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Sortie Euro

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Quel serait le coût d'une sortie de la zone euro? Le risque de la fin de la zone euro ou de sa fragmentation entre des pays qui iraient de l'avant et d'autres restant au bord de la route est désormais ouvertement évoqué, avec des conséquences imprévisibles tant l'imbrication des différentes économies est étroite.

Quel serait le coût d'une sortie de la zone euro?

Ces scénarios qui servaient d'épouvantail au début de la crise montent en puissance et beaucoup estiment même désormais que l'euro ne passera pas la fin de l'année. Preuve du pessimisme ambiant, l'agence de notation financière Moody's vient de tirer la sonnette d'alarme en affirmant que l'aggravation rapide de la crise menace les notes de tous les Etats européens, même les plus solides comme l'Allemagne, la Finlande ou les Pays-Bas. Risque de «défaillances multiples» Pire, en l'absence de solution, un risque de «défaillances multiples (...) d'Etats de la zone euro» n'est plus «négligeable», pointe Moody's. Un coût supérieur à la crise de 2008 La solution: Une réforme des traités Un projet qui agace la Commission européenne. 320.000 euros de prix pour le "guide pratique de sortie de l'euro" La sortie d'un pays de la zone euro est inévitable, mais cette rupture n'est pas assez préparée.

Fort de cette conviction, Simon Wolfson, un riche homme d'affaires britannique, a lancé fin 2011 un concours économique, attribuant 250? 000 livres (319? 000 euros) à l'équipe qui proposera le meilleur «guide pratique de sortie de l'euro». Le cabinet de consultants Capital Economics l'a remporté la semaine dernière, avec une proposition détaillée de 142 pages, dans laquelle il prévient: «Cela revient à essayer de défaire une omelette pour retrouver l'? Uf qui a été cassé.» Sortie secrètement préparée Roger Bootle, son directeur, évalue la probabilité d'une sortie de la Grèce d'ici deux ans à 80%. Pour éviter la fuite des capitaux, et un effondrement des banques grecques, il ne faut surtout pas ébruiter la décision de sortir de la monnaie unique.

Nouvelle monnaie latente Toujours dans le but de ne pas ébruiter le secret, la nouvelle monnaie - la drachme - ne peut pas être fabriquée à l'avance. Euro: la Finlande dit-elle tout haut ce que tout le monde pense tout bas ? Atlantico : Le ministre des Affaires étrangères finlandais a abordé l'éventualité d'un "éclatement" de la zone euro.

Euro: la Finlande dit-elle tout haut ce que tout le monde pense tout bas ?

Il estime également que ce scénario permettrait à l'Union européenne de mieux fonctionner. Après des inquiétudes sur la Grèce ou l'Espagne, les "bons élèves" de l'union monétaire constituent-ils finalement les pays le plus susceptibles de quitter la zone euro ? Bruno Lemaire : La solidarité de l'euro dépendra de notre capacité à rester uni à 17 pays.

Accepter la sortie d'un pays de la zone euro, que se soit la Grèce ou tout autre pays, créera un effet domino inéluctable qui traduira l'incapacité politique de l'Union monétaire à défendre ses intérêts et sauver la réalisation politique majeure que représente la monnaie unique. Plus globalement, il n'est pas question de bons ou de mauvais élèves, mais de projet politique. Je ne crois absolument pas à cette stratégie de séparation de la zone euro entre ceux qui sont considérés comme "bons élèves" et "mauvais élèves".