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Kultur

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Make Your Images Interactive - ThingLink. Zero Dark Thirty, comment écrire l’histoire? Comment s’élabore le sentiment de l’histoire? Celui qui fait basculer notre perception du présent de l’événement vers la distinction historique? Zero Dark Thirty de Kathryn Bigelow fournit un exemple précieux pour répondre à cette question. Jusqu’à ce film, la “guerre contre le terrorisme” chère à George W. Bush ne m’apparaissait pas du tout comme une guerre.

Zéro Dark Thirty commence par réorganiser tous ces éléments. Un deuxième outil est la mise en série par comparaison. Une allusion plus subtile, mais tout aussi efficace, est construite par le choix de faire de la CIA le principal opérateur du combat. Un film ne fait pas l’Histoire, diront ceux qui ne jurent que par l’histoire savante. Les enchantements de 2012. A l’approche de cette fin d’année (et du premier anniversaire de ce blog), revenons sur quelques belles idées de 2012 : ces visions, ces projets, ces événements qui placent la culture et les industries culturelles et créatives au centre de leur action.

Le redressement créatif d’Aurélie Filippetti "Je crois que la culture est un moyen de lutter contre les forces centrifuges de la crise parce que sans partage, sans échange, sans dialogue, il n’y a pas de culture pas plus d’ailleurs qu’il ne peut y avoir de commerce. Pas de redressement productif sans redressement créatif, donc. " Lors du discours d’ouverture du Forum d’Avignon, la ministre de la Culture et de la Communication a livré sa vision des liens entre économie et culture, listant les efforts à faire pour les renforcer. Quelques exemples : améliorer les données culturelles et leur périmètre, changer la perception de la culture comme non marchande et uniquement subventionnée, etc. The Spiral, série européenne et crossmedia Like this:

Manifeste XXI : attention à ne pas rejouer les Anciens et les Modernes. Le manifeste de XXI Voici ressurgir la querelle des Anciens et des Modernes dans la presse. Les Anciens sont incarnés par les fondateurs de la revue XXI, forts de leur succès éditorial et commercial, qui, à l’occasion de leur cinquième anniversaire, se payent le luxe de publier un manifeste posant brutalement la question : « Et si la “conversion numérique” était un piège mortel pour les journaux ? » On pensait le débat clos depuis longtemps, depuis que les journaux voient leurs ventes en kiosque baisser inexorablement, tout particulièrement en France où deux quotidiens papier ont disparu en 2012 : La Tribune, qui mène une expérience hasardeuse tout-numérique, et France Soir, perdu corps et âme.

Le « leurre » du multimédia Ils se demandent : « Et si les dirigeants de la presse mondiale se trompaient en investissant à tour de bras dans les applications, les sites et les rédactions multimédias ? Leurs convictions sont résumées en trois points : Quelques confusions « Journalisme utile » Le cas XXI | Nouvelle formule. J’aurais adoré aimer leur manifeste, y adhérer, y croire. Laurent Beccaria et Patrick de Saint-Exupéry sont sûrement des chics types.

Ils ont la foi et l’enthousiasme du pèlerin, défendent une noble cause, celle d’un journalisme immaculé, militant, libre comme l’aigle, droit comme le Turc, sans attache, sans actionnaire, sans pub, sans aide publique, sans ces « audiences faramineuses » dans lesquelles se noieraient « les sites et les rédactions multimédias ». Un journalisme qui n’a jamais existé que dans les récits d’Albert Londres et les albums de Tintin, mais peu importe, le principal, c’est d’être convaincu – à défaut d’être convaincant. J’aurais adoré. Vraiment. Mais je ne peux pas. Bien. Comme ils le reconnaissent volontiers, Laurent Beccaria et Patrick de Saint-Exupéry lancent leur appel « depuis le petit rocher d’une revue de reportages diffusée à cinquante mille exemplaires » – ce qui n’est pas rien. . - Internet tire l’information vers le bas? Manifeste XXI sur la presse et Internet : et s'ils avaient raison ?

Bien évidemment, XXI ne parle pas des médias en général, mais de la presse écrite. Ce vieux média qui, depuis plusieurs siècles, continue de se réinventer en adaptant les mêmes recettes. Que nous apprennent les usages sur le numérique aujourd'hui sur l'avenir de la presse écrite ? Que dans le flot incessant d'informations et de commentaires (bons et mauvais), la meilleure façon de relancer la presse est de produire du contenu original, utile, nécessaire, qui donne du sens et de l'émotion. Même Google favorise cette évolution naturelle, darwinienne si j'ose dire. Reste à définir le contenu "utile" et "qui donne du sens". Internet a injecté de la complexité dans le paysage de l'information, plus que du bruit et de la perte de sens. Je suis heureux d'avoir le choix, je vivrais donc la disparition de cette richesse, fut-elle jugée de "mauvaise qualité" (mais qui peut sérieusement définir la "bonne qualité ?

