background preloader

Euthanasie

Facebook Twitter

A l'Assemblée, Bachelot esquive le débat sur l'euthana. Chantal Chanel, jugée pour avoir euthanasié une patiente souffrant d’un cancer et finalemen acquittée (Régis Duvignau/Reuters) Il est décidément difficile d’avoir un débat serein en France sur la fin de vie. A l’Assemblée nationale ce jeudi, la séance a tourné court. Les députés devaient débattre de la proposition de loi socialiste sur le « droit à finir sa vie dans la dignité » qui vise à instaurer l’euthanasie active. Roselyne Bachelot a demandé la « réserve du vote » pour empêcher une discussion article par article qui aurait laissé apparaître les divisions traversant la droite comme la gauche.

Un vote global sur le texte aura lieu mardi, mais il a de grandes chances d’être rejeté. « Faire de la volonté du patient le seul élément pour décider » Pourtant, depuis 2005, la loi Léonetti a déjà permis de mettre fin à l’acharnement thérapeutique, en somme de débrancher des patients dont le cas est désespéré. . « Ce que ces gens demandent, c’est de ne pas vivre comme ça » A l'Assemblée, Bachelot esquive le débat sur l'euthana.

Chantal Chanel, jugée pour avoir euthanasié une patiente souffrant d’un cancer et finalemen acquittée (Régis Duvignau/Reuters) Il est décidément difficile d’avoir un débat serein en France sur la fin de vie. A l’Assemblée nationale ce jeudi, la séance a tourné court. Les députés devaient débattre de la proposition de loi socialiste sur le « droit à finir sa vie dans la dignité » qui vise à instaurer l’euthanasie active. Roselyne Bachelot a demandé la « réserve du vote » pour empêcher une discussion article par article qui aurait laissé apparaître les divisions traversant la droite comme la gauche. Un vote global sur le texte aura lieu mardi, mais il a de grandes chances d’être rejeté. « Faire de la volonté du patient le seul élément pour décider » Pourtant, depuis 2005, la loi Léonetti a déjà permis de mettre fin à l’acharnement thérapeutique, en somme de débrancher des patients dont le cas est désespéré.

. « Ce que ces gens demandent, c’est de ne pas vivre comme ça » Mort en buvant, dans le calme, le médicament du médecin. Photo-cercueil-sylgorkaya.jpg « Avec tendresse et amour nous avons laissé partir... » C’est par ces mots, traduits du néerlandais, que débute le faire-part de décès de mon beau-père, « joli-papa ». Il est mort très rapidement en buvant dans le calme et la sérénité, sans hésitation, le médicament que lui a préparé le médecin.

Il était entouré de son épouse, de son fils et d’un couple d’amis (et du médecin). Tout s’est bien passé. Mais reprenons. Septembre 2007. « Joli-papa », qui vit aux Pays-Bas, vient chez nous et se perd à la gare du Nord alors qu’il connaît très bien les lieux. Janvier 2008. Avril 2008. Fin septembre 2009. La procédure est lancée. Comment parler d’un décès prévu ? Je sais maintenant : une personne qui n’en a plus que pour deux ou trois mois, c’est la fatalité et on s’attend à l’annonce d’une mort. Début novembre 2009. Mi- novembre 2009. Fin novembre 2009. Un copain m’écrit sur le poids du christianisme pour lequel le suicide est une lâcheté. Dimanche. Mardi midi. Chronique polémique - à propos de dignité. Je ne sais pas trop par quel bout prendre ce problème, tant il est délicat, complexe, explosif, et tant je ne me sens pas qualifié pour traiter de cette question.

Cela dit, je ne suis pas moins qualifié que la plupart des autres personnes qui se sont emparé du sujet au nom de leurs seules convictions. Par-contre, j'avoue avoir un peu peur de faire dans la discussion de comptoir. Tant pis, j'aurais au moins essayé d'exposer mon avis, à travers cette chronique qui sera une remise au propre du long commentaire que j'ai laissé sous son article. Sans doute fais-je partie de ces personnes émues par quelques cas médiatisés, Koz en cite quelques uns dans son article, l'argument implicite étant que quelques situations dramatiques ne devraient jamais justifier une loi généralisant telle ou telle pratique qui serait, par essence, "à côté de la plaque". Sur ce plan là, je suis absolument d'accord avec lui.

Vous souvenez-vous de Vincent Humbert ? Je ne juge pas, je me contente de constater. L'acteur interprète le Dr Kevorkian, un médecin militant qui a a. Le débat sur le droit de mourir dignement et le suicide assisté a été relancé aux États-Unis cette semaine, grâce à Al Pacino. L’acteur est devenu une star mondiale grâce au personnage de Michael Corleone dans « Le Parrain », mais aujourd’hui la presse est dithyrambique sur son rôle de « Dr. Death ». C’est ainsi que les médias avaient baptisé le Dr. Jack Kevorkian, militant du suicide assisté et sujet du nouveau téléfilm « You Don’t Know Jack, » mis en scène par le lauréat des Oscars Barry Levinson, et qui a débuté sur la chaîne câblée HBO le week-end dernier.

Al Pacino Dessin d’Oliv’ Grâce à la brillante interprétation par Pacino du personnage de Kevorkian, qui a aidé 130 personnes gravement malades à se suicider avant d’être envoyé en prison, le film est convaincant : le droit de mettre fin à ses jours est un droit de l’homme. Légaliser le suicide assisté mettra fin à une gigantesque hypocrisie. Voir la bande-annonce du film (en anglais) :