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Les etudes de cas dans différents pays

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Grande-Bretagne : 10% des lycées vidéosurveillent leurs toilettes » Article » OWNI, Digital Journalism. Depuis 2003, certains établissements ont installé des caméras dans les WC, suscitant des levées de boucliers de la part des élèves et des parents. Vladimir Poutine avait déclaré qu’il fallait “buter (les terroristes) jusque dans les chiottes“. Au Royaume-Uni, un sondage effectué par un syndicat enseignant révèle que 85% des établissement scolaires seraient équipés de caméras de vidéosurveillance, aux abords des établissements, mais également dans les couloirs, dans de plus en plus de salles de classe, et, dans 10% des cas, jusque dans les toilettes… Une étude révèle que, globalement, les élèves britanniques y sont tout aussi fréquemment vidéosurveillés que ne le sont les prisonniers.

La vidéosurveillance des toilettes fait scandale En janvier 2009, Jade White, 14 ans, décidait de ne plus retourner à l’école tant que celle-ci ne retirerait pas les caméras de vidéosurveillance installées, juste avant Noël, dans les toilettes des filles et des garçons. Cette école est pathétique. J'ai 16 ans et je suis taulard. Emission du 26 février 2009 TP/J'ai 16 ans et je suis taulard [DR] Pour des raisons de droits cette video n'est pas disponible sur notre site. Ce sont encore des adolescents. Et déjà affublés de l'étiquette : délinquants, voire criminels.

Ils ont commis des actes souvent très graves. Mais faut-il les emprisonner comme le fait la France ? La Suisse a jusqu'ici privilégié l'éducatif et l'accompagnement en vue de la réinsertion. Une équipe de Temps Présent a obtenu l'accès au centre éducatif de Pramont, en Valais. Rediffusion le vendredi 27 février 2009 à 0h45 et le lundi 2 mars 2009 à 9h45 sur TSR2. Générique Un reportage de Dominique Clément et Roland Tillmanns Image : Pascal Gauss Son : Roméo Dos Santos Montage : Bruno Saparelli.

14 ans, en garde à vue en pyjama. France Info, décidément à la pointe sur la question de la garde à vue (c’est le chef de son service police-justice, Matthieu Aron, qui a révélé que les statistiques officielles étaient grossièrement maquillées à la baisse en ignorant les gardes à vue pour délits routiers, au nombre de 200.000), sort une nouvelle info aujourd’hui. C’est une info anecdotique, un cas individuel, mais qui selon les responsables de la radio d’information est révélateur de la dérive actuelle. Son récit peut être entendu sur cette page (cliquez sur “Récit d’une garde à vue en pyjama à 14 ans Par Grégory Philipps”, Flash® nécessaire). Un responsable syndical de Synergie, interviewé sur l’antenne (toujours sur cette page, cliquez sur ” La version de Anne, démentie par Mohammed Douhane, commandant de police et membre du syndicat d’officiers de police Synergie”) il y a une heure environ a démenti les propos de la jeune fille.

Tout cela appelle un commentaire de ma part. Et pour finir, une réflexion plus générale. Faut-il un couvre feu pour les mineurs de 13 ans, ces « gamins d. Par Justice, juge des enfants, invité de ce blog. Mes lecteurs se souviendront de cette première contribution il y a un an déjà. L’idée fait son chemin et on peut reconnaître aux hommes politiques leur persévérance … En effet, chacun se souvient des arrêtés communément appelés « couvre feu pour les mineurs » pris par certains Maires, soucieux de la protection des mineurs : Sorgues, Gien, Dreux, Orléans, etc..

Celui de la commune de Cagnes-sur-Mer (50.000 habitants) , pris le 28 décembre 2000, exigeait par exemple que les enfants mineurs de moins de treize ans devaient être accompagnés par une personne majeure entre 22 heures et 6 heures du matin, lorsqu’ils se déplaçaient dans trois secteurs géographiques de la commune. Cet arrêté prévoyait également que tout mineur non accompagné serait conduit au commissariat de police qui prendrait contact avec les parents et que ceux-ci s’exposaient aux poursuites pénales sur la base de l’article R. 610-5 du Code pénal. Etats-Unis: ces enfants qu'on jette en prison pour toujours - De. Toute une vie sans espoir Aux Etats-Unis, il y a 2270 détenus condamnés à la prison à vie sans remise de peine possible alors qu'ils étaient mineurs au moment des faits. Ils mourront en prison. Ed Pilkington demande à cinq d'entre eux – de 21 ans à 70 ans - comment ils s'en sortent.

