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Climat

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A propos de la taxe carbone. {sciences²} Températures depuis 1840 Cet après midi, une équipe internationale de climatologues a publié un ultime rapport avant la Conférence de Copenhague. Il présente les dernières avancées de la recherche sur l'évolution actuelle du climat et sa réaction aux émissions massives de gaz à effet de serre par les hommes. Son résumé est ici en français. «Presque tout est allé plus vite que ce que nous avions prévu. Les émissions de gaz à effet de serre, l’évolution des températures, la hausse du niveau des mers, la fonte des glaciers polaires… Ce qui ressort de ce document alarmant alors qu’il n’exagère rien, c’est qu’il va devenir très vite impossible d’éviter un changement climatique majeur, supérieur aux 2°C de plus évoqués comme limite de l’acceptable, si des décisions importantes ne sont pas prises à Copenhague».

Cette injection à destination des gouvernements prend la forme d’un document de 62 pages intitulé «Copenhagen diagnosis». Manger du kangourou pour sauver la planète | slate. En 1992, Stefanie Böge, une chercheuse allemande travaillant à l'Institut de Wuppertal pour le climat, l'environnement et l'énergie (Rhénanie du Nord-Westphalie), publiait une étude dans laquelle elle calculait la distance parcourue par l'ensemble des produits agricoles et industriels nécessaires à la fabrication d'un yaourt aux fraises commercialisé dans la région de Stuttgart. Si le lait et le sucre étaient d'origine locale, la confiture de fraise était produite à Aix-la-Chapelle, avec des fraises importés de Pologne; les pots en verre était acheminés de Neubourg (à une centaine de kilomètres de Stuttgart), les couvercles étaient fabriqués à Weiden, dans l'est du pays, à partir d'aluminium importé de Cologne; les cartons d'emballages provenaient d'Allemagne du Nord; la colle était fabriquée à Düsseldorf à partir de produits provenant de Hanovre et de l'étranger etc...

Publicité Adopter un comportement alimentaire sobre en carbone apparaît ainsi moins simple qu'il n'y paraît. Vrai ou faux "climategate", à la veille de Copenhague. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Stéphane Foucart (Service Planète) Depuis vendredi 20 novembre, la blogosphère bruisse d'un scandale considérable. Des milliers de sites Web, de blogs, de forums assurent, preuves à l'appui, que toute la science climatique est fondée sur une gigantesque manipulation, organisée à l'échelle de la planète depuis plus d'une décennie.

A la veille de la conférence de Copenhague, du 7 au 18 décembre, des pirates informatiques se sont infiltrés dans les serveurs de l'unité de recherche climatique (CRU) de l'université d'East Anglia (Royaume-Uni). Ils y ont dérobé une masse importante de documents - dont plus de treize années d'archives de courrier électronique. Une soigneuse sélection de fichiers, dont 1 073 messages échangés entre climatologues du CRU et leurs collègues européens et américains, ont été mis en circulation sur le Net, le 19 novembre. Qu'en est -il ? La lecture de certains d'entre eux n'en est pas moins perturbante. Courriel : foucart@lemonde.fr. {sciences²} Tures 1880 2009 Depuis jeudi dernier des centaines de mails échangés par les climatologues de l'université d'East Anglia ces dernières années sont sur la place publique. Du moins sur internet, ce qui revient au même. Un hacker a réussi à pirater le service informatique de l'Université et, après classement a tout mis sur un serveur russe.

Le procédé est bien sûr illégal. Mais suscite un intérêt très vif chez les internautes spécialisés en théorie du complot réchauffiste, car l'équipe de Phil Jones, l'une des trois qui, à l'échelle mondiale, réalise des séries de températures, fait partie des piratés. Graphique ci-dessus, anomalie de température relativement à la moyenne avec les 9 premier mois de 2009 (Goddard space institute, équipe de James Hansen). Voir la dernière alerte lancée par les climatologues avec un rapport qui "update" celui du Giec de 2007.

Ainsi, note Stocker «Notre travail est fondé sur la littérature scientifique revue par les pairs. Pourquoi le "Climategate" a fait un flop en France | R. Une cycliste à Francfort le 28 novembre 2009 (Johannes Eisele/Reuters). Vu de France, le « Climategate », cette campagne contre certains climatologues basée sur un piratage d’échanges d’e-mails, n’a été qu’un épiphénomène. Est-ce parce que le scepticisme sur la réalité d’un réchauffement climatique a du mal à percer ou parce qu’il n’est pas simple de conclure sur les révélations contenues dans ces e-mails ? Un peu des deux. La divulgation d’un millier d’e-mails échangés entre d’éminents climatologues inspirateurs du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec), qui agit au nom de l’ONU et recommande une réduction drastique des émissions de gaz à effets de serre, a d’abord été revendiquée sur le blog The Air Vent, puis reprise par une foultitude de blogs avant de faire les gros titres de la presse britannique et américaine.

Une enquête de police va tenter de découvrir qui sont les pirates. La discrétion des grands médias français.