background preloader

Comprendre

Facebook Twitter

Philippe Béchade: Barclays, pourquoi autant de couvertures ? dans Intégrale Bourse - 30 juillet. Quand l'Europe sauve ses Banques qui paye ?? Haut Conseil des finances publiques: pour en finir avec la démocratie. Certes, au printemps 2012, les Français ont démocratiquement élu un président de la république issu du Parti socialiste, puis ont démocratiquement donné à la gauche une majorité au Parlement européen. Cependant, les marchés financiers risquaient de s’inquiéter. Donc, François Hollande a cru bon de les rassurer : certes, la France renégocierait le Traité budgétaire, mais, de toute façon, elle le respecterait : elle limiterait son déficit à 3 % du PIB en 2013, à 2,2 % en 2014 ; elle retournerait à l’équilibre en 2017.

En juin 2012, le gouvernement de gauche ratifie, sans renégociation, le Pacte budgétaire. La France s’engage à retourner à l’équilibre budgétaire structurel selon une trajectoire définie par la Commission ; elle s’engage à corriger automatiquement tout écart à la trajectoire ; elle s’engage à mettre sur pied un Haut Conseil des finances publiques, des experts indépendants chargés de veiller au respect de cet engagement. Entretien avec Olivier Delamarche vers la faillite des Etats. Zone euro : crise spéculative ou crise d'aversion au risque ? La crise fondamentale est une crise de balance des paiements dans la zone euro, le capital ne circulant plus des pays excédentaires (en épargne et en commerce extérieur) du Nord de la zone euro (essentiellement Allemagne) vers les pays du Sud de la zone euro (France, Espagne, Italie, Grèce, Irlande). Mais ce sudden stop (arrêt des flux de capitaux internationaux) peut recouvrir deux réalités bien différentes : une crise de solvabilité des pays emprunteurs, ou une crise de liquidité de ces pays.

Dans le premier cas, les pays emprunteurs sont insolvables : ils ne pourront jamais rembourser leur dette extérieure ; il est donc normal que les investisseurs arrêtent de leur prêter. Que faire alors, en face d’une crise de solvabilité ? Dans le second cas, si un pays est confronté à une crise de liquidité, il est solvable mais cependant il ne trouve plus de prêteur. Cette intervention doit être rapide, puisqu’une crise de liquidité peut se transformer en crise de solvabilité. Comment la fraude fiscale renforce la crise de l'euro. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Aude Lasjaunias La corruption renforce la crise de la zone euro. C'est une des conclusions du rapport annuel sur la perception de la corruption dans le monde, établi par Transparency International (TI) et rendu public jeudi 1er décembre.

La crise européenne "reflète une faible gestion financière, un manque de transparence, ainsi qu'une mauvaise utilisation des fonds publics", a ainsi estimé dans un communiqué Robin Hodess, directrice de recherche au sein de l'organisation. L'état des lieux dressé par l'organisation repose sur l'Indice de perception de la corruption (IPC), qui évalue 183 pays et territoires, leur attribuant un score de 0 à 10 (zéro étant le niveau de corruption perçue comme la plus forte) en fonction du niveau perçu de corruption affectant leur administration publique et classe politique. Crédibilité de l'action publique "Les pays où la fraude fiscale est endémique sont évidemment moins bien notés en termes d'IPC. Pour M. Jacques Delors dénonce le "coup de poker" de Sarkozy et Merkel. Dans un entretien au "Monde", l'ancien président de la Commission européenne estime que M.

Trichet, président de la BCE, "a sauvé l'euro". LE MONDE | 19.10.2011 à 11h22 | Propos recueillis par Propos recueillis par Alain Faujas et Claire Gatinois L'euro est-il en danger ? J'ai dit cet été que l'euro était au bord du gouffre. Je suis désolé d'avoir eu raison. Les Européens ont réagi trop tard, trop peu et dans un climat de cacophonie. Après l'accord du 21 juillet, que je trouvais plus à la hauteur des enjeux, je pensais que l'on convoquerait d'urgence les Parlements des dix-sept pays de l'Union monétaire pour que les mesures soient opérationnelles dès le mois d'août.

Que pensez-vous de la recapitalisation réclamée aux banques européennes ? C'est un coup de poker avec un petit côté "flambeur". J'essaye de comprendre. Quelle est l'origine de la crise ? La crise de l'euro est liée à la crise financière mondiale, mais aussi au vice de construction du système de l'euro. Faut-il changer le traité ? 7 bombes à désamorcer pour sauver l'euro. Depuis quelques jours un bal diplomatique effréné s’est ouvert entre chefs d’Etat et de gouvernement. Ce jeudi l’espagnol Mariano Rajoy recevra François Hollande. Le 6 septembre, Angela Merkel. L’Italien Mario Monti était hier à Bruxelles avec Jose Barroso, il sera aujourd’hui à Berlin et accueillera le Président français la semaine prochaine à Rome. Le week end dernier, Antonis Samaras, Premier ministre grec, est, lui, passé à la chancellerie fédérale, puis à l’Elysée.