"On ferme! " hurle une gardienne de prison (…). Et là devant moi se tient une jeune femme qui lève les yeux vers moi, un sourire nerveux aux lèvres. Nicole Ann Dupure. Avant sa condamnation, elle a passé 264 jours en préventive et ces jours-là ne pourront même pas lui être défalqués puisque personne ne peut savoir la date de sa mort. Elle a été condamnée à passer sa vie entière à la prison Robert Scott, la principale prison pour femmes dans l'état du Michigan.

Dupure avait 17 ans au moment du crime pour lequel elle est condamnée. Ils avaient tous moins de 18 ans quand ils ont commis les crimes. Dupure compte parmi les 307 détenus du Michigan dans le même cas qu'elle. Elle raconte sa journée en prison. Mineurs condamnés à la prison à perpétuité aux Etats-Unis: la Co. La Cour Suprême examine aujourd'hui le cas de deux condamnés, mineurs au moment des faits, à la prison à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle (jusqu'à la mort, donc, soyons clair) pour décider si ce ne serait pas un "châtiment cruel et inhabituel", et donc, interdit par la Constitution.

Et en violation, ça c'est sûr, du droit international. Cruel, j'en ai peur, mais inhabituel, certainement pas: plus de 2500 personnes sont concernées par ce cas de figure aux Etats-Unis (on en recensait une douzaine dans le reste du monde, en 2005!). Il y a quatre ans, la même Cour Suprême avait aboli le recours à la peine de mort pour les crimes commis par des mineurs. Vous voyez, on avance. Voici un article sur le sujet: 16-Year Old Got Life Without Parole for Killing Her Abusive Pimp -- Should Teens Be Condemned to Die in Jail? "Ces enfants étaient complètement perdus dans les prisons pour adultes" "Un cas désespéré" Notes et liens: *"three strikes law" (eng) Prisons pour mineurs: des violences légales, et létales - BUG BROTHER - Blog LeMonde.fr.

"C'est moi le chef, c'est moi qui commande". Propos tenus par un gardien de prison à une détenue de 16 ans qui lui faisait remarquer que sa technique d'immobilisation l'empêchait de respirer... Adam Rickwood (à gauche) mesurait 1m55 et pesait 48 kilos. Il avait 14 ans lorsqu'il s'est pendu, en prison. Six heures plus tôt, quatre geôliers l'avaient alors tellement frappé sur le nez que du sang en coula une heure durant : "Quand je me suis calmé, je leur ai demandé pourquoi ils m'avaient frappé sur le nez, et sauté sur moi. La méthode, dite "nose distraction", consistant à appuyer, tordre et frapper avait été validée par le ministère de la Justice. "Si tu es capable de crier, tu dois pouvoir respirer" Gareth Myatt (à droite), un Britannique de 15 ans, mesurait quant à lui 1 mètre 46 et pesait 45 kilos.

Renvoyé dans sa chambre, l'un des gardiens de prison voulut nettoyer son bureau, et prit un petit bout de papier. Gareth n'arrêtait pas de crier et de jurer. ... et susceptibles de tuer. France : Mineurs délinquants :pas de prison avant 13. Lors de la visite d'un centre éducatif fermé, la garde des Sceaux a annoncé les principaux points de réforme de la justice des mineurs. Rachida Dati a inauguré lundi le centre éducatif fermé de Sainte-Menehould, dans la Marne, 36e centre de ce type. Une visite qui a été pour elle l'oc­casion d'apposer son nom sur la réforme de la justice des mineurs. Avant son départ annoncé du ministère de la Justice pour les élections européennes, la garde des Sceaux veut mettre elle-même sur rails cette réforme élevée au rang des priorités du quinquennat.

