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Préhistoire & littérature jeunesse

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Halshs.archives-ouvertes. De « l’art pour l’art » au chamanisme : l’interprétation de l’art préhistorique. 1Tout art est message.

De « l’art pour l’art » au chamanisme : l’interprétation de l’art préhistorique

Il peut s’adresser à une collectivité plus ou moins étendue, aux connaissances variables en fonction de l’appartenance à un même groupe ou à un groupe différent, en fonction aussi de l’âge, du sexe, des degrés d’initiation, du rôle social et de bien d’autres paramètres. Il peut adresser un avertissement ou formuler un interdit. Le roman préhistorique: essai de définition d'un genre, essai d'histoire d ... - Marc Guillaumie. Ecrivains de la préhistoire - André Benhaïm, Michel Lantelme. Les obstacles de l'enseignement de l'histoire (LOISON) D’une réalité vécue à une réalité reçue : la construction du récit scolaire de la Préhistoire (séminaire “récits nationaux et fabrication du commun”) Rédacteur : Pascal SEMONSUT Introduction : un récit profane André Leroi-Gourhan, l’un des préhistoriens les plus marquants du XXe siècle, l’affirme : « l’homme préhistorique ne nous a laissé que des messages tronqués »[1].

D’une réalité vécue à une réalité reçue : la construction du récit scolaire de la Préhistoire (séminaire “récits nationaux et fabrication du commun”)

Les préhistoriens ne peuvent donc appréhender la réalité préhistorique que par fragments pour élaborer un récit des premiers âges de l’humanité. Ce récit, qui prend donc appui sur une partie, certainement infime de la réalité, en est de plus une interprétation. Il n’est donc pas cette réalité, mais une image de cette réalité. Cette image est ensuite reprise par les historiens, auteurs des programmes et manuels scolaires, pour en faire une image scolaire. Cette image scolaire, ce récit scolaire, mise en abîme du récit préhistorien, est ainsi une œuvre non première, mais seconde, l’image d’une image, une œuvre non de spécialistes, mais de profanes. On le voit : les filtres s’additionnent entre la réalité vécue des préhistoriques et la réalité reçue des élèves.

Philippe De Carlos, Les représentations des enfants de 8-11 ans en archéologie et préhistoire.

Mises en place

Pédagogies de l’histoire. Texte intégral Texte intégral en libre accès disponible depuis le 24 mars 2009. 1 Sur cet épisode, voir Patrick Garcia, Jean Leduc, L’enseignement de l’histoire en France de l’Anci (...) 2 « Les programmes scolaires et les programmes de recherche en histoire et en sciences humaines acco (...) 3 Le passage de la loi du 24 février 2005 cité ci-dessus a été invalidé par le Conseil constitutionn (...)

Pédagogies de l’histoire

Grand ours. Quelques particularités de la fiction en Préhistoire. Les écrivains de la préhistoire. Ainsi s’ouvrait la préface à une nouvelle réédition de La guerre du feu 1 par l’un des plus grands préhistoriens français, François Bordes, professeur à la faculté des sciences de Bordeaux et directeur de son Institut du Quaternaire.

Les écrivains de la préhistoire

Près de trente ans après, comme en écho, la préhistorienne Geneviève Guichard écrivait, toujours en préface, mais à un autre roman préhistorique : « Daâh [en gras dans le texte] est l’un des livres clés de ma vie. Vers mes douze ans [au même âge que F. Bordes], je l’avais lu dans cette édition rose à vingt-cinq centimes des années 1925 […] En 1980, un de mes amis m’offrait un exemplaire de l’édition de 1914, […] je m’apercevais que ce livre avait fécondé certains de mes comportements, façonné plusieurs de mes convictions, et que, pour une part, ma vocation de palethnologue y était contenue » 2. Des années 1940 à 1960 : un genre littéraire dominé par Rosny connaissance, que deux autres. Au sein de cette abondante production, cinq auteurs se détachent.

Des histoires pour l’Histoire. Journée d’études en littérature de jeunesse IUFM de Basse-Normandie, centre d’Alençon 19 avril 2011 La littérature de jeunesse s’est emparée depuis quelques années déjà de questions mémorielles en favorisant la transmission de l’Histoire en direction des enfants.

Des histoires pour l’Histoire

En plaçant l’enfant au centre de cette transmission, elle l’a positionné comme un passeur de mémoire, chargé de se construire une identité ancrée dans un passé, assumant celui-ci afin de le transcender et de se projeter dans le futur. Faire le lien entre passé et présent, se construire dans une culture mémorielle, voilà autant d’enjeux qui lui sont dévolus et qui le dépassent aussi parfois. Au cœur de ces enjeux mémoriels, la passation d’un discours historique stabilisé se pose : que dire aux enfants et comment ?

Mémoires