Les rencontres se multiplient, comme pour pallier le manque d’actions concrètes. Le Conseil européen de fin juin avait promis des mesures rapide pour doper la monnaie unique (notamment la mise en œuvre du MES) qui tardent à venir. La cour constitutionnelle de Karlsruhe examine la constitutionnalité du MES (mécanisme européen de stabilité). Autre épée de Damoclès, toujours outre Rhin. La Banque centrale européenne est attendue de pied ferme. Le 12 septembre s’annonce décidément crucial. Zone euro : encore plusieurs années de crise pour Moody's. 9/08/07 - 9/08/12 : une crise peut en cacher deux autres. Le 9 août 2007, se mettait discrètement en branle l’engrenage qui allait déboucher sur la récession la plus profonde depuis la seconde guerre mondiale.

Dans la matinée, BNP-Paribas suspend la valorisation de trois fonds américains investis en sub-primes. Les marchés craignent un blocage du marché interbancaire. La BCE décide alors de répondre à toutes les demandes d’emprunt des banques, pour presque 100 milliards d’euros. Dans les heures qui suivent, les grandes banques centrales du monde entier suivront. Cinq ans plus tard, il y a toujours une crise de l’expertise autant qu’il y a d’experts de la crise ! 1 - La croissance ne s’achète pas. 2 - L’Occident n’a pas perdu sa puissance économique mais il a perdu le monopole de cette puissance. 3 - Dernière constatation, une forme de mondialisation débridée a vécu.

"Une bande organisée de spéculateurs cherche à faire tomber les pays de la zone euro" Les écarts de taux entre l'Allemagne et l'Italie sont à des niveaux historiques. Pourquoi les marchés financiers s'attaquent-ils à ce pays ? D'abord, ce ne sont pas "les marchés financiers", mais une bande organisée de spéculateurs, mobiles, bien armés et à ce jour anonymes, qui cherchent à faire tomber les pays de la zone euro les uns après les autres.

Grâce aux efforts de la BCE et de l'Eurogroupe, cette bande a, à ce jour, raté son coup. Elle a même perdu de l'argent sur la Grèce qui n'a pas fait défaut, contrairement à ce que certaines agences de ratings, étonnamment complices, voudraient nous faire croire. Aujourd'hui, cette bande s'attaque à l'Italie, l'Espagne. Demain, ce sera au tour de la France.

Le moment est venu demettreces spéculateurs hors d'état de nuire. N'est-il pas un peu facile de désigner toujours les spéculateurs ? Ce qui est facile, c'est de ne pas nommer les choses et de laisser faire. Qu'attendent les responsables politiques européens pour réagir ? Je ne sais pas. Crise de la dette : le monde attend l’UE.

Les pays de la zone euro se retrouvent mercredi à Bruxelles pour tenter de définir une réponse à la crise de la dette. Une réaction attendue non seulement par les Européens, mais aussi par les principales puissances économiques : enrayer la crise de la dette et sauver la monnaie commune ne sont pas des sujets annexes pour des pays comme la Chine ou les Etats-Unis. "Le risque le plus grave" pour les Etats-Unis Les Etats-Unis, l’un des principaux partenaires économiques de l’Europe, redoutent qu’un blocage des Européens soit synonyme d’une chute de leurs exportations outre-Atlantique. Le ministère américain de l’Economie craint que la crise européenne menace même la croissance mondiale. "La crise financière européenne est aujourd'hui le risque le plus grave pesant sur la reprise de l'économie mondiale", a mis en garde Charles Collyns, le sous-secrétaire adjoint au Trésor.

Le Japon veut un retour au calme Le Japon est, lui aussi, très sensible à la crise de l’euro. Goldman Sachs, le trait d'union entre Mario Draghi, Mario Monti et Lucas Papadémos. Le président de la BCE, le président désigné du conseil italien et le nouveau premier ministre grec ont en commun d'avoir été associés à la banque américaine. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Marc Roche Qu'ont en commun Mario Draghi, Mario Monti et Lucas Papadémos ? Le nouveau président de la Banque centrale européenne, le président désigné du conseil italien et le nouveau premier ministre grec appartiennent à des degrés divers au "gouvernement Sachs" européen. La banque d'affaires américaine a en effet tissé en Europe un réseau d'influence unique sédimenté depuis des lustres grâce à un maillage serré, souterrain comme public.

