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Attentats

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Fayçal, du jihad en Syrie à la désillusion. Pour raconter son histoire, Fayçal prend ses précautions.

Fayçal, du jihad en Syrie à la désillusion

Il n’accepte de parler qu’en-dehors de son quartier, dans un café discret. Le jeune homme n’a pas encore 30 ans. De forte corpulence, il a un visage doux et arbore un sourire gêné. Méfiant, il regarde constamment autour de lui. Après avoir passé plus d’un an en Syrie, il est retourné chez ses parents. Né au sein d’une famille assez aisée de la classe moyenne, Fayçal grandit dans un quartier populaire.

Après la révolution, son “entourage” qu’il juge conservateur, l’incite à se tourner vers la religion. En 2013, Fayçal a 24 ans. Sans rien dire à sa famille, il commence à organiser son départ et demande les “contacts des passeurs” à ses amis déjà sur place. Au contrôle de police de l’aéroport de Tunis-Carthage, l’agent chargé de tamponner son passeport le regarde longuement. Inscription à la formation des gestes qui sauvent. Le père du troisième kamikaze du Bataclan : «Si j'avais su, je l'aurais tué avant»

Hasna Aït Boulahcen, entre vodka et niqab. Hasna Aït Boulahcen aurait adoré faire la « une » de Closer, « voir sa photo au milieu des stars et des VIP ».

Hasna Aït Boulahcen, entre vodka et niqab

C’est une de ses copines qui le dit, une fille de Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) comme elle, qui n’arrive pas à décoller du site Internet people depuis deux jours. Le nom d’Hasna s’affiche en énorme, titre après titre : « Elle voulait se marier avec un Afghan », « Elle applaudissait devant la télé le 11-Septembre », « Une petite fofolle à la joie de vivre ». Pendant quelques heures, Hasna Aït Boulahcen, 26 ans, a été baptisée « la première femme kamikaze à se faire exploser en Europe », jusqu’à ce qu’il soit formellement établi vendredi 20 novembre qu’elle ne portait aucune ceinture d’explosif pendant l’assaut à Saint-Denis, mercredi 18 novembre.

D’après nos informations, c’est en effet un corps « intact » qui a été amené aux médecins légistes. « On continue quand même à l’appeler “la femme-kamikaze”, poursuit la copine. . « Des gens normaux » « Un coup de frime » Les cellules d’urgence médico-psychologique (CUMP) Lorsque survient un événement psycho-traumatisant, l’intervention rapide de médecins psychiatres, de psychologues et d’infirmiers préalablement formés et intégrés aux unités d’aide médicale urgente doit garantir une prise en charge immédiate et post-immédiate satisfaisante des victimes et permettre d’éviter l’installation des troubles de stress post-traumatique.

Les cellules d’urgence médico-psychologique (CUMP)

Evolution de l’organisation de l’urgence médico-psychologique Dans cette optique, la circulaire du 28 mai 1997 avait mis en place un dispositif gradué de prise en charge de l’urgence médico-psychologique, dont les modalités de renforcement ont été par la suite définies par la circulaire du 20 mai 2003. Compte tenu des évolutions du système de santé, il était devenu nécessaire de réviser le dispositif existant en confiant aux agences régionales de santé (ARS) l’organisation de la prise en charge de l’urgence médico-psychologique.

Après le choc des attentats, « vous n’êtes pas obligé d’aller bien » ! Le Monde.fr | • Mis à jour le | Propos recueillis par Laura Buratti Raphaëlle Badie-Perez, médecin coordinatrice du service universitaire de médecine préventive (SIUMPPS) de l’université Paris-Descartes, a déjà accueilli, écouté et orienté de nombreux étudiants choqués par les attentats du 13 novembre.

Après le choc des attentats, « vous n’êtes pas obligé d’aller bien » !

Voici neuf conseils, fondés sur son expérience auprès d’eux, qui peuvent être utiles à chacun pour prendre soin de soi et commencer doucement à aller mieux. 1. Vous n’êtes pas seul, beaucoup de gens se sentent mal « Habituellement, nous recevons entre 10 et 30 étudiants par semaine en consultations psychologiques. 2. Après les attentats, les similitudes entre les discours de Hollande et de Bush en 2001. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par William Audureau Trois jours après les attaques meurtrières qui ont fait 129 morts et 352 blessés à Paris et Saint-Denis, François Hollande a prononcé, le 16 novembre devant le Congrès, un discours aux tonalités martiales et à l’orientation politique sécuritaire.

Après les attentats, les similitudes entre les discours de Hollande et de Bush en 2001

Celui-ci n’est pas sans rappeler celui qu’avait tenu le président américain George W. Bush, le 20 septembre, devant le Congrès américain, un peu plus d’une semaine après les attaques du 11 septembre qui avaient coûté la vie à 2 985 personnes. Le pays « en guerre » Sur la forme, le discours de François Hollande est fait d’un même moule patriotique que ceux de George W. Un même ton belliqueux rapproche le discours des présidents français et américain. Des discours accompagnés de faits : le 20 septembre 2001, George W. Lire aussi La France bombarde le fief de l’Etat islamique en Syrie Appel à la solidarité internationale Lire aussi Après les attentats, Paris sollicite l’assistance de ses voisins.