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Et si on arrêtait tout? – Mouvements sociaux – Marc-André Cyr. 9 avril 2012 10h44 · Marc-André Cyr L’utopie est bien mal en point, tous en conviennent. Seule la noire utopie libérale semble avoir survécu à l’appétit sans fin des hyènes affamées du libéralisme. Le simple qualificatif d’ « utopiste » sert désormais à discréditer les idées « irréalistes et les « rêveries enfantines ». Pire encore, certains considèrent que ce sont les utopies qui seraient responsables des dérives totalitaires qui ont peuplé le 20ème siècle : fascisme, nazisme, stalinisme… Les idées abstraites, mêmes les plus généreuses, porteraient en germe la violence extrême de la dictature et du terrorisme. Dès qu’elles auraient le malheur de quitter les cerveaux des quelques illuminés penseurs, elles se transformeraient inévitablement en violence et en dictature. Ce refus de l’utopie est ainsi résumé par les mots d’Emmanuel Kant : « L’homme a été taillé dans un bois si tordu qu’il est douteux qu’on en puisse jamais tirer quelque chose de tout à fait droit » [1] Utopie critique.

Sugar Sammy sur Myspace Comedy – Clips comiques, vidéos et blagues amusantes. L'exercice de l'État : Monsieur le ministre – Cinéma. Pierre Schoeller: "Le pouvoir est peut-être une question d'excitation, d'intensité. " Dans L’exercice de l’État, Pierre Schoeller livre une réflexion pour le moins troublante sur l’attrait du pouvoir sous la forme d’un thriller glacé. La scène d’ouverture de L’exercice de l’État, deuxième long métrage de Pierre Schoeller (Versailles), a de quoi surprendre. Dans une salle déserte, surgissent des kurokos, manipulateurs de marionnettes du bunraku, qui installent le décor, celui du cabinet du ministre des Transports Bertrand Saint-Jean (Olivier Gourmet). Vient ensuite une femme nue aguichant un crocodile, qui la dévore en une longue bouchée – l’image s’inspire d’une photo d’Helmut Newton et d’une chorégraphie de Pina Bausch.

Que veulent bien dire ces images rappelant à la fois Buñuel et Belphégor? Et cette femme tentatrice, symbolise-t-elle Saint-Jean se laissant happer tout cru par le pouvoir? Ooo L’exercice de l’État Monsieur le ministre Critique par Voir - . Nuit #1 : La nuit la plus longue – Cinéma. Après avoir attiré l’attention des cinéphiles du monde entier avec ses premiers courts métrages, la réalisatrice Anne Émond passe enfin au format long avec Nuit #1, où elle retrouve Catherine De Léan qu’elle a dirigée dans le court Sophie Lavoie. Comme de nombreuses personnes de sa génération, Anne Émond sentait que les choses ne tournaient pas rond lorsqu’elle a commencé à réfléchir à l’état d’esprit qui guidait les actions des gens qui l’entouraient.

Alors qu’ils auraient dû s’intéresser à l’édification de grands projets de société, à la construction de nouvelles utopies ou à la recherche de solutions pour faire face aux problèmes d’ordre économique et écologique qui risquaient de les submerger de toutes parts, la majorité d’entre eux semblaient prisonniers d’un désespoir engendré par un cynisme contagieux et destructeur.

"Un matin, raconte la réalisatrice, je me suis réveillée et je me suis rendu compte que mes amis et moi étions complètement perdus. Le portrait d’une génération ooo. Persepolis/Metropolis : Le Monde s'emmêle les pinceaux. En page 23 du Monde daté d'aujourd'hui figure un article de Thomas Sotinel à propos de Poulet aux prunes, le nouveau film de Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud. Il est titré "Marjane Satrapi rate son « Poulet »" et le chapeau nous dit : "Après «Metropolis», la réalisatrice adapte une autre de ses bandes dessinées au cinéma". Sauf que Metropolis est un film de Friz Lang, sorti en 1927. Il a ici été confondu avec le Persepolis de Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud paru quatre-vingts ans plus tard, en 2007. Metropolis, justement, qui est à nouveau sur nos écrans depuis le 17 octobre dernier dans une version enfin intégrale de 2 heures 30, grâce à une bobine originale récemment retrouvée au Museo del Cine de Buenos Aires.

