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Cristina

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Le filtrage, c’est bon, mangez en ! Dans son discours de "bonne année mes amis" au monde de la culture en fin de semaine dernière, notre président vénéré a déclaré : "Je vous le dis, si ça ne suffit pas, je suis prêt à aller plus loin. Et indépendamment des avertissements, la Haute Autorité devra concevoir en permanence les solutions les plus modernes pour protéger les œuvres.

Mieux on pourra dépolluer automatiquement les réseaux et les serveurs de toutes les sources de piratage, moins il sera nécessaire de recourir à des mesures pesant sur les internautes. Il faut donc expérimenter sans délai les dispositifs de filtrage. Boudiou ! Et hier, ah-ah, j'ai suivi (quand ça fonctionnait) la petite conversation qui a eu lieu à La Cantine pour la sortie de Tweest, avec entre autre Nathalie Kosciusko-Morizet, qui suite à une question de l'ami Fabrice Epelboin, a certifié devant les caméras que, en gros, NON NON NON, le filtrage que le gouvernement souhaite mettre en place, ne concernera que les sites pédophiles.

Hmm...Hmm... Grippe A : "On ne peut pas accepter une justice d'exce. Grippe A : menaces sur les libertés. Débattre enfin des véritables enjeux que pose l’arrivée prochaine d’une pandémie de grippe A? Ils sont nombreux, de tout bord, prix Nobel comme médecins, associatifs comme politiques, à le demander. Comme si aujourd’hui, les vrais défis restaient largement cachés. Voilà une maire qui décide, dans son petit coin, d’interdire baisers et accolades dans son bourg. Voilà un directeur de banque qui prévoit pour la bonne marche de son entreprise d’exiger la vaccination de ses salariés. Voilà, en toute opacité, des mesures dérogatoires aux libertés préparées pour les détenus (lire ci-contre). Et sur les questions médicales, un flou inquiétant persiste, par exemple sur le vaccin.

Sur le front de la pandémie grippale, la situation est paradoxale. Obsession. «On a essayé d’y travailler», raconte Emmanuel Hirsch (1), responsable de l’Espace éthique à l’Assistance publique. «Sans débat». Des ONG s’interrogent, des associatifs s’alarment. Eric FAVEREAU. Facebook-Edvige, les rapprochements hasardeux. Par Daniel Kaplan le 05/09/08 | 34 commentaires | 19,539 lectures | Impression Dans une tribune parue dans Libération et intitulée “Edvige-Facebook, les liaisons dangereuses”, l’avocat Vincent Dufief situe sur le même plan le fichage policier préventif qu’opère le fichier Edvige, et le dévoilement volontaire d’informations intimes par les internautes sur leurs blogs ou sur des “sites sociaux” tels que Facebook : “Grave constat que celui d’une génération qui, appâtée par la facilité avec laquelle on peut exister grâce à Internet, sacrifie volontairement une liberté aussi importante que sa vie privée.

N’était-ce pas la période propice pour lancer Edvige, sachant que l’opinion publique était comme anesthésiée ?” Pourtant, la concomitance entre Edvige et Facebook, la similarité de certaines des informations (notamment les préférences politiques) qu’ils exploitent, ne suffisent pas à démontrer leur équivalence. Et si, au contraire, il le savait fort bien, sans avoir besoin de lire le manuel ? Fichier Edvige : un pas de plus vers la soft-dictature. : le Blo. Après avoir lu les différents points de vue sur la question du fichier Edvige (et de sa cousine Cristina), j'ai eu du mal à me faire opinion precise sur le contenu de ces fichiers, ou plus exactement, sur les modifications qu'ils emportaient par rapport aux versions précédentes de ce qu'il était convenu d'appeler le « fichier des RG ».

Considérant qu'il était de la vocation originelle de ce blog d'essayer d'apporter quelques éclairages sinon dépassionnés, du moins plus structurés sur les questions d'actualité comprenant des aspects juridiques, j'ai essayé de reprendre les choses à la base. Et la présente note est le compte-rendu de cette recherche. Il ne faut donc pas essayer d'y retrouver un argumentaire cohérent en faveur d'une thèse ou d'une autre. L'histoire, me semble-t-il, ne commence pas en 2008, avec l'adoption du décret précédé de l'avis de la CNIL et de l'avis sans doute largement favorable du Conseil d'Etat.

Elle débute en réalité en 2002. 1 – Les motifs de fichage. Un collectif d'associations dépose un recours contre le fic. Un recours devant le Conseil d'Etat a été déposé par un collectif d'associations, afin de demander l'annulation d'un fichier classé secret-défense, baptisé Cristina, a-t-on appris lundi 8 septembre de source judiciaire.

Celui-ci recense des données similaires à celles du fichier policier Edvige. Le 29 août, onze associations, notamment la Ligue des droits de l'Homme, Aides, le Syndicat de la magistrature, la CFDT, la CGT ou encore la FSU, ont déposé "un recours en annulation du décret non publié" créant Cristina. Fichier secret-défense Cristina, acronyme de "Centralisation du renseignement intérieur pour la sécurité du territoire et les intérêts nationaux" est un fichier mis à la disposition de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI). La DCRI a notamment absorbé la Direction de la surveillance du territoire (DST, contre-espionnage) et une partie de l'activité des Renseignements généraux (RG).