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Politique

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Réarmons la sagesse. 2002-2014, voyage en terres frontistes. M le magazine du Monde | • Mis à jour le | Par Benoît Hopquin Aller à la rencontre des électeurs du Front national est un voyage en terra incognita et un retour aux sources. C'est revenir au pays d'enfance, dans des lieux qui ressemblent comme deux gouttes d'eau à ceux où on a vécu. C'est se replonger dans ce terreau de petites gens où on a poussé, avant d'en être arraché par les hasards de la vie. C'est retrouver un vocabulaire, des formules, un ton qui sont une empreinte sociale, autant qu'un vêtement, et bien plus qu'un compte en banque. A la fin du siècle dernier, des études dans la grande ville voisine, un exil parisien, des tonnes de reportages au long cours nous avaient éloigné de cette France-là. On y passait et repassait avec un immense plaisir, le temps d'un week-end familial ou d'une visite amicale.

On était devenu un touriste mêlant nostalgie et suffisance. Des connaissances disaient qu'ils se sentaient moins en sécurité. C'était un pêle-mêle de doléances. Inflation de rumeurs et de « hoax » racistes : nouveau baromètre d’une France en crise. « L’information vient de tomber : une petite mosquée sera finalement construite au 1er étage de la Tour Eiffel. » La rumeur a tourné sur la toile à l’approche des élections présidentielles.

C’est un hoax : un terme utilisé pour désigner un canular, une fausse information ou une rumeur infondée. C’est loin d’être le seul ou le premier du genre. Certains ont l’apparence d’une lettre, d’autres d’un témoignage, d’un article de presse ou même d’une photo truquée. Peu importe le support employé, la finalité ici est la même : nourrir le racisme, la xénophobie, l’islamophobie ou l’antisémitisme. Impossible de tous les recenser, ni de mesurer précisément le phénomène. Aucune instance n’a de chiffres à communiquer. « Un phénomène insaisissable », s’excusent les services de presse des institutions chargées de lutter contre les contenus racistes ou des plate-formes qui permettent aux internautes de les signaler [1]. Hoax : l’idéologie raciste détrône les faux virus A qui la faute ? Reste le FN. Le « vote souffrance », le Front National et le secret de Polichinelle. - PERFORMANCES. (Science, culture et politique)

Vendredi 18 mai 5 18 /05 /Mai 17:43 Je fais partie d’une génération d’historiens dont la vie professionnelle a été, sinon bouleversée, du moins fortement affectée par l’irruption du Front National dans la vie politique française. Nous pensions que les discours xénophobes, les célébrations chauvines de « l’identité française » appartenaient au passé, à l’histoire de nos parents ou de nos grands-parents.

Lorsque la propagande nationaliste a ressurgi brutalement dans le discours politique (au début des années 1980), elle nous a paru tout d’abord anachronique et irrationnelle. Nous l’avons attribuée à une perte de mémoire collective. Seule la méconnaissance des horreurs auxquelles ces manipulations identitaires avaient abouti dans la première moitié du XXe siècle pouvait expliquer sa résurgence. J’en ai tiré pour ma part la conclusion qu’il fallait combattre simultanément sur deux fronts.

La première est liée aux mutations récentes du champ politique. Dans les coulisses de la CAQ. En octobre 2011, la Coalition Avenir Québec accepte d’intégrer à son comité de stratégie un observateur silencieux : le journaliste Alec Castonguay. Au terme de six mois d’immersion, le journaliste refait surface et raconte. par Alec Castonguay (textes) et François Pesant (photos) J’aurais pu signer le reportage que vous allez lire « La Chaise ». C’est le surnom que j’ai porté pendant les six mois où je me suis immiscé dans l’entourage immédiat de François Legault.

Une fois par semaine, entre la mi-octobre et la fin mars, j’ai assisté à la réunion stratégique de la Coalition Avenir Québec et, par le fait même, aux émotions que fait vivre la naissance d’un parti — depuis les sommets euphoriques des sondages jusqu’aux creux des crises, à la chute dans les intentions de vote et à l’essoufflement des militants. J’étais presque invisible, prenant des notes discrètement, assis dans un coin de la pièce, sans jamais prendre la parole. Ils devaient faire comme si je n’existais pas.

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Montebourg: les «impétrants» Aubry et Hollande n’ont qu’à bien choisir! Marine Le Pen «vote» Montebourg : la stratégie des Possédées de Loudun. PenséePol. Guéant répond à «Libé», se plante encore, et mouille l'Insee. Robert Kuttner: Strauss-Kahn and the European Left. Paris -- The apparent self-destruction of Dominique Strauss-Kahn in a New York hotel is emblematic of a European left that has ceased to be much of a progressive alternative, either in terms of lifestyle or policy alternatives. Strauss-Kahn, who until yesterday headed the International Monetary Fund, was the Socialist front-runner to challenge French President Nicolas Sarkozy next year.

Polls showed that Strauss-Kahn well ahead of both Sarkozy and far right populist Marine Le Pen. But even before this latest scandal broke, Strauss-Kahn didn't seem like much of a socialist. Last week, the press caught DSK, as the local press calls him, and his wife tooling around in a borrowed $150,000 Porsche, which reinforced his image as wealthy playboy. Cynics here have argued that the wily Sarkozy promoted his likely rival for the IMF post to increase the chances that the imperious Strauss-Kahn would commit some highly visible and politically fatal act.

Comment en finir avec l’oligarchie, dialogue entre Eva Joly et Hervé Kempf - Présidentielle. Basta : Qu’est-ce que l’oligarchie ? Qui fait partie de cette oligarchie que vous dénoncez ? Hervé Kempf : L’oligarchie, d’un point de vue sociologique, c’est l’actuelle classe dirigeante, qui mêle pouvoir économique, pouvoir politique, hauts fonctionnaires, dirigeants de grands médias. L’autre façon d’envisager l’oligarchie, c’est comme un système de gouvernement dans lequel un petit nombre de personnes va imposer ses décisions à l’ensemble de la société. Il y a une confusion des intérêts et un va-et-vient permanent des personnes entre les différents cercles. Cette situation n’est pas spécifiquement française. Eva Joly : Ce qui caractérise l’oligarchie française, c’est cette porosité entre les secteurs de la banque, de la politique, de l’industrie, des médias. Hervé Kempf : Aux Etats-Unis, on est plus proche du modèle français. . « Fixer un revenu maximal à 40 fois le revenu médian, soit 500.000 euros » (Eva Joly) Cette situation d’impunité de l’oligarchie est-elle nouvelle ?

Emmanuel Todd - une vidéo Actu et Politique. Penser à gauche. Figures de la pensée critique aujourd'hui. 1Penser à gauche est le fruit d’une collaboration menée entre les éditions Amsterdam et La Revue Internationale des livres et des idées qui, pour des raisons essentiellement financières, a pour le moment cessé son activité. Néanmoins, la lecture de cet ouvrage nous replongera dans l’atmosphère intellectuelle de la défunte Revue, dont sont issus la majorité des articles. Les 8 chapitres et 43 articles qui composent cet ouvrage sont le fruit d’une « constellation d’activistes, d’analystes, de chercheurs et de théoriciens », dont le but explicite est l’aiguisage de la critique de gauche en vue des combats politiques à venir. 2Se présentant comme une « boîte à outils », une reprise de la formule foucaldienne, ce recueil réfute toute perspective unitaire et assume les tensions, fractures et polémiques propres à toute pensée critique. Nous ne serons donc pas ici surpris de ce que la philosophie du care voisine celle des études sur le féminisme ou des théories de la décroissance.