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Phobos-Grunt

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Sciences : La Russie a 72 heures pour sauver sa mission vers Mars. La mission Phobos-Grunt devait étudier Phobos, l'une des petites lunes de la planète rouge. Seulement, la sonde n'a pas pu prendre la trajectoire prévue après son lancement. » Voir l'infograpghie sur le déroulement de la mission russe «Avec la mission Phobos-Grunt, c'est la première fois depuis 15 ans que les Russes retournent dans l'espace lointain», se réjouit Jean-Pierre Bibring, astrophysicien à l'Institut d'astrophysique spatiale d'Orsay et responsable de l'un des instruments scientifiques français embarqués par la sonde.

Et pour ce grand retour après l'échec du lancement de leur mission Mars 96, les scientifiques russes ont mis la barre très haut: ils veulent prélever des échantillons du sol de Phobos, l'une des deux minuscules lunes de la planète Mars, et les faire revenir sur Terre pour les étudier. Ce type d'opération de retour d'échantillon est toujours très complexe, et les missions spatiales de ce type réussies se comptent sur les doigts d'une seule main. Un énorme assemblage. Un radar américain serait la cause de l'échec d'une sonde martienne russe. Une sonde russe devrait plonger vers la Terre dimanche. La sonde russe Phobos-Grunt, qui devait gagner Mars mais est restée en orbite autour de la Terre après son lancement raté le 8 novembre, devrait plonger vers la Terre dimanche, mais les scientifiques déclaraient vendredi ignorer où, et à quelle heure, elle va tomber. La sonde était censée initialement gagner la banlieue de la planète rouge et prélever des échantillons de roche à la surface de Phobos, l'une des deux lunes de Mars.

Depuis l'échec de son lancement, l'engin perd lentement de l'altitude, en raison de l'attraction terrestre. Cette sonde de 14 tonnes, dont 11 tonnes de carburant particulièrement toxique, doit pénétrer dans l'atmosphère dimanche ou lundi, a fait savoir dans un communiqué l'agence spatiale russe Roscosmos. En raison des constantes fluctuations de la haute atmosphère, fortement influencée par l'activité solaire, le moment exact du retour de la sonde, et le lieu vers lequel elle plongera demeurent inconnus. La sonde Phobos-Grunt… va bien. Après les informations quelque peu contradictoires d’hier, l’Esa fait le point pour Futura-Sciences sur la saga Phobos-Grunt. Ce matin, les données de télémétrie indiqueraient, selon l’agence russe, que l’ordinateur de bord et les systèmes électriques fonctionnent correctement.

Durant deux nuits (de mardi à mercredi et de mercredi à jeudi), l'Esa, l'Agence spatiale européenneAgence spatiale européenne est parvenue à établir un contact radio avec la sonde russe Phobos-Grunt, lui envoyant des commandes et en recevant des réponses. Ces échanges ont été effectués avec l'antenne de Perth, en Australie, qui fait partie du réseau mondial de suivi géré par l'Esa. « Nous avons depuis le début de la mission un accord de suivi avec Roscosmos, explique Jocelyne Landeau-Constantin, responsable communication à l'Esa.

L'antenne a cependant dû être modifiée car le signal aurait été beaucoup trop puissant. Conclusion : l'ordinateurordinateur et les systèmes électriques fonctionnent correctement. L'Agence spatiale européenne entre en communication avec la sonde russe Phobos-Grunt. La sonde russe Phobos-Grunt définitivement "perdue" Phobos-Grunt en panne au-dessus de la Terre. Malgré un lancement parfait, la sonde Phobos-Grunt ne s’est pas mise en route à destination de Mars. Elle est restée en orbite autour de la Terre. Cependant, la mission n'est pas encore perdue. Une première tentative de sauvetage était prévue hier soir. Dans la nuit de mardi à mercredi, le lanceurlanceur à deux étages Zenit 2 lançait avec succès Phobos-Grunt. Vingt-quatre heures après ce lancement raté, on en sait un peu plus : Phobos-GruntPhobos-Grunt n'a pas réussi à s'orienter d'après les étoilesétoiles. Le senseur stellaire en cause ?

Dans l'immédiat, l'urgence est de rehausser son orbite pour éviter qu'elle ne s'échauffe trop au contact de l'atmosphèreatmosphère terrestre. Apparemment, le problème serait d'ordre logiciellogiciel. Phobos-Grunt : un retour avorté En règle générale, les satellites embarquent au moins deux dispositifs pour se positionner dans l'espace. Phobos-Grunt devait signer le grand retour de la Russie dans l'exploration planétaire. Mission to Mars : la sonde Phobos-Grunt va vous surprendre. Êtes-vous prêt à halluciner ? Un peu plus tôt dans la soirée (à 21h16), les russes ont envoyé la sonde Phobos-Grunt dans l’espace.

Cette petite sonde a pourtant un énorme poids sur les épaules puisque sa mission est une des plus difficiles à réaliser depuis le début de l’exploration spatiale. Sur le papier, ça semble simple. On envoie une sonde à destination de Mars, la sonde se pose sur un des satellites de la planète rouge, prélève un peu de poussière, et renvoie le prélèvement sur Terre.

Simple comme bonjour. Sauf qu’en réalité, c’est une des choses les plus complexes que l’homme ait eu à imaginer, regardez un peu cette superbe vidéo : Première point : la forme de la sonde est étrange. Ensuite, elle volera vers Mars. Sur ce caillou, la gravité est très faible. Ensuite, elle devra s’arracher de la gravitation martienne en profitant de l’effet de fronde gravitationnelle qui va lui donner de la vitesse pour rentrer chez nous. Sciences : La sonde vers Mars. Une sonde russe échoue à prendre sa trajectoire vers Mars.