de petite taille, sera identifié. Le nouvel organe de régulation aurait aussi l'autorité d'éliminer les banques en trop grande difficulté. Un pouvoir qui pourrait rencontrer des réticences.

Séparer la supervision bancaire et celui de politique monétaire.