Lorsqu'il était ministre de l'Intérieur de Jacques Chirac, déjà, puis tout au long de la campagne présidentielle, Nicolas Sarkozy a toujours insisté sur ce défi auquel ne parvient pas à faire face la société moderne : la délinquance, croissante et de plus en plus violente, de jeunes, et même de très jeunes enfants. Actuellement, les moins de 18 ans représentent près de 20 % des personnes mises en cause par la police. Vocabulaire pénal plus adapté. Le Conseil Constitutionnel poignarde la justice pénale des enfants à la française ( 429. Le 7 juillet 2011 le Conseil Constitutionnel vient d’anéantir un élément essentiel de la justice pénale des moins de 18 ans qui veut que le président du tribunal pour enfants puisse être celui qui a suivi ce mineur durant la phase de l’instruction et a pris la décision de le renvoyer devant cette juridiction solennelle. Les sages qui, en l’espèce, n’ont pas mérité leur qualificatif, ont estimé que cette pratique porte atteinte à l’impartialité due à tout justiciable par l’article 16 de la Déclaration des droits de l’homme.

On s’étonnera déjà qu’il ait fallu 66 ans pour se rendre compte que le juge des enfants pouvait être partial ! Il était temps de le réaliser. Les quelques 2 millions de jeunes jugés avec partialité depuis 1945 pourraient demander à en être indemnisés. Quelle mouche – politique - a donc piqué le Conseil constitutionnel ? Je ne fais que l’esquisser pour revenir au fond du sujet pour m’attacher à l’erreur fondamentale d’analyse du Conseil. Et le Conseil ne s’émeut pas ! Au-delà de l’alternative répression-éducation. En choisissant de donner pour titre à son ouvrage une question en apparence fermée, Faut-il emprisonner les mineurs ? , l'auteur pourrait passer pour un provocateur à la pensée réductrice, voire simplificatrice. Mais Nathalie Dollé, journaliste, dissipe le malentendu dès l’introduction : sa démarche vise à proposer des clés de compréhension et d’analyse du phénomène de déconstruction subi ces dernières années par la justice des mineurs comme modèle d’organisation.

En l’examinant à l’aune de la volonté de punir, elle met en évidence toute l’ambivalence de cette politique. Car dès les premières pages, l’auteur ne s’en cache pas : son ouvrage se situe résolument du côté de l’interrogation sur les rapports entre "idéologie politique et dispositions pénales […]. La délinquance des enfants et des adolescents est-elle toujours la même ? […] Que nous révèle sur nous-mêmes la façon de traiter nos jeunes délinquants ? Le fichage des élèves s’inscrit au programme » Article » OWNI, Digital Journalism. Dans plusieurs pays d'Europe, des fichiers scolaires sont mis en place au nom du suivi pédagogique. Ils rencontrent parfois une opposition vive en raison des informations sensibles qu'ils contiennent Le 6 août dernier, les accès à la plus large base de données sur l’enfance jamais créée au Royaume-Uni, “Contact Point”, ont été coupés.

Il ne s’agit pas d’un piratage ou d’une mauvaise blague de hackers. C’est le nouveau gouvernement libéral, au pouvoir depuis la fin du mois de mai, qui a décidé d’euthanasier ce fichier, six ans après sa création. Mettre fin à un fichier tentaculaire, en ces temps de frénésie orwellienne et de disette budgétaire, c’est l’exception qui confirme la règle. Car ailleurs en Europe, des tentatives similaires existent pour créer, au niveau local ou national, des « fichiers de la jeunesse ». En France, l’exemple britannique fait des jaloux. En Grande-Bretagne, Contact Point est la première victime des promesses vertueuses du nouveau pouvoir. Pour compléter : Les jolies colonies de Chatel » Article » OWNI, Digital Journalism. Pour faire face à la violence à l'école, un nouveau dispositif va être mis en place, les établissements de réinsertion scolaire (ERS).

Le milieu éducatif est dubitatif face à cette mesure. Cela faisait partie des dispositions annoncées par Nicolas Sarkozy en mai dernier, à l’issue des États généraux sur la sécurité à l’école : la création d’”établissements de réinsertion scolaire” (ERS) accueillant des élèves de 13 à 16 ans particulièrement perturbateurs en internat, une mesure destinée à endiguer la violence scolaire. Une circulaire envoyée à la fin du mois de juin et publié au JO dans la torpeur du mois de juillet vient d’en préciser les contours. Les ERS recevront des élèves du second degré qui ont fait l’objet de multiples exclusions, “qui ne relèvent ni de l’enseignement spécialisé et adapté” et qui ne peuvent pas non plus être placés dans le cadre pénal.

Le placement pourra se faire sans l’accord des parents Des enseignements seulement le matin À lire aussi : La circulaire sur les ERS.