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Curation

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Scoop.it. Mind Mapping. Au-delà du hype! Je m'en veux presque d'avoir dit, lors d'une conférence, que la figure forte des belles réflexions du Digital Humanities Manifesto de Stanford University était celle du "curator", c'est-à-dire, celui qui crée des ARGUMENTS à travers les différents objets, éléments de culture et à travers différents médias. Pourquoi? Parce qu'au cours du dernier mois, une panoplie d'articles et de billets de blogue, que j'intégrerai sous forme d'hyperliens à même mon texte ici, définissent, pour les besoins de la cause, ce qu'on appelle la Web curation, d'une manière qui m'apparaît plutôt superficielle.

Puisque je me penche sérieusement sur le sujet, à la fois pour ma thèse sur la cyberculture et dans dans le cadre d'un commissariat en arts électroniques pour la biennale de Montréal, je suis en plein de le bain! Assez pour savoir que le hype concernant la curation Web va à l'encontre de la réflexion qu'implique la curation de manière générale. Peut-être suis-je trop académique (?) Ah! LIMINAIRE. Michaël Trahan a été plus rapide que moi (et sans doute plus complet que je ne le saurais) pour évoquer dans son récent article commissariat web : sélectionner, trier et organiser les contenus (introduction à Scoop.it) et expliquer par le menu les raisons qui l’ont poussé à s’intéresser à cet outil, ce qu’il en attend et ce qu’il en retire. « choisir, trier et organiser les contenus est une question centrale.

Une question tellement centrale qu’il faut la réévaluer fréquemment : comment trouver de bons sites ? Comment trouver des personnes qui publient du contenu qui nous plait ? Etc. La nouvelle tendance du web en ce début d’année 2011 s’appelle la curation. Tout type de gardien d’un héritage culturel (conservateur de musée, bibliothécaire, etc.) chargé de rassembler et d’organiser différents éléments d’une même collection pour mieux la diffuser au public est ainsi désigné.

Comment cela fonctionne ? Je vous invite à visiter mon profil sur Scoop.it : Liminaire. Commissariat web : sélectionner, trier et organiser les contenus (introduction à Scoop.it) | redire.net. L'un des enjeux déterminants du web, c'est de savoir gérer la quantité d'informations — entendu au sens large : visuelle, textuelle, etc. Il y a des choses de qualité qui se font et se défont sur internet; il ne faut pas bouder la pratique du web en disant qu'il s'agit d'un dépotoir duquel il est impossible d'extraire les «bons» éléments. Bien sûr, quand il y a trop de contenu disponible, ça devient du bruit, comme quand tout le monde parle en même temps — et la question de la qualité des contenus devient alors difficile à gérer : qui écouter ? Quoi écouter ? Dans cette optique, donc, c'est chose déterminante de trouver des outils qui nous conviennent pour choisir, trier, et organiser les contenus.

Une parenthèse. Tout ça pour dire : choisir, trier et organiser les contenus est une question centrale. C'est toujours une question de degré. Après ce long préambule, je vous invite donc à jeter un oeil à mon profil Scoop.it. Ce n'est qu'un début; bien d'autres choses sont à venir. PS. Curator : l’information organisée. Curator : l’information organisée Liminaire présente de façon intéressante, la définition du fameux "curator" (sans doute mot de l’année 2011), comme un métier dont l’activité est de faire le contraire des moteurs de recherche : présenter l’information de manière organisée.

Il évoque à la suite une série d’agrégateurs de contenus (il y manque paper.li) : l’utilisateur crée sa "page" où il stocke très simplement des informations qu’il a recueilli au fil de sa navigation sur internet. Son choix semble se porter sur scoop.it, qui s’affiche comme un site de "curation". Néanmoins, difficile de partager son enthousiasme. Paper.li est à peine mieux, mais fait un effort, puisqu’il classe les informations (certes, limitées à twitter) selon des thèmes (Une, technologie, mots-clés twitter). Reste à explorer les autres: via LIMINAIRE. Et un complément ici (avec paper.li!) Like this: J'aime chargement… À propos de docnews.