Affiche d'aujourd'hui C'est en 1925-1926 que Fritz Lang tourna Metropolis, l'un des premiers films de science-fiction de l'histoire du cinéma. « L'homme est une erreur de la machine », disaient les futuristes italiens. Quelques affiches allemandes datant de 1927 : la ville. Breaking Bad. C’est l’histoire d’un brave type qui comprend un jour un peu brutalement que ce ne sont jamais les braves types qui gagnent, à la fin. Ces dernières années, les séries TV américaines ont porté le récit fictionnel à un niveau d’excellence que l’industrie du cinéma, engluée dans la recherche du profit maximum — avec le minimum de risques artistiques ou intellectuels — serait bien en peine de seulement rêver au plus sombre des salles obscures en voie de désertification avancée, malgré la mode déjà aux trois quarts morts-nés du numérique 3D. Parce que l’exploit technique ne pourra jamais rien face à la puissance du récit, à l’acuité glaçante d’une critique sociale et civilisationnelle que seules des séries sans concessions peuvent atteindre aujourd’hui.

Powered by ScribeFire. L'Île aux fleurs. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'Île aux fleurs (Ilha das Flores) est un court métrage documentaire brésilien réalisé par Jorge Furtado en 1989. Synopsis[modifier | modifier le code] Douze minutes ; c'est le temps durant lequel nous suivons le parcours d'une tomate, depuis sa production dans la plantation de M. Suzuki, jusqu'à son point d'arrivée à la décharge publique de l'île aux Fleurs. « L'Île aux fleurs, c’est le chaos d’un monde filmé et classé par une sorte de Facteur Cheval du documentaire qui, entre Swift et Luc Moullet, brasserait un bric-à-brac de données platement objectives sur fond d’ironie et de lucidité pessimiste – excusez le pléonasme. Bric-à-brac, voire. Fiche technique[modifier | modifier le code] Distribution[modifier | modifier le code] Paulo José : le narrateur ;Ciça Reckziegel : Dona Anete ;Luciana Azevedo : Ana Luizia Nunes ;Irene Schmidt : la cliente ;Takahiro Suzuki : M.

Récompenses[modifier | modifier le code] Références[modifier | modifier le code] L'Île aux fleurs. 'La dictature des experts' | Désautels. Crazy, Stupid, Love, critique jouissive. Dis donc, c’est vraiment une merde Crazy Stupid Love ? T’es dingue ! Et pourquoi ce serait une merde ? La critique semble se boucher le nez. C’est vrai. Alors ? C’est une comédie sentimentale sophistiquée, quelque part entre James L. Ma femme a une relation sexuelle J’avais adoré cette comédie très gay et (dé)culottée, avec des nuages en forme de bites, où Jim Carrey, bon père de famille, bon mari et bon Chrétien, se tapait tous les mecs qu’il pouvait. Crazy Stupid Love est beaucoup moins subversif, abrasif. Le pitch ? Steve Carell est le quadra américain moyen, marié à son amour de jeunesse, papa de trois enfants, propriétaire d’une belle maison de banlieue. C’est Hitch, la merdouille avec Will Smith. Je baise donc je suis Pas du tout, c’est autrement mieux écrit.

Néanmoins, je suis sûr qu’il va retrouver sa femme à la fin. Bien sûr, car c’est Julianne Moore. Non. Voilà ! Casting improbable D’où le casting… …hautement improbable. Et c’est drôle ? Du genre ? Conclusion. "The Ambassador" : une satire trash de la Françafrique. «Melancholia», sublime abîme. Deux mois et demi à peine après Cannes, la funeste conférence de presse de Melancholia est encore dans toute les têtes (lire page suivante). Si ces douze ou treize semaines forment un temps encore trop court pour les médias (pourtant réputés pour leur mémoire brève), prenons la chose à l’envers : deux mois et demi ont passé depuis la projection à Cannes de Melancholia, et le souvenir de son tremblement est si profondément ancré en nous qu’il est désormais certain que ce film appartient à la catégorie (rare) des classiques instantanés.

Virage. Si ce film glace et émeut, bouleverse et secoue, ce n’est pas pour son prologue, encore très démonstratif où Von Trier, comme il aime le faire quand il veut se planquer, pousse le bouchon trop loin : Wagner à donf, plus un tableau de Brueghel filmé au ralenti, plus l’Armageddon - rien que ça. On a pu croire à Cannes que sa seconde partie avait Charlotte Gainsbourg (Claire, la sœur de Justine) pour étude, mais c’est encore autre chose. Mat. «I’m still here», bedon d’essence.