A tout concours, il faut une hiérarchie. Deux autres poids lourds tiennent le haut du pavé dans la défenestration de l'euro, Otmar Issing, ex-président de la Bundesbank et Jim O'Neill, l'inventeur du concept des BRICS, l'acronyme désignant les marchés émergents à fort potentiel de croissance (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud). Tout ce que vous voulez savoir sur la crise de la zone euro. Nous vous avons demandé de nous poser toutes les questions que vous vous posez sur la crise de la dette. Voici celles concernant la zone euro et la dette publique en général, et nos réponses. Pourquoi les Etats européens ne peuvent-ils pas emprunter auprès de la BCE, au lieu de passer par les banques privées? Historiquement, les banques centrales ont en effet été créées pour financer les Etats. Mais aujourd'hui, les Etats sont obligés de se financer auprès des marchés financiers. C'est acté en France depuis 1973 et surtout c'est inscrit dans le traité de Maastricht.

Cette règle est justifiée par l'idée, questionnable, que les marchés arriveraient mieux à discipliner les mauvais élèves : si un Etat est trop dépensier ou trop endetté, les marchés le sanctionnent en exigeant des taux d'intérêt plus forts. Et pour l'Allemagne, c'est l'assurance que les Etats n'abuseront pas de la planche à billets qui risquerait de conduire à de l'hyperinflation.

La Grèce, tout d'abord. Personne ne paye. Remercions les marchés et les agences de notation : deuxième épisode ! Ce qui devait arriver arriva : devant l’embrasement devenu incontrôlable des marchés, les acteurs que tous attendaient ont fait preuve d’une belle agitation : déclarations en tous sens, évocation de l’entrée pour l’économie mondiale dans une nouvelle tempête, sommet franco-européen sensé calmer les ardeurs des spéculateurs… Et de l’autre, tel un rouleau compresseur lancé à pleine vitesse, la traditionnelle ribambelle des indicateurs de l’économie sape leurs efforts.

Et pour cause : la croissance nulle et l’indice manufacturier au plus bas n’ont rien de rassurant ! Le résultat s’est rapidement fait ressentir : une nouvelle journée noire jette au tapis le CAC40 et les autres bourses européennes. La nouvelle journée cauchemardesque vécue le 18 août a fait chuter le Stoxx 600 de 4,77 %, son plus fort recul depuis mars 2009. Le CAC 40 a dégringolé de 5,48 %, effaçant la quasi-totalité de son rebond de ces derniers jours : il court tout droit en dessous de 3000 points !

Impensable ! Crise de l'euro : et si c'était infiniment plus grave que prévu ? La police face aux manifestants contre l'austérité la semaine dernière en Grèce. (NiKHOS ALIOPOULOS/AFP) Effondrement bancaire, explosion de l'euro, émeutes. C'est un article du Telegraph, un très sérieux quotidien britannique, qui annonce la nouvelle : le Foreign Office a envoyé cette semaine un message aux ambassades du Royaume-Uni basées dans la zone euro dans le but de les préparer à un effondrement de la monnaie unique et aux émeutes qui pourraient suivre.

Effondrement bancaire Le quotidien explique que plusieurs ministres britanniques pensent que "l'éclatement de l'euro, une idée presque impensable il y a quelques mois, est désormais de plus en plus plausible. " Il poursuit : "Les diplomates se préparent à aider les ressortissants Britanniques expatriés à faire face à un effondrement bancaire et à des émeutes liées à la crise de la dette".

Problème de liquidité de la France ? De plus en plus de signaux d'alarmes indiquent en effet un problème. Dégringolade des pays européens. Zone euro : "nous vivons une tentative de coup d'Etat larvé" Vous avez été un des premiers à prédire les difficultés de l'euro. Vous trouvez-vous aujourd'hui conforté ? Depuis la création de l'euro, je n'ai cessé de dire qu'il s'agissait d'un système bancal qui ne peut fonctionner puisqu'il n'existe pas de mécanisme d'ajustement des différences de productivité des pays membres.

Autrefois, ces différences étaient réglées par des dévaluations ponctuelles devenues impossibles. Ce qui ne peut s'ajuster a vocation à exploser. Aux États-Unis, il existe aussi des différences de productivité entre États, mais il y a une volonté de vivre ensemble, ce qui, pour Ernest Renan, constituait une nation, qui conduit à accepter que l'on taxe les plus productifs pour payer les moins productifs. Cette volonté n'existe pas en Europe, qui est une civilisation et non un pays.

Vous évoquez une « tentative de coup d'État ». Depuis soixante ans, coexistent deux idées européennes. Pourquoi la classe politique française ne s'est guère opposée à cette dérive ? Lire aussi...