") Reste à définir le bon modèle "d'indépendance" XXI prône le modèle sans pub. When your house is burning down, you should brush your teeth. The big internet museum. Le Hobbit de Peter Jackson : ce que nous apporte le HFR. On vient peut-être de trouver le substitut à la disparition de la pellicule en redonnant de la vie aux images alors que le numérique lissait tout. Peter Jackson l’expérimente avec son Hobbit, redéfinissant son rapport au spectaculaire. Les craintes autour de la prélogie du Seigneur des Anneaux, Le Hobbit, avaient de quoi rappeler les plus douloureux souvenirs des fans de Star Wars, médusés devant les épisodes I à III. Le défi de Peter Jackson consistait à donner un second souffle à la Terre du Milieu sans tomber dans la redite. Objectivement, le pari n’est qu’à moitié réussi. Si pour un fan, les références multiples et le rythme volontairement lent des débuts peuvent lui servir de dégustation fétichiste d’un monde qu’il aime, le spectateur moins passionné perdra patience rapidement.

Donc oui, Le Hobbit est un film rempli de défauts qui peut facilement agacer. Peter Jackson essuie par moment les plâtres et il n’est plus possible de masquer les effets numériques non maitrisés. Detroit avant et après la crise. Lundi 17 décembre 2012 par Quentin M Detroiturbex est un site internet créé pour faire découvrir la ville de Détroit aux Etats-Unis (Michigan). Il a également pour fonction et mérite d'attirer l’attention sur les transformations radicales qu’a connu la ville depuis plus de 20 ans. A travers diverses séries de photos, chacune étant consacrée à un bâtiment en particulier, la cyber exposition témoigne à la fois du riche héritage architectural de l'ex-berceau de l'automobile américaine et des effets destructeurs du déclin démographique auquel elle s'expose depuis les années 80.

Nombre de ses bâtiments publics ont ainsi été désertés, laissés à l’abandon et, parfois, détruits. D'habiles montages photographiques mettent ici en abyme le passé illustre du lycée avec son présent apocalyptique. La question de la langue à l'époque de Google. MY FIRST MEME [sell] Understand Music. Detroit – Now And Then. Detroit est une ville américaine qui a été gravement touchée par la crise. Avec cette série « Now and Then », Detroiturbex a repris des images du Cass Technical High School abandonné et délabré puis a incrusté de vieux clichés pris au même endroit pendant les années fastes de l’établissement aujourd’hui démoli. Dans le même esprit : Dear Photograph. Interpreting the World Through the Lens of Tintin - Arts & Lifestyle. In comic books created over the course of six decades, a young Belgian reporter named Tintin travels the world, embroiling himself in investigations and adventures.

From Soviet Russia to Egypt to China, Tintin’s adventures took him to many exotic locales and into sticky situations with people of countless cultures. The comic has been translated into about 60 languages, and is now a major motion picture by Steven Spielberg, out in U.S. theaters this week. But despite its internationalism, Tintin’s creator, a Belgian artist with the pen name Hergé, famously hardly ever visited any of the settings of his character’s adventures. For the past year, budding “Tintinologist” and comics researcher Nadim Damluji has been traveling around the world, retracing Tintin’s steps to see these places firsthand. “I was able to confront my own preconceptions,” Damluji says. This oversight is part of what got Damluji interested to visit the subjects of Tintin’s stories. And that’s just the start. Livre & Numérique 3 : comment Google est entré dans le milieu du livre ? Si la question de l’année 2012 tournait davantage autour d’Amazon, présent pour la première fois au Salon du Livre, je ne comprends pas pourquoi la question de Google n’a pas été davantage mise en avant.

En termes d’opportunités ou de menaces, Google est un acteur avec lequel il faut apprendre à travailler. D’une part, son savoir-faire et ses moyens sont une opportunité réelle pour le milieu du livre. D’autre part, entrer en opposition frontale avec Google n’a pas fonctionné pour des acteurs comme La Martinière ou Gallimard (comme la chronologie publiée il y a le peu le montre). Il faut donc rapidement s’interroger, se concerter et agir !

De l’importance du livre numérique. Pourquoi parle t-on du livre numérique alors qu’il ne représente qu’1% du marché de l’édition en France ? Pourquoi Google ? L’ambition de Google est de dominer l’économie numérique en Europe. Pays. Depuis 2004, Google s’est imposé parce que le marché français du livre numérique n’est ni structuré, ni concerté. [Opération] Rencontrez les (ré)enchanteurs ! Pourquoi faut-il (ré)enchanter la culture ? Les frontières de la culture ne s’arrêtent pas aux musées, théâtres, cinémas et autres lieux traditionnels. Sa définition est mouvante, évoluant au gré des pratiques culturelles et des artistes, des politiques et des ministères. Tumultueuse par essence, elle se déploie partout, dans nos sociétés, nos économies et notre lien social.

Depuis maintenant huit mois, c’est ce que ce blog a tenté de démontrer. La Baguette culturelle est allée à la rencontre des personnes qui font la culture aujourd’hui. Pendant deux semaines, La Baguette culturelle vous présente le premier panel de (ré)enchanteurs. A travers ces entretiens, des visions se dessinent. (Ré)enchanter la culture est possible ! Camille Delache Like this: J'aime chargement… Tohu Bohu by Rone on Spotify.