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Irlande

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La maison qui valait 1,4 milliard d'euros. DUBLIN (Reuters) - Un artiste irlandais au chômage a construit un appartement avec des restes de billets représentant une valeur de 1,4 milliard d'euros.

La maison qui valait 1,4 milliard d'euros

Frank Buckley a dédié son oeuvre à la folie dévastatrice et à la bulle immobilière que la monnaie unique européenne a selon lui provoquées en Irlande. Il a pour cela emprunté des briques de confettis de billets à la Monnaie irlandaise. L'artiste a installé sa "maison à un milliard" à Dublin, dans l'entrée d'un immeuble de bureaux inoccupé depuis l'achèvement de sa construction il y a quatre ans. "C'est le reflet de toute la folie qui s'est emparée de nous. Les gens ont investi des milliards dans la construction d'immeubles qui ne valent plus rien aujourd'hui", a-t-il expliqué. Victime lui-même de la bulle immobilière qui éclata en 2007, ruinant son mariage et le laissant criblé de dettes, il habite son oeuvre, composée d'un salon et d'une entrée auxquels il compte prochainement ajouter une cuisine. L'Irlande serre encore la vis budgétaire. "Le niveau d'ajustement nécessaire est un peu plus élevé que ce qui avait été prévu mais il est impératif de nous assurer que nous atteindrons nos objectifs en termes de déficit.

L'Irlande serre encore la vis budgétaire

Il est vital que ces objectifs soient atteints", a souligné le ministère des Finances irlandais dans un communiqué. Le déficit public devrait descendre à 10,3% du produit intérieur brut (PIB) cette année, contre 32,4% en 2010, alors que le pays s'est engagé à atteindre 8,6% en 2012 et à passer sous la barre des 3% en 2015. Pour atteindre ces objectifs, l'Irlande a besoin d'un total de 12,4 milliards d'euros supplémentaires sur la période 2012-2015, dont 7,75 milliards d'euros de coupes dans les dépenses et 4,65 milliards d'augmentations de ses revenus.

Cela se traduira par une somme de 3,8 milliards d'euros à trouver au travers d'une baisse des dépenses et d'augmentations d'impôts dans le budget 2012, qui sera dévoilé le mois prochain. Sous pression de la BCE, l'Irlande remboursement 715 miliards d'euros aux créanciers de la banque Anglo. L'Irlande doit-elle continuer de rembourser les créanciers de la banque Irish Bank Resolution Corporation (IBRC) ?

Sous pression de la BCE, l'Irlande remboursement 715 miliards d'euros aux créanciers de la banque Anglo

La question agite l'opinion publique irlandaise. Anciennement dénommée Anglo Irish Bank avant sa nationalisation puis fusion avec Irish Nationwide Building Society, les renflouements successfis de cette banque par l'Etat a déjà couté plus de 30 milliards d'euros au pays. Une véritable fortune pour ce petit pays au PIB de 160 milliards d'euros. D'autant que le pays doit appliquer des mesures d'austérité difficiles pour la population afin de respecter le plan de sauvetage du pays par l'Union européenne et le FMI, décidé par l'ancien gouvernement. Agaçement des Irlandais Dans ce contexte, le remboursement de 715 millions d'euros aux créanciers de la banque nationalisée Anglo passe mal dans l'opinion publique. "Un entrepôt pour actifs dépréciés" En juin dernier, Michael Noonan, ministre des finances, déclarait encore à à la radio RTE : "Regardez, Anglo n'est plus une banque.

Crise en Irlande: Les détails du plan de l'UE et du FMI. Après la Grèce, l’Union européenne a mis sur pied dimanche un plan de 85 milliards d’euros pour sauver l’Irlande, en proie à une crise budgétaire et bancaire sans précédent. 20minutes.fr revient sur les modalités de cette aide financière.

Crise en Irlande: Les détails du plan de l'UE et du FMI

>> A venir sur 20minutes.fr: ce plan suffira-t-il pour éviter une nouvelle crise dans un pays de la zone euro? D’où vient l’argent? L'Irlande contribuera elle-même à hauteur de 17,5 milliards d'euros, puisés sur un fonds de retraite national. Un tiers de l’enveloppe, soit 22,5 milliards d’euros, sera ensuite assumé par le FMI; un autre tiers par un mécanisme de prêts de l’ensemble de l’UE, garanti par le budget communautaire; et le dernier tiers par le Fonds européen de stabilité financière (FESF), complété par des prêts bilatéraux du Royaume-Uni, de la Suède et du Danemark. Le FESF a été mis en place en mai dernier. A quoi va servir cette somme ? Un peu plus d’un tiers de la somme sera injecté rapidement dans le capital des banques. Elsa Meyer.