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Les chiffres truqués de la délinquance à Paris. Québec accusé de «désinformation numérique» La transparence gouvernementale par les données numériques ouvertes a ses limites à Québec, où plusieurs de ces données sont « manipulées » par le secrétariat du Conseil du trésor afin de donner un portrait « embelli » des dépenses publiques, et ce, dans le cas des achats de matériel informatique et de l’implantation de systèmes dits informationnels dans l’appareil gouvernemental, a découvert Le Devoir. Des manipulations « organisées » et « planifiées », ont indiqué deux sources proches du secrétariat, tout en qualifiant la chose de « nuisance » à la construction d’un « gouvernement ouvert », crédible et d’entrave à la transparence accrue réclamée par les citoyens, et que les outils numériques permettent désormais de concrétiser. En théorie. « Nous sommes devant un cas flagrant de désinformation numérique, a résumé cette semaine l’une de ces sources.

Les données diffusées au public sont truquées à la demande du secrétariat et ne reflètent certainement pas la réalité. » Le modèle américain. Bauer et Raufer, marchands de peur. Avec ce petit livre publié dans une collection bien connue, MM. Bauer et Raufer (respectivement PDG d’une société privée de "conseil en sûreté urbaine" et journaliste) affichent une grande ambition : "il manquait à l’opinion, aux médias, à la classe politique un document concret, clair, bref, un livre qui allierait à la description froide de la situation, la présentation détaillée des méthodes efficaces pour tenter de maîtriser les violences urbaines" (p. 6).

Mais en réalité leur propos a aussi des visées politiques puisqu’il s’agit de réaliser une prise de conscience face à de nombreuses années d’ "aveuglement idéologique" et de "pieuses intentions", les auteurs désignant par là les politiques de prévention mises en œuvre depuis 1982 à l’initiative de la gauche (p. 4-5). Or, ce serait précisément depuis ce moment que la situation se serait dramatiquement aggravée : extension géographique de la violence, précocité, récidive et violence accrues des délinquants (p. 4).

. : CERAP :. Fonction publique : l'impossible bilan de la réforme. Force ouvrière, très hostile à la "RGPP", remporte les élections professionnelles. La note à l’origine de la politique du chiffre. La politique du chiffre dans la police, calculant à l'avance les coupables à trouver, n'a désormais plus de secret. Elle remonte à une note de 2006 de Nicolas Sarkozy, découverte il y a peu. OWNI la publie en intégralité. Critiquée depuis des années, la politique du chiffre mise en place par Nicolas Sarkozy lorsqu’il était au ministère de l’Intérieur sera au coeur de la campagne présidentielle. Elle prend en réalité son origine dans un texte cadre, rédigé en 2006, signé de sa main, et qui conditionne aujourd’hui encore tout l’appareil sécuritaire français.

La semaine passée, OWNI publiait ainsi des documents internes révélant, au coupable près, les objectifs chiffrés récemment assignés aux policiers de Coulommiers. Naissance d’une culture de la performance Cette politique du chiffre a donc été formalisée le 28 juillet 2006, dans une “instruction relative à l’exercice de l’autorité hiérarchique” signée par Nicolas Sarkozy. Le commandant : Mais je suis désolé ! La police du chiffre se calcule. Sur la base de documents internes à la police nationale, OWNI décortique la politique du chiffre mise en place par le ministère de l'Intérieur. Qui exige, au coupable près, son lot d'arrestations. Cas pratique avec la ville de Coulommiers.

La politique du chiffre dans la police s’arrête à Coulommiers. Comme OWNI a pu le constater après avoir pris connaissance de plusieurs documents émanant du commissariat de cette ville de Seine-et-Marne, promise à avoir valeur d’exemple. À l’origine, la semaine dernière, le site Mediapart révélait des propos peu diplomatiques échangés à l’intérieur de ce commissariat, entre un commandant de police et un brigadier chef excédé. Lequel a enregistré la conversation. La politique du chiffre de merde, c’est de la merde. Nous avons voulu en savoir plus. Les taux d’élucidation, mesures de l’efficacité exigée des services de police, donnent le ton. A travers ces chiffres se dessine la politique sécuritaire du gouvernement.

Illustration de Une Marion Boucharlat. Peut-on obliger les policiers à violer la loi ? Mise à Jour : Thierry V., le brigadier-chef qui, dégoûté des dysfonctionnements de la police, a osé dénoncer, à la Justice, le fait qu'on l'obligeait à être dans l'illégalité, passera en conseil de discipline sous 30 jours pour "manquement grave au devoir de loyauté à ses chefs"... Son commandant, lui, vient d'être muté à la sous-direction de l'information générale (SDIG, qui a succédé aux RG, mais que le ministère de l'Intérieur ne promeut guère, au point qu'il faut aller sur ldh-toulon.net, le site de la Ligue des Droits de L'homme -LDH- de Toulon -qui mène un travail de veille exemplaire- pour trouver de plus amples informations sur ses missions). De nombreux policiers ont dénoncé la politique du chiffre qui leur a été imposée par Nicolas Sarkozy depuis son arrivée au ministère de l'Intérieur, en 2002.

Moins nombreux sont les policiers qui vont jusqu'à déclarer que cette politique les oblige à "raconter des conneries au magistrat". Sans Casque Ni Bouclier « - Mais je suis désolé ! Garde à vue et blues des bleus. Le Journal Officiel Figaro, sous la plume de Laurence de Charette, nous gratifie encore d’un grand moment de journalisme (comprendre l’art de signer de son nom les communiqués de presse rédigés par le gouvernement), qui me fournit l’occasion rêvée pour faire un nouveau point sur la garde à vue, deux mois, à une semaine près, après l’entrée en vigueur de la nouvelle loi. L’article de Laurence de Charette, intitulé L’Intérieur s’alarme de la baisse des gardes à vue, expose unilatéralement un point de vue présenté comme celui de la police et du ministère de l’intérieur.

Que ce soit celui de l’Intérieur, je veux bien le croire, cela fait longtemps que la Place Beauvau est chez elle boulevard Haussmann. Que ce soit celui de la police, cela suppose déjà que les policiers n’aient qu’une opinion unique, et est contredit par mon expérience. Que des policiers n’apprécient pas la réforme et le fassent sentir, je confirme. Ce n’est pas la réforme qui a fait baisser le nombre de gardes à vue.

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