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Une relocalisation ? Non merci ! Une relocalisation dans l’aéronautique, on pourrait s’en féliciter ? Eh ben non, on n’est jamais contents. Pas quand ce sont les patrons qui en décident. Pas quand c’est pour pénaliser des conquêtes sociales. Pas quand Monia et Sonia, les copines tunisiennes, paient l’addition... 5 juin 2013Saint-Julien-du-Serre « Et bonnes vacances, surtout !

Je suis peinard en Ardèche, ce matin. Bonjour,Je m’adresse à vous pour vous proposer de couvrir la lutte des travailleuses de Latelec à Fouchana, dans la banlieue de Tunis. Latécoère a délocalisé en 2005 une partie de sa production en Tunisie, où elle espérait trouver une main-d’oeuvre qualifiée, bon marché et docile. Tandis que Latécoère bénéficie des commandes records d’Airbus pour accroître ses profits, des travailleurs et travailleuses du Nord précarisés sont utilisés malgré eux pour briser un mouvement social au Sud. Je reprends mon téléphone.« Ouais, Ruffin ? 19 juin 2013Tunis, café L’Univers Des patrons sympas « Je suis Sonia. Le traité transatlantique, un typhon qui menace les Européens, par Lori M. Wallach. Imagine-t-on des multinationales traîner en justice les gouvernements dont l’orientation politique aurait pour effet d’amoindrir leurs profits ? Se conçoit-il qu’elles puissent réclamer — et obtenir ! — une généreuse compensation pour le manque à gagner induit par un droit du travail trop contraignant ou par une législation environnementale trop spoliatrice ?

Si invraisemblable qu’il paraisse, ce scénario ne date pas d’hier. Il figurait déjà en toutes lettres dans le projet d’accord multilatéral sur l’investissement (AMI) négocié secrètement entre 1995 et 1997 par les vingt-neuf Etats membres de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) (1). L’accord de partenariat transatlantique (APT) négocié depuis juillet 2013 par les Etats-Unis et l’Union européenne est une version modifiée de l’AMI. D’après le calendrier officiel, les négociations ne devraient aboutir que dans un délai de deux ans. Tribunaux spécialement créés Procès pour hausse du salaire minimum. How one word change lets Amazon pays less tax on its UK activities | Technology. Amazon.co.uk's Milton Keynes ‘fulfilment centre’, one of its vast warehouses which sends out goods to customers, whose payments go directly to Amazon EU Sarl, based in Luxembourg. Photograph: David Levene for the Guardian It would have taken the most eagle-eyed reader to spot the introduction of a single, but hugely significant, word into Amazon.co.uk Limited's annual accounts in 2006.

For the first time, the word "fulfilment" was introduced into the description of the company's activities. What would not have been apparent was that this single word marked a new role for Britain under the new ownership in Luxembourg. In a highly complex transaction, hidden from readers of the statutory accounts, Amazon.co.uk was passed in February 2006 by Amazon.com International Sales Inc to Amazon Europe Holding Technologies SCS, which owned it for a day before selling it to Amazon EU Sarl for €62m (£52m).

The company reported a relatively large tax charge of £1.9m. Watch Hot Coffee, a Powerful New Film on HBO June 27. June 27th, 2011 5:09 PM By Joanne Doroshow If you know anything about the so-called "tort reform" movement in the United States, you may know that it has turned the civil jury system into an embattled and vulnerable institution. From at least the 1980s until today, this country has experienced a non-stop barrage of legislative and, in some cases, judicial attempts to significantly weaken the civil justice system and make it more difficult for everyday Americans to access the courts. Not surprisingly, corporations and their insurers have been at the forefront of attacks on civil juries over the years, lobbying for laws that take compensation decisions away from juries, like "capping" damages for those who are injured.

Some laws replace the civil jury system altogether with structures over which corporate money and influence can have more control. The American public has remained largely silent over this systematic stripping away of their rights. This has to stop. A New Hurdle for Suits Brought on Behalf of Many. Apple : derrière la com’, les suicides. Nouvelle grand messe d’Apple autour de ses futurs systèmes d'exploitation, des dizaines de papiers dithyrambiques dans la presse et un mot qui revient tout le temps : révolutionnaire.

Ce qui l’est beaucoup moins, ce sont les conditions de travail que la marque impose à ses sous-traitants. Les produits phares d’Apple, l’iPhone comme l’iPad, sont assemblés par une entreprise chinoise nommée Foxconn. Et derrière ces jolis appareils high-tech vendus à prix d’or se cache une réalité bien sordide. Osons quelques chiffres, avant de rentrer dans les détails. Depuis début 2010, 17 suicides, 3 morts et 15 blessés lourds suite à un « accident du travail » et 3 employés spécifiquement faits arrêtés par les forces de l'ordre. Ajoutons à cette hécatombe les 137 ouvriers empoisonnés de l’usine Wintek Corp qui fabrique les écrans de l’iPhone. Steve Jobs, chez Foxconn "pour une usine, c'est plutôt chouette" L’histoire de Tian : un mois chez Foxconn, une tentative de suicide.

L’opacité Total. Total soutient officiellement les initiatives en faveur de la transparence financière. Mais en étudiant les données fournies par la major pétrolière, on découvre qu'elles sont largement insuffisantes. Quand il s’agit d’impôts, le groupe Total est plein de bonnes intentions. Quand les militants des droits de l’Homme ont demandé des comptes à la première société française pour éclaircir ses liens avec la junte birmane, bénéficiaire de l’exploitation des pétrolières, le PDG Christophe de Margerie leur a répondu ceci : Quand on est dans un pays, on paie des impôts, qui sont censés bénéficier à l’ensemble de la population. Je ne suis pas là pour juger ce que le pays fait de ces impôts L’argument est discutable. Selon le rapport annuel du groupe, la charge d’impôts de Total en 2009 représente 7,751 milliards d’euros. Poussé par des ONG, Total a fini par s’engager dans ce sens et affirme soutenir l’ITIE depuis sa création, en 2002.

Le pétrolier français opaque… à 90,5% Your magazine-like start page. Sodexo, champion du travail bas de gamme - Multinationale. L’entreprise française Sodexo, connue pour ses plats de restauration collective et ses chèques déjeuner, exploite honteusement ses salariés marocains ou guinéens. Des syndicalistes profitent du Forum social de Dakar pour donner de l’écho à une campagne dénonçant les abus de la firme transnationale. Nordine travaillait au Maroc pour Sodexo, leader mondial de la restauration collective, depuis 2002. Début février, il est licencié. Le motif ? Il a lancé une invitation aux autres salariés pour créer une section du syndicat de l’Organisation démocratique du travail (ODT). « On s’est présenté au ministère du Travail pour demander des explications.

Il est licencié pour faute grave, mais impossible d’avoir plus de détails », raconte Mohammed Ennahili, membre de la direction du syndicat. Pour le gouvernement marocain, Sodexo n’est pas « socialement responsable » Sodexo, implantée dans 80 pays et comptant plus de 350.000 « collaborateurs », assure la restauration collective en